Les féministes, si promptes à nous servir leurs opinions sur tous les sujets concernant leur condition, ont snobé particulièrement Adji Sarr. Pourquoi ? Elles seules savent !
Et pourtant, elles n’avaient guère raté l’ancien journaliste de Jeune Afrique Yérim Seck accusé de viol par une jeune dame. Les féministes avaient validé tout ce que cette fille leur avait raconté à propos de ce rendez-vous dans une auberge qu’elle avait honoré sans entrave. Y’en a même parmi elles pour dire, redire et écrire sur le récent mariage de Yérim avec la très belle journaliste de 2sTv.
C’est comme si elles choisissaient les sujets à débattre sur la place publique. Comme si elles avaient peur des représailles de gens puissants comme les politiciens et les religieux. Quand il s’agit de journalistes, alors là c’est la curée. Elles ne se donnent aucune limite.
Ces temps-ci, nous constatons tous une forte recrudescence des violences faites sur les femmes. L’une d’elles a été éventrée pour avoir demandé le divorce ! Le tollé auquel l’on s’attendait n’a pas eu lieu. On les entend plutôt sur les postes à pourvoir dans les listes paritaires.
Le sort des femmes, surtout rurales, les préoccupe que très rarement. On a comme l’impression que les journalistes ont bon dos. On n’entend plus, on ne lit plus les deux sœurs qui envoyaient des piques à notre Kàccoor qui ne rate jamais les féministes opportunistes en diable.
Au-delà des féministes qui ne mènent que des combats d’arrière-garde, indignons-nous à leur place sur les violences faites à nos pauvres sœurs. Quoi qu’elles aient pu faire ou subir, c’est en compagnie de mecs pour le plaisir ou pour la violence. Elles ne doivent pas être les seules à pâtir de ces violences conjugales assez fréquentes maintenant. Des relations débutées dans le glamour et le bonheur finissent dans la violence inouïe. Il y a eu des morts d’hommes et malheureusement de femmes pour désunir et séparer des couples. Ce qu’on pouvait éviter bien entendu si le mec gardait toujours le sang froid pour quitter la table quand l’amour n’est plus servi.
Perdre la vie pur avoir demandé le divorce, ce n’est ni raisonnable ni compréhensible. Si pour s’unir on va à la mosquée et pour se séparer on va au tribunal, il faut qu’on nous fixe sur notre sort.
Existe-t-il des espaces de droit musulman et des espaces de droit moderne ? Il faut nous préserver de cette double juridiction qui ne dit pas son nom dans ce pays. Qu’on nous applique la Charia ou le droit moderne ainsi nous saurions sur quel pied danser… Car, tolérer des enclaves de non droit ou de Charia dans ce pays c’est reconnaitre la faiblesse de l’Etat.