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Opinions, Idées et Débats des Sénégalais

Quand La Plume Transcende La Violence

Dans les tourbillons tumultueux de notre époque, où la censure et la répression dansent une valse sombre, une étincelle de lumière a jailli, irradiant l’horizon d’un débat intellectuel d’une majesté rare. Tel un ballet céleste, de grands écrivains sénégalais, tels des poètes alchimistes, des maîtres de la plume virevoltante, se sont élevés avec élégance et éloquence dans leur tribune exquise, baptisée « Cette vérité que l’on ne saurait cacher ». Sous les plumes envoûtantes de Boubacar Boris Diop, Felwine Sarr et Mbougar Sarr, les mots ont vibré avec une incisive justesse, dénonçant les dérives d’un pouvoir mackyavélique qui ne cesse de semer les graines noires de la discorde et de la violence dans notre pays meurtri. Leur prose acérée a résonné telle une symphonie de vérités enfouies, traversant les terres et les cœurs, suscitant à la fois l’admiration et la controverse.

 

Dans l’arène turbulente où la violence verbale et physique s’entrechoque, où les idées se jettent en une bataille acharnée, il est enivrant de contempler le triomphe du verbe. Le débat qui a pris vie, tel un carrousel de pensées enchevêtrées, s’est paré d’une profondeur abyssale et d’une élévation intellectuelle. Yoro Dia, tel un oracle émanant de la présidence, a répliqué avec une dialectique acérée, déclarant que « le texte de Boris, Felwine et Mbougar est une déclaration éminemment politique, pour ne pas dire fondamentalement partisan ». Mais face à ses critiques acerbes, Serigne Seye, tel un phare de sagesse, a brandi ses questions comme des épées étincelantes, demandant : « Pourquoi priver ces trois écrivains du droit de révéler leur avis ? Pourquoi les empêcher de prendre part à la joute des idées ? » Tel un éclair de lucidité, il a affirmé que « Boubacar Boris Diop, Felwine Sarr et Mouhamed Mbougar Sarr, en refusant d’étouffer cette vérité troublante, ont accompli leur mission d’alerte ». Ainsi, les positions antagonistes ont révélé la volonté indomptable des intellectuels sénégalais de dialoguer, transcendant les tempêtes d’opinions, telle une constellation d’éclats de pensées.

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En cette période où le Sénégal se débat dans les tourments de la violence, il est primordial de célébrer la danse délicate de ce débat d’élite, tel un flamenco de plumes éthérées et gracieuses. Il est rare d’assister à un échange d’idées d’une telle finesse, où se mêlent harmonieusement la réflexion profonde et le respect mutuel, telle une symphonie d’intelligence en parfaite harmonie. Les mots des écrivains se sont dressés comme des boucliers pacifiques, des lames d’une guerre pour la vérité et la justice, démontrant que la puissance des mots peut surpasser celle des poings. Ainsi, Edward Said, l’intellectuel et critique littéraire palestino-américain, nous rappelle solennellement le devoir sacré de l’intellectuel, qui n’est point de lancer des pierres aux forces de l’ordre, mais plutôt d’illuminer les consciences et d’ouvrir des horizons infinis. Tel un alchimiste de la pensée, l’intellectuel sonde les tréfonds des causes de la violence, offrant des analyses critiques, édifiant une société plus équitable et pacifique, tel un opéra de fraternité.

 

Honorons donc la noblesse de ce débat, où s’affrontent les camps de Boris et de Yoro, et rendons hommage à la puissance transcendante des mots, ces joyaux linguistiques capables de transformer les âmes et de panser les maux, telle une épopée lyrique sur les lèvres de l’humanité. Que soient loués, chers intellectuels de tous horizons, pour cette joute verbale qui transcende les tourments de notre époque ! Érigeons cette fresque enchanteresse, où l’esprit voltige en des arabesques de pensées flamboyantes, embrasées par l’éloquence des mots et la clarté des idées. Que cette symphonie mélodieuse demeure à jamais gravée dans la plus secrète mémoire des hommes, tel un cantique d’intelligence et d’émancipation.

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Merci ! Jokandjal ! Jerejef chers brillants intellectuels d’avoir stimulé nos esprits !

Seydoux Diouf est étudiant en science politique à l’UCAD.







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