Pourquoi vous craignez la candidature du président Ousmane Sonko ?
Nous sommes prêts à le catapulter à la tête du Sénégal en 2024, et personne ne peut nous empêcher de le faire inchallah.
La seule raison valable de vos craintes est : «la peur des lendemains de votre gestion calamiteuse, clanique et violente, émaillée de corruption, de détournements et de crimes impunis» (Ousmane Sonko, lettre à la Communauté internationale).
Les menaces et la répression aveugles ne feront jamais reculer les patriotes debout et engagés sur de nouveaux outils de démocratie, malgré les crimes et forfaitures contre les membres du parti Pastef.
Les tentatives d’élimination de Ousmane Sonko à la Présidentielle, en s’appuyant sur des futilités judiciaires, relève d’un jeu à la roulette russe. Ce jeu funeste ne constitue pas un passage de salut pour l’avenir du Sénégal ainsi que le vôtre, Monsieur Macky Sall.
Nous n’accepterons jamais cette injustice.
Ousmane Sonko est notre espoir, notre candidat. Seul le peuple électif dispose de la légalité et de la légitimité pour choisir son président de la République. Ce pouvoir n’est absolument pas détenu par une quelconque légitimité institutionnelle dans un pays sain. Vouloir opposer à ce peuple vertueux et silencieux de choisir librement son dirigeant relève de la dérive autoritaire, déjà empruntée par Macky Sall depuis son élection à la tête du Sénégal.
La volonté populaire est un vecteur constructif de la paix et du développement économique et social. Pensons la manière de construire la société, plutôt que de jouer une population contre une autre. Nous devrions mener une réflexion saine sur les conditions et la pratique du pouvoir en démocratie, celle par laquelle nous pouvons construire une Nation solide, plutôt que de jouer à l’ostracisme contre un homme.
Nous devons également repartir d’un questionnement sur la pluralité sociale sans laquelle la question du dialogue démocratique au fondement du pacte social et républicain ne peut être visiblement observée. L’exercice démocratique repose principalement sur cette pluralité sociale irréductible, qui conduit à une fabrique constante de paix sociale.
Une classe politique ringarde, dominée par la rancœur et la haine contre Ousmane Sonko, oublie trop volontiers que la vie démocratique exige des conditions d’exercice et repose sur des positionnements subjectifs.
Les partisans du «système corrompu» de s’arroger le monopole de la représentation populaire, pas même la majorité elle-même. Quand un homme comme Idrissa Seck, ce membre du «système corrompu», avec ses versets sataniques, de s’arroger d’une légitimité, se prêtant en donneur de leçons, nous rions sous cape. Quand des hommes flétris comme Khalifa Sall et Barthélemy Dias, dépoussiérés par la spirale électorale de Ousmane Sonko, retournent au «système corrompu», nous comprenons mieux le jeu. Il faut, par ailleurs, se rapporter à la lecture «top down» de la gérontologie pour comprendre l’articulation du «système corrompu» composé dans sa majorité de personnes âgées, dépassées, hors d’âge, nourrissant des théories politiques ringardes.
Seul le droit constitutionnel à la résistance nous délivrera de tout ce mal qui ronge nos sociétés.
Arouna SADIO
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