La Direction Générale des Élections (DGE), une administration du ministère de l’intérieur, refuse d’exécuter le verdict du tribunal qui ordonne la remise des fiches de parrainage au candidat à la candidature O. Sonko. C’est du jamais vu, mais c’est la triste tragi-comédie qu’impose au Sénégal le régime finissant de Macky/APR/BBY.
L’Etat hors la loi pratique sans gêne la tactique du voleur qui crie au voleur par ceux-là même qui ne cessent de tympaniser le peuple mobilisé en assénant les formules « force restera à la loi » et « les décisions de justice seront respectées » (sic!) qui se retournent maintenant contre eux.
La rétention administrative illégale des fiches de parrainage de Sonko est manifestement partie prenante d’une stratégie provocatrice et de sabotage du parrainage citoyen parce que la sonkorisation est devenue une démonstration du rejet total du régime libéral néocolonial par le peuple.
En effet le sabotage est consécutive de la peur que le parrainage soit une préfiguration du raz de marée patriotique dans les urnes qui s’annonce pour février 24. La provocation est la recherche du chaos prétexte à la renonciation de la renonciation à la troisième candidature.
Pendant ce temps, le pays vit dans l’attente des fiches de Sonko, voilà pourquoi on entend partout que « Sonko mo téyé parrainages yi » (Sonko retient les parrainages).
Voilà pourquoi, tout en agissant pour faire respecter la décision de justice qui annule la radiation arbitraire de Sonko, le camp patriotique doit lancer les parrainages de ses candidats à la candidature de Sonko qui ont retiré les fiches de parrainages.
Le parrainage des candidats à la candidature de Sonko est objectivement le prolongement nécessaire de la sonkorisation et un moyen d’élargir en l’approfondissant la liaison militante et la mobilisation du peuple par le camp patriotique.
Il faut donc poursuivre par le parrainage des candidats à la candidature de Sonko la sonkorisation pour dénoncer l’arbitraire ubuesque de la DGE et aider le pouvoir judiciaire à retrouver son indépendance et assumer ses responsabilités historiques dans la lutte contre l’État hors la loi.
L’appel non suspensif devant la Cour Suprême et le Conseil Constitutionnel seul légalement habilité à valider les candidatures sont les deux étapes à franchir pour gagner la bataille de la candidature de Sonko et celles des candidats à la candidature de Sonko.
L’exigence politique du moment est que toute cette procédure à la fois judiciaire et politique doit être accompagnée de la mobilisation générale pour les parrainages citoyens et populaires des candidats à la candidature de Sonko qui sera prolongée, une fois les fiches obtenues, par le parrainage citoyen de Sonko.
Il appartient au camp patriotique et à Sonko lui-même de définir au moment opportun le dispatching des parrainages des élus.
Une fois que le Conseil Conseil Constitutionnel aura validé les candidats devant aller à l’élection présidentielle du 25 février 2025, c’est alors et seulement alors que la camp patriotique et Sonko lui-même se rassembleront tous derrière Sonko ou le candidat désigné pour battre dans les urnes les candidats du régime vomi APR/BBY et les candidats de l’alternance dans le cadre du système néocolonial.
C’est ce qu’attendent les milliers de détenus politiques, les familles endeuillées, le peuple victime des prix insupportables, de la famine rampante, du logement inaccessible, de l’école sabotée, de la santé abandonnée, de la dette intolérable, de la corruption banalisée, etc.
Malgré l’acharnement répressif de l’État hors la loi, la victoire est au bout de l’effort stratégique et tactique porté par l’alternative patriotique panafricaine qu’incarne le camp patriotique et O. Sonko.
25/10/23
Diagne Fodé Roland