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La Guerre Pour La Direction Culturelle Du Monde

La Guerre Pour La Direction Culturelle Du Monde

Faire face à l’hégémonisme culturel et à la décadence morale de l’Occident

L’agenda LGBT avalisé tout récemment par l’Autorité pontificale du Vatican à Rome prouve à quel point les lobbies ont leurs tentacules partout et ont déjà parasité d’importantes et hautes institutions à travers le monde dont même, les institutions cléricales. Ces lobbies, loges maçonniques, réseaux mafieux, groupes d’intérêt liés aux industries de l’armement et aux laboratoires pharmaceutiques, cartels criminels, sont en train de susciter délibérément des divisions perfides au sein des sociétés.  Ils créent express des tensions et des conflits permanents entre communautés, États et nations, les fragilisant ainsi, les uns les autres.  Leur dessein est de faire éclater la cohésion sociale et l’unité interne des sociétés non occidentales, après avoir domestiqué les siennes. Ces conditions favorables réunies ouvriraient alors la voie à la grande offensive pour l’hégémonie culturelle de l’Occident impérialiste sur le monde. 

Ce programme prépare donc à la guerre planifiée depuis plusieurs décennies avec ses étapes et phases d’exécution pour engloutir les pays, les territoires, les peuples et leurs ressources. La guerre est cette plaie incurable que porte en lui le capitalisme impérialiste hégémoniste, comme la nuée porte en elle l’orage. Ce processus d’interventions militaires et de spoliations des terres, des biens et des richesses des autres nations, s’accompagne également de violences destructrices sur l’environnement. Il constitue désormais une menace sérieuse sur la planète, les espèces, le Vivant.

L’agenda LGBT est une composante des projets de réduction à tout prix de la démographie des populations non occidentales, notamment africaines. La dévirilisation et la féminisation du mâle, la déstabilisation de la famille, la perversion du couple naturel, la désorientation sexuelle et psychologique des enfants, l’annulation de l’autorité parentale, la corruption morale du système éducatif sont en cours avec l’appui ferme des États occidentaux eux-mêmes. Les manipulations génétiques, la vaccination expérimentale, l’ajout des perturbateurs endocriniens et principes modifiants dans les produits pharmaceutiques, les produits alimentaires génétiquement modifiés, comme les conflits armés fomentés, sont partie intégrante de la stratégie d’ensemble en cours d’exécution dont le but est de détériorer l’état de santé des populations exposées et de mettre au pas l’humanité entière.

Le système impérialiste porte en lui une plaie, celle des violences séculaires et des souffrances indicibles faites aux peuples du monde. C’est pourquoi du point de vue de l’évolution historique et des résistances immanquables déjà manifestes, cette plaie intérieure évoluera en gangrène et finira par le consumer entièrement. Ainsi fut le destin et a fin funeste du régime nazi d’Adolphe Hitler qui provoqua la tragédie meurtrière des deux guerres mondiales.

Les contre valeurs, fondements de la décadence

L’individu absolu

L’individu considéré comme le seul maitre à bord dans un univers sans transcendance, sans un Dieu créateur, peut alors dans la liberté absolue, disposer de son corps, de ses désirs et phantasmes dans une économie capitaliste libérale, soutenant un vaste marché international du sexe. Le culte de l’individu absolu repose sur une conception du moi érigé en une entité existentielle suprême. C’est ainsi qu’à l’instar de nombre de penseurs, philosophes, écrivains, artistes, André Gide,[1] dans Nourritures terrestres, enjoignait à chacun de « faire de sa propre personne, envers et contre tous les tabous, le plus irremplaçable des êtres ». Paul Valery dans Narcisse,[2]pressait chacun de «se perdre en soi-même pour apprendre à se chérir et à se joindre à son inépuisable moi ».

Cette conception du moi absolu, conquérant pour devenir le maitre et possesseur de tout, a créé cet individu mythique, ce héros occidental blanc, justicier invincible, objet des productions de l’industrie cinématographique, de celles des dessins animés et bandes dessinées, des jouets pour enfants. Un environnement d’images est savamment construit à travers les supports publicitaires et de communication dans un langage cru ou parfois suggestif, célébrant dans l’imaginaire, la supériorité de l’homme occidental et la suprématie de sa culture.

Les personnages imaginaires de Tarzan, Buffalo Bill, Superman, Spiderman, James Bond et d’autres, en sont l’illustration. Telle est l’image phantasmatique et glorifiant que l’Occident impérialiste se donne à lui-même et présente au reste du monde. Les populations en Occident quant à elles, sont livrées à consommer la pensée unique servie de manière quotidienne et pernicieuse par les puissants moyens de communication et d’information de l’Empire. Cet empire des vampires et du mensonge considère d’ailleurs le reste du monde comme une simple région administrative intérieure.  Dans cette logique, l’Occident se considère comme l’Univers, en expansion continue.    

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Le Dieu argent

L’argent dans ce système implacable joue un rôle dissolvant dans les rapports humains et concourt à l’atomisation recherchée des individus. L’usage de la monnaie comme médiation de valeur et équivalent universel a permis au capitalisme à ses débuts de détruire les liens de consanguinité et de solidarité organique, de disloquer l’organisation communautaire et de libérer ainsi les individus contraints à la migration et à la prolétarisation. En Occident et dans les grandes régions du monde conquises et asservies, les hommes ont été soumis au salariat, au système le plus perfectionné de l’exploitation de l’homme par l’homme connu par l’humanité.

Désormais l’argent et le profit sont devenus le maître mot de cette civilisation, ce qu’en son temps Engels (1974 : 185)[3] avait bien dénoncé ainsi : « La basse cupidité fût l’âme de la civilisation, dès son premier jour à nos jours, la richesse, encore la richesse et toujours la richesse, non pas la richesse de la société, mais celle de ce piètre individu isolé, son unique but déterminant ». L’accumulation de richesses, le culte du Dieu argent et la frénésie de consommation dans les centres du capitalisme ont constitué l’environnement favorable au développement d’une culture libertaire de luxure et de dépravation. Dans les zones périphériques dépendantes du système, ce mode de vie est aussi partagé par les oligarchies, autocraties et classes dirigeantes locales.

Dans les États impérialistes fondés eux-mêmes sur l’intérêt matériel individuel exclusif et l’immoralité absolue, ont partout utilisé la violence spoliatrice et asservi des peuples entiers sur la planète.  Cela au nom de la prétendue démocratie et valeurs de liberté, mais aux seules fins de la domination pérenne du système dont s’enrichit une minorité d’individus cupides et bornés. C’est ainsi qu’aujourd’hui la planète est rongée par des inégalités insoutenables[4] qui font que les 10% les plus riches perçoivent 52% des revenus, détiennent 76% des richesses et émettent 48% du CO2 mondial.  

Le principe du plaisir pervers

L’humanité reste attachée à l’éthique et à la décence morale, mais la surmodernité engendrée par le fulgurant développement scientifique et technique a finalement débouché sur une décomposition culturelle et morale avancée, une agression culturelle sous toutes ses formes, soutenue par un vaste marché mondial du corps et du sexe, d’orientation perverse du désir et de l’émotion dont les femmes, les enfants, les pauvres sont les principales victimes. Tout l’environnement communicationnel avec ses ramifications à l’échelle de la famille, des écoles, des médias, de l’internet, des institutions, est parasité par une massification des images de pornographie, des agressions publicitaires animés par des réseaux de pédophilie et de tourisme sexuel.

Dans ce marché sexuel élargi grâce aux Nouvelles Technologies du numérique, « Le corps est vu dans tous ses états ; la césure légale ou morale qui en empêchait les manifestations est presque annulée, alors que les barrières qui préservaient l’intimité sont abaissées ou forcées ». (Balandier, G. 2000 : 106).[5] On assiste à une banalisation du corps et sa généralisation comme forme marchandise dans une économie capitaliste libérale porteuse d’une homogénéisation des besoins mondiaux et de la diffusion « d’universaux culturels ».

Le pouvoir sur le Vivant

Les trois contre-valeurs et principes fondateurs de tout le système rationaliste de l’hégémonisme occidental justifient l’incroyable dessein de vouloir disposer du Vivant comme matériel expérimental de laboratoire.  Cette nouvelle culture de la rationalité impitoyable cherche, avec les manipulations génétiques dangereuses pour l’humanité, le pouvoir d’agir sur le vivant, de parvenir ensuite à la maîtrise de la vie, après avoir dépouillé les dieux de leur raison d’être et la mort de sa puissance absolue. « La vie devient alors le moyen et la fin dans un procédé qui l’instrumentalise en la déviant de sa finalité première ». (Balandier, 2000 : 106-112).[6]

De nombreux chercheurs, nouveaux Frankenstein, soutenus par les firmes d’argent travaillent fiévreusement à des manipulations sur des souches biologiques pour des clonages et autres mutations biologiques sur le génome humain. Avec une telle dérive que produit l’économie et la civilisation capitaliste libérales, la science et la médecine font du corps humain un objet à conquérir et un produit commercial prisé pour le marché mondial. La généralisation de la forme marchandise dont parlait Marx dans le Capital atteint ici son paroxysme. 

Le projet d’une identité humaine hybride

La mondialisation capitaliste libérale produit une incertitude de position et une incertitude d’identification dans la mesure où dans son extension à la planète entière, elle engendre « une érosion des différences, des configurations d’altérité par lesquelles se manifeste la diversité des cultures et grâce auxquelles se forment les identités »[7]. Dans cette logique la différence biologique de sexe ne serait pas naturelle, mais un tabou, une construction purement culturelle, un obstacle idéologique au champ infini du droit naturel au plaisir pervers.

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Ce système de perversité et d’indécence morale est développé par de puissants lobbies et réseaux mafieux au cœur du capitalisme qui cherchent son hégémonie, c’est-à-dire à assurer les conditions politiques de l’imposer au reste du monde entier. Le capitalisme à ce stade impérialiste a dégénéré en un système puissant d’aliénation, de détérioration de toutes les valeurs qui honorent la vie de l’être humain et fondent sa dignité de créature suprême. Jamais l’humanité n’a été aussi proche de sa négation.

L’animalisation de l’humain

Ayant déclaré Dieu mort et le sacré avec, le corps humain devient objet de manipulations génétiques, le corps de la femme est dénudé, l’homosexualité est sans entraves, le mariage gay et le phénomène transgenre établis, l’adultère admise et organisée, la pédophilie gagne en légitimité, la zoo-sexualité attendant son tour. Cette perversion de la sexualité humaine rabaissée au stade de l’animalité vise à disloquer la cellule familiale, base de la société humaine.  L’homme est dévirilisé, féminisé.  Quant à la femme, noyau central de l’unité, elle est la cible principale à isoler et à fragiliser par des programmes soit disant d’émancipation qui la poussent à s’insurger contre toute domesticité, jugée infériorisant, à toute autorité maritale supposée aliénante, à dénier porter la vie pour conserver la jeunesse de son corps. Elle est ainsi libérée pour être soumise, désormais individu parmi d’autres individus, au contrôle de l’Etat capitaliste civilisateur et à la merci du marché universel en tant de produit.  

La forte pression que l’idéologie moderniste à l’occidental exercée sur elle, pousse la femme à l’instabilité matrimoniale, particulièrement en milieu urbain, l’expose au célibat féminin prolongé, aux aléas de la migration internationale, à la prostitution dans le pire des cas. Le but de toute cette stratégie est de désorganiser ainsi le mode de reproduction que constitue la cellule familiale dont le couple est le noyau, d’anéantir les cultures sociétales en les privant de leur âme, c’est-à-dire de l’amour et de la concorde au sein du ménage, de la paix dans les familles.

La ligne rouge franchie, le seuil de tolérance dépassé

Tant que ce phénomène de l’homosexualité et d’autres similaires étaient vécus dans la discrétion intime et dans la marge par un petit nombre, les sociétés africaines les voyaient comme des formes pathologiques dont certaines étaient l’objet de traitement psychologique et de suivi familial pouvant donner des résultats de réintégration sociale. Cela était rendu possible d’autant que les familles et parents des concernés vivaient en parfaite harmonie avec les règles de la communauté. Une certaine tolérance existait au lieu du rejet systématique ou d’un châtiment infligé.

Les sociétés africaines n’ont donc nullement de leçon à recevoir de l’Occident s’agissant de tolérance et de respect des droits de l’individu et des minorités. Nos traditions ignorent l’institution et le régime d’incarcération de la personne humaine. Les fautifs dans un royaume trouvaient refuge dans les régions et pays voisins. Généralement même les malades mentaux sont laissés libres de leurs mouvements dans les villages par respect pour leur statut d’être humain.

Mais aujourd’hui, le nouveau contexte fait que le problème a changé de nature et d’échelle. Il ne s’agit plus de question de droit des minorités et de tolérance, mais d’une violation du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, d’une agression de leurs cultures, d’une menace réelle imminente sur leur existence. L’enjeu est crucial car le phénomène LGBT et tous les courants conservateurs racistes, anti islamiques, antireligieux, ont conjugué leurs forces pour former une vaste organisation, une internationale de la dégradation de l’humain, soutenue par des puissances d’argent, d’influence et de pression de par le monde. Nous sommes dès lors en face d’une stratégie cynique d’anéantissement des lois et règles qui président à l’organisation et à la vie des sociétés et des communautés humaines.

L’objectif est d’imposer à ces dernières un nouveau mode de vie désagrégateur de leurs identités, une menace grave de dissolution des valeurs fondatrices de leur humanité. Le combat devient frontal, radical, sans concession possible. Les gouvernements occidentaux et des multiples institutions internationales bailleurs de fonds influents utilisent le chantage financier ou politique pour faire légaliser et faire dérouler l’agenda LGBT partout. Mais ils poussent ainsi les populations à travers le monde à se radicaliser contre et à avoir des réactions spontanées d’auto-défense. L’agenda LGBT plonge ainsi le monde dans une spirale de haine et de violences, dans une nouvelle époque de la radicalité, du désordre, de l’irréconciliable. Le choc des civilisations est au cœur de l’actuelle mondialisation au moment où elle rend possible l’unité de tous les hommes.  C’est pourquoi les peuples de l’Occident qui y souffrent  et ceux des autres parties du monde doivent faire jonction en une internationale des peuples pour la sauvegarde de l’intégrité de l’humanité, des cultures et de l’écologie de notre planète.

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Le droit de défendre notre communauté  

L’hégémonisme culturel occidental surestimant sa puissance militaire et imbu de sa supériorité raciale, aveuglé par son arrogance, va surement se compliquer la tâche en sous-estimant le caractère indestructible de la spiritualité et de la sagesse des peuples africains et du monde. Il agit de manière belliqueuse, punitive sur un terrain beaucoup plus résistant que celui de la guerre économique, des sanctions financières ou des interventions militaires. Cet hégémonisme occidental anglo-saxon attaque les autres sociétés du monde là où ces dernières sont le plus fort, là ou précisément lui, est le plus faible, le niveau dense de la culture spirituelle. Celle-ci en effet s’appuie en Afrique sur de solides armatures sociales lignagères et familiales articulées en réseaux interconnectés sur tout l’espace continental africain. La résilience observée des sociétés africaines tient ainsi de la superstructure culturelle forte, entretenue par les cérémonies et rituels d’appartenance et d’identification et par les alliances sociales consolidées et les solidarités horizontales élargies.

La sphère culturelle africaine concentre toutes les forces et toutes les réponses accumulées des communautés sur la longue durée, sur le temps immémorial de civilisation. La culture de nos peuples possède une zone du centre protégée, une mémoire collective, un foyer de   l’intangible et de l’ineffable. Cette zone de tension spirituelle inaccessible rend la résistance culturelle indestructible et la reprise par les peuples dominés de l’initiative historique. C’est lorsque la connexion s’établit entre le mouvement social d’émancipation politique et cette source mémorielle cumulative d’énergies sacrées, que s’éveille alors le génie culturel d’un peuple en une force matérielle puissante de renouveau collectif. C’est précisément le génie culturel africain qui inspire le nouveau leadership intellectuel et politique panafricain pour donner aux communautés africaines remembrées, la direction historique de leur émancipation intégrale.

Le devoir de résistance collective

L’époque de la mondialisation et de l’hégémonisme capitaliste libérale, est précisément l’époque du droit naturel des peuples à disposer d’eux-mêmes, la grande époque des luttes pour l’indépendance politique effective, la souveraineté culturelle sacrée des peuples et nations du monde. La tâche historique sans précédent impose alors de remettre en cause radicalement la voie désastreuse de la dépendance néocoloniale.

Il s’agit d’écarter les dérives et les formes de décadence morale et marchande du modèle culturel occidental hégémoniste et de reformuler un modèle de développement endogène auto-centré. Celui-ci organise l’exploitation profitable de nos propres ressources naturelles, s’appuie sur l’expertise de nos élites intellectuelles, religieuses et morales, techniques, artistiques et savantes. Il est nécessaire et impératif en cela, de s’adosser aux valeurs africaines de respect sacré de l’humain, de la famille et de la communauté, de toute la création.

Ces valeurs de dignité et d’honorabilité humaine qui fondent les cohésions et les solidarités doivent bien entendu prendre toute leur place dans le combat des mouvements sociaux et des institutions de veille citoyennes, dans les sphères politiques, étatiques et gouvernementales, dans les cadres communautaires, les espaces confessionnels, spirituels et religieux, dans les combats citoyens de la jeunesse, des femmes, des travailleurs de toute catégorie. Ils doivent être bien entendu dans tous les processus éducatifs et donner vitalité à des contenus culturels conformes à l’histoire, aux aspirations et à la résistance organisée des peuples africains.

[1] André Gide 1897. Nourritures terrestres.

[2] Paul Valery 1926 Narcisse

[3] Friedrich Engels (1974). L’origine de la famille, de la propriété privée et de l’Etat. Paris : éditions sociales, p.185.

[4] Le Journal le Monde du mercredi 8 décembre 2021, Comment les inégalités rongent la planète.

[5]  George Balandier. (2000). Le grand système. Paris. Éditions Fayard:  p.106.

[6] Balandier 2000,, p 106-112.

[7] Balandier 2000, ibidem







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