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Ode À La Joie Pour Un SÉnÉgal Nouveau

Ode À La Joie Pour Un SÉnÉgal Nouveau

L’heure est-elle aux supputations ? L’heure est-elle aux logorrhées ? Cette heure que nous vivons au Sénégal, terre de nos aïeuls, n’est plus à la politique. Non plus dédiée à la caste des politiciens, cette espèce se nourrissant des sarcasmes de la vie de la cité.

Les législatives de 2022 ont eu leur lot de désillusions et de happy few. L’heure est venue de dire que le temps des promesses et des excuses est révolu ! L’heure est à l’amour ce que le temps est aux victoires électorales où naîtrait une cohabitation incertaine et des lendemains enchantants et désenchantants.

Décidément le Sénégal et la politique ne font qu’un corps homogène amoureux. Par essence, le Sénégalais kiffe la politique comme le bébé tète le sein de sa mère. Nous sommes tombés dans la soupe politique comme ruisselle naturellement l’eau de pluie, notre joie et notre malheur. Qu’il n’en déplaise aux aigris, aux jaloux, le Sénégal, terre de métissage et de condensé ethnique, est-il une bénédiction voire une exception ? Le fou du village, heureux et convaincu de détenir un savoir inné, dirait oui. Ce Sénégal-là est une île de paix entourée par le chaos risquant de le consumer. Armes à la main et non tête engoncée, nous avançons tel un homme à la quête de ce développement qui nous a tant échappé depuis le soleil des indépendances.

Nous aimons ce pays, terre de la Téranga, cette hospitalité légendaire depuis les temps immémoriaux, du royaume du Sénégal à la République du Sénégal. République, terme qui vaut ce qu’elle vaut même s’il est indigne de notre culture à nous tous. République et démocratie, des termes exportés et travestis par quelques fils, félons d’Afrique. Ô oui, l’Afrique, terre de Lucie, mérite mieux. Elle vivait mieux avant l’arrivée du colon. Les racines de la colonisation, cette pseudo-mission civilisatrice est dans notre peau de soi-disant civilisés et nous hante encore. De Cheikh Anta Diop, illustre fils d’Afrique qui disait », quand la science coulait dans la vallée du Nil, l’Europe était dans la barbarie ».

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Qu’il nous plaise de dire, le temps des cerises oups des promesses électorales voire mondaines et des excuses est fini ! Place au travail ! Place à l’amour que nous portons par-devers nous ce beau pays de femmes et d’hommes intègres ! Même si tant va la calebasse, elle se cassera en miettes un jour ! Ce qui se dit et peu nous chaut ! Haro sur les oiseaux de mauvais augure ! Haro sur les corbeaux couvrant de leur bec ce chant guttural annonçant la fin tragique de l’homosenegalensis !

Une stabilité politique insolente, une belle jeunesse, du pétrole, du gaz, du zircon, des terres arables à perte de vue et tutti quanti ; un espoir qui fait tant vivre et renaître en chacun de nous cette espérance tant rêvée et des envies d’ailleurs. Que 2024, l’année de l’élection présidentielle, ce lointain et en même temps proche horizon nous couvre de son manteau de mansuétude et de joie, sous le regard complice du Seigneur.

De Léopold Sedar Senghor à Macky Sall en passant par Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, gaccé ngalama et place à une renaissance du Sénégal, lavé de toutes ses souillures. Vivement l’ode à la joie pour un nouveau type de politique dans une société éprise de justice, de dynamisme économique, d’éthique et de liberté. Uni et indivisible sera le Sénégal ad vitam aeternam.







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