Sa nomination a la tête du Sénégal avait suscité beaucoup d’espoir et les Sénégalais sont aujourd’hui parmi les plus nantis en Afrique. Dakar, la capitale sénégalaise, a complètement changé de visage, mais le plus frappant c’est les projets énormes que le président Macky Sall a lancé dans le monde rural sénégalais. Et si Dakar est devenue la vitrine de l’Afrique par son urbanisation galopante, ses rues propres, les campagnes sénégalaises ne déversent plus des milliers de ruraux dans les grandes villes et autres capitales régionales du pays.
Inspiré par je ne sais quel modèle économique, asiatique, croirais-je, le président Sall a lancé des projets de développement d’envergure dans le monde rural. Eau, électricité, routes, pistes. La transformation agricole est une réalité au Sénégal, et la diversité des produits agricoles dans les souks sénégalais en est une bonne illustration. Le Sénégal est l’un des sept pays africains qui a une électricité suffisante et fonctionnelle. Le président Macky a consenti des efforts colossaux dans le secteur de l’énergie, alliant énergie solaire et éolienne, dans le monde rural principalement.
En multipliant les infrastructures universitaires et leur capacite d’accueil, le Sénégal est devenu un hub pour la jeunesse africaine soif de connaissance.
Le Sénégal sous le président Macky Sall est un pays organisé et respecté dans le monde entier. Adulé et aimé par ses compatriotes pour les valeurs cardinales de respect, de retenue, et de politesse qu’il incarne, Macky Sall est devenu un As incontournable de la politique internationale. Ingénieur brillant, c’est avec brio et d’une grande facilité dans le verbe qu’il défend les intérêts de l’Afrique devant les bailleurs et autres partenaires internationaux.
Si le Sénégal est, et reste, malgré les turpitudes mondiales, le pays le plus stable d’Afrique, cela est dû en grande partie par son président dont la sagesse a permis d’établir de très bonnes relations diplomatiques avec ses voisins immédiats. C’est ainsi qu’il aida la Gambie à restaurer la démocratie, et ce qui permît aux deux pays frères de nouer des partenariats économiques féconds.
La Casamance, région naturelle du Sénégal, a vu son potentiel économique et social s’accroitre largement sous le président Sall. En finançant les structures féminines, et en mettant en valeur l’agriculture et le touriste par la construction d’aéroports de dernière génération, le président Sall a fini par calmer une rébellion sporadique vieille de quatre décennies. La paix tant réclamée par les casamançais est devenue aujourd’hui une réalité.
Le retour aux affaires de la battante Aminata Touré est une bonne chose. Formée aux Nations Unies, Mimi, comme l’appellent affectueusement ses compatriotes, a dirigé avec succès le département Onusien des Droits de l’Homme. Dame joviale, facile d’approche, au sourire facile, Aminata Toure est très aimé au Sénégal et dans la diaspora. Macky Sall doit beaucoup miser sur cette grande dame qui, très tôt, a été initiée à la bonne politique.
En s’acheminant vers des élections législatives, le Sénégal doit encore prouver à la face du monde qu’il reste un peuple uni, qui sait se mettre à l’abri des querelles politiques inutiles, et un pays résolument tourné vers le développement. Cette paix et la solidité des institutions du pays ne sauraient se faire que dans le respect de ces dernières. Sans le respect de ces institutions, l’État cesse d’exister. L’État dont le président de la République incarne la première responsabilité, n’existe que quand les directives du président sont écoutées et exécutées. Il n’est pas exagéré de dire que le Sénégal est le pays le plus tolérant d’Afrique, où le président de la République pardonne tous les jours. Ceci est totalement impensable sous d’autres cieux.
Pour garder cette stabilité qui est le soubassement pour un développement économique et social durable, il urge de respecter et valoriser nos forces de défense et de sécurité, connues pour leur professionnalisme et leur discipline.