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Une « Maladie D’elÉphantiasis » Pour Pays Sous-dÉveloppÉs

Une « Maladie D’elÉphantiasis » Pour Pays Sous-dÉveloppÉs

Historiquement conçue comme un antidote contre le Pouvoirisme, in fine, la chose s’est révélée, un exercice de désossement de la politique au sens premier du terme et un frein chaotique à tout élan de Développement. Oui désossement, discréditation de la politique qui n’a pour finalité que le bienêtre des citoyens et la convivialité dans la Cité, pendant que l’Alternance mécanique aiguise plus d’appétits pour l’accès au « Pouvoir » par un foisonnement de partis politiques, divise et favorise les intrigues et éloigne de la noble finalité de la « politiké ». C’est pourquoi, la piste électorale en Afrique est toujours congestionnée au point qu’on ait parfois besoin de recourir à des subterfuges eux-mêmes jugés anti- démocratiques (différentes formes filtres).

Ainsi les tensions et crises électorales ante, in situ et posté, permanentes, qui comme cette maladie handicapante d’Eléphantiasis, déforment , retardent l’ évolution du métabolisme de Développement économique, social et culturel des pays sous développés qui ont pris goût à ce gros traquenard (Alternance démocratique) qui nous a été posé par la France- Afrique, pour nous divertir et au pire nous nous mettre sous anesthésie. Les débats en cours sur la limitation des Mandats, économiquement stériles et distractifs et potentiellement périlleux, socialement et politiquement, car essentiellement portés par de porte-serviettes de lobbies extérieurs ou de Consultants-charlatans, manipulateurs, en sont une parfaite illustration du danger du Démocratisme alors que les enjeux sont tout autres.

Aucune place n’est laissée aux programmes économiques encours, sur leur pertinence ou non, sur les acquis à consolider pour aller de l’avant sur les perspectives ou offres nouvelles mais plutôt des intrigues de part et d’autres autour du « pouvoir », des hallucinations et délires autour du « gâteau national ». Ces tensions et crises autour des mandats sont donc plus que toutes autres choses, révélatrices d’immaturité politique et de perception dévoyée de la Démocratie qui n’est ni exclusivement politique, ni une propriété privée pour politiciens et moins encore une fin en soi mais plutôt un modus vivendi, entre autres, de vie en société.

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Attention, le long traumatisme historique subi par les peuples Africains (Esclavage, colonisation) et le retard économique inhérent, ne doivent jamais nous empêcher de réfléchir pour nous-mêmes pour saisir les grandes dialectiques qui sous tendent l’évolution des choses et du Monde. Dans ce cadre il est impérieux de bien lire le lien entre Développement et Démocratie. Dans cette vaine il est aisé d’affirmer que nulle part au Monde la Démocratie n’a précédé le Développement. La France berceau de la Démocratie (Révolution 1789), l’Allemagne ( premières conférences sur le Droit du Travail, 1792) étaient déjà Développés avant de se jeter à l’aventure de la Démocratie qui partout a été un exercice de sauts d’étapes, ponctué de chutes.

Partout donc la Démocratie est intervenue comme cerise sur le gâteau du Développement, sauf pour l’Afrique que ses vieux objecteurs de conscience et suppôts veulent faire tomber dans l’illusion que la Démocratie est le moteur du Développement. Et pour leur bonne cause quand ils nous forgent une Démocratie, synonyme de liberté d’entreprendre, ouverture des Marchés alors que les moyens sont concentrés entre leurs mains, de liberté de circulation des personnes , des biens et services mais dans un sens unique ( Nord- Sud) , de mise en touche des Etats des secteur marchands et même de la production alors qu’en Afrique l’Etat répond de tout. L’Afrique doit également prêter attention pour réussir son Développement à la dialectique entre Démocratie et son versant naturel le Désordre, pour se rendre compte que les pays les plus performants économiquement et socialement aujourd’hui (chines, dragons noirs, Ruwandas) ne l’ont pas été grâce à la Démocratie libérale libertine.

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Au Sénégal ce qui donne substance au débat trop prématuré sur la possibilité ou non d’un troisième mandat pour le Président Sall, c’ est encore moins la Constitution qui est sans ambiguïté sur une telle éventualité, aussi bien dans le contenu de l’Article 27 et dans la légistique de celui-ci et ce nonobstant les nombreuses « VARS » auxquelles les contempteurs s’empressent d’exposer dans les Réseaux sociaux , VARS qui appellent d’autres références non juridiques ou même politiques, que l’empressement d’accéder au banquet de la République et au « gâteau national » et non un attachement à une Démocratie (absente dans les pratiques de tous les jours). L’intérêt national, celui du Sénégalais lamda, n’est pas non plus dans la violence, le discours séditieux, le non respect des Lois et des institutions que le peuple s’est librement donné, préoccupé qu’il est par la paix, l’impact de la finalité de l’Action politique, le bilan.

Par contre ce qui pourrait rendre intéressant et utile un tel débat pour notre pays et pour notre Démocratie est qu’on ramène celui-ci, à une confrontation de programmes, à un débat d’idées et non de personnes comme c’est le cas depuis 10 ans durant lesquels, toute opposition confondue n’ a dévoilé aucun programme alternatif si ce n’est de sabrer et de jeter aux orties tout ce que fait le Président Sall et sa coalition, et Aujourd’hui face à un bilan plus qu’éloquent, l’on tente de franchir le Rubicon, forcer le destin par des intrigues, des tentatives désespérées de manipulations, d’affabulations et de subversion dont le cas échéant, meneraient droit au chaos.

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Qu’Allah (SWT) veille sur notre pays et nous préserve, de Satan et de ses suggestions, de ses affidés et pour ce nous devons tous retenir que nous avons une Démocratie majeure, éprouvée par le temps, à ne pas vendanger à l’autel de la surenchère des chimères politiciennes, qu’en République l’homme propose, le Droit dispose et en Démocratie l’homme propose et le peuple dispose par les urnes et non la Rue. La doctrine en Démocratie est que le peuple est souverain et il s’exprime toujours par les urnes et qu’en cas de crise, il faut savoir retourner au peuple ce qui appartient au peuple : l’arbitrage en tout.







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