Décapitation. Dégagisme. Tel l’endroit et l’envers d’un pétrodollar from Sénégal, monnayé dans un artifice d’African business, fluctuant sur les propos d’un discours contextuel, ponctué par la bénédiction constitutionnelle, elle-même validée par le OUI référendaire populaire, le 20 mars 2016.
Comme dirait l’autre, il n’y a pas de truands, mais que des naïfs.
Comme toujours, le candide tombe dans le panneau, roulé dans la farine, manquant tel un neveu de rameau de Diderot, d’analyser les âmes, les prédications morales, le discours politique, les extases sensorielles, intègrant émois, libertinages, coquetteries et bien sûr les non-dits. Tels ces intérêts, enfouis dans l’omission des ambitions coupables.
On ne refait pas le monde. On découvre ou redécouvre le connu. Un air de déjà vu, que seul l’inconnu noie dans le cathéter de sa transmission normative.
Qui d’autre en a le pouvoir que l’incertitude ? La vie n’est pas un poker menteur, même si le full bluffe souvent, comme en politique, où la règle du jeu, se conjugue en mode combinaisons, en variables et vérités du moment.
Et que contrairement au Poker, particulièrement en Afrique, et le Sénégal ne fait pas exception, le pré-carré royal s’arrache les quintes, sur un format quinquennal renouvelable à souhait.
On ne devient pas Président en Afrique, pour redevenir ordinaire, tel le citoyen, qui a perdu par extraordinaire, le sens critique de son choix.
N’est-il pas plus question pour lui, de dégager plus, que de tracer les lignes cohérentes du changement optimal ?
A chacun, sa façon de voir et de procéder en conséquence. Sauf, qu’il est bon aussi, de ne pas tomber dans les travers de la radicalisation, quand bien même, cette dernière serait théorisée par ailleurs.
L’Etat, monstre froid, est un mythe. Une intelligence, certes plus mécanique qu’émotionnelle, mais une intelligence qui garde tout de même, toujours á l’esprit, que seules les richesses transformatrices suppléent les recettes fiscales et douanières.
Encore heureux, que la douane sénégalaise n’ait pas été gangrénée, par la politisation des impôts et domaines.
C’en aurait été cuit.
Pour le moment, le pétrodollar n’est qu’une vue de l’esprit, et ce n’est pas demain, comme le dit le Macky, que nous en disposerons en pagaille, pour en dépenser à gogo, à Dubaï, Ibiza ou Dakar City.
Alors, soyons sereins, et faisons preuve de plus de lucidité, pour que les investisseurs et emprunts étrangers, ne perdent pas confiance en nos capacités, à toujours solutionner non contradictions.
Ce ne sont pas les possibilités et valeurs qui manquent. Il est vrai que le Macky n’a plus les lumières de feu Ousmane Tanor Dieng, qui fut pour lui, ce que Dansokho a été pour Wade. Nous voilà orphelins d’eux. Que Ramadan et Carême nous ramènent à la raison.