Dans le sillage des sionistes, les impérialistes US/UE et leurs médias ont tenté en vain de salir la contre offensive militaire de toutes les composantes de la résistance nationale palestinienne par les mensonges de « bébés juifs éventrés et décapités » qui rappellent les déjà vu des « couveuses arrachées par Saddam Hussein » ou « les armes de destruction massive », « le massacre de Timișoara par Ceausescu », « le massacre de civils par Kadhafi », « l’épuration ethnique par Milosevic », etc.
L’Occident impérialiste US/UE, qui a parrainé la naissance de « l’État juif » et couvert les massacres et l’épuration ethnique et religieuse de 1948, de 1967 et 1973 ainsi que les implantations de près de 600.000 colons par l’État sioniste, brandit maintenant le « droit à la revanche d’Israël » contre les 2 millions 300 milles Palestiniens descendant des réfugiés de 1948 enfermés dans le camp de concentration de Gaza. La « revanche » sioniste consiste à noyer sous une pluie de bombes ce territoire de 360 km², à couper l’eau, l’électricité, la nourriture et les médicaments aux populations dont plus de 50 % d’enfants.
Et voilà que ces « civilisés » sionistes qui définissent les palestiniens comme des « animaux » bombardent les hôpitaux, les ambulances, les maisons, les immeubles de Gaza y causant des milliers morts. C’est encore là une nouvelle signature du véritable objectif d’Israël : Éradiquer les Palestiniens pour voler leur terre soutenu par le vote de la France, du Royaume Uni, du Japon et des USA au Conseil de Sécurité de l’ONU contre les projets de résolution proposé par la Russie puis par le Brésil soutenus par la Chine visant à arrêter les bombardements macabres sur la prison à ciel ouvert qu’est Gaza.
L’Assemblée Générale de l’ONU par son vote exige aussi l’arrêt des bombes, notamment aux phosphores et l’accès à Gaza des convois humanitaires. Partout sur tous les continents les peuples prennent la rue pour dire stop aux criminels sionistes.
Pendant ce temps, les manifestations de solidarité aux Palestiniens sont littéralement interdites dans plusieurs pays européens, notamment en France. Les médias des pays impérialistes ne donnent la parole qu’aux sionistes et calomnient tous ceux et celles qui appellent à un cessez-le-feu.
Cette barbarie macabre est une seconde nature du colonialisme. Mais à la différence des « temps bénis de la colonisation », les tueries de masses des sionistes contre le peuple martyre de Palestine s’opère au vu et au su du monde entier avec l’appui des impérialisme états-unien et européens et sous le parapluie d’une armada US protectrice.
La complicité US et UE est accompagnée d’un mensonge centré sur « le droit d’Israël à se défendre et à se venger » en faisant payer collectivement à toutes la population de Gaza (nourrissons, enfants, femmes, vieillards, civils) l’échec à grande échelle des politiques niant l’existence du peuple palestinien consécutive aux accords d’Oslo, dits d’Abraham, à l’apartheid israélien, à la poursuite accélérée des implantations des colonies, à la corruption et aux tentatives de divisions des des organisations du mouvement national palestinien.
Sionistes et impérialistes cherchent en vain à justifier leurs crimes de masses, cette « shoa » en cours par leur offensive idéologique sur « la guerre au terrorisme » prétexte à la politique de la canonnière menée par les USA flanqués des impérialisme françafricain et eurafricain de l’Afghanistan, l’Irak, la Libye au Sahel (Mali, Burkina, Niger).
Fabriquer un « ennemi religieux, culturel, civilisationnel » pour préserver leur mainmise prédatrice et/ou détruire les Etats laïcs Afghan, Irakien, Libyen pour les livrer à leurs anciens mercenaires djihado-terroristes a été leur stratégie de maintien de leur hégémonie séculaire contre les pays, Etats, peuples, nations émergents que sont la Chine socialiste et la Russie bourgeoise.
La guerre est leur ultime politique spoliatrice pour tenter d’éviter leur inéluctable déclin et décadence parce qu’ils sont en passe de perdre la domination économique, scientifique et technologique. La politique de la raison du plus fort, qu’ils ont exercé jusqu’à récemment encore en désintégrant la Yougoslavie et en ramenant l’Afghanistan, l’Irak, la Libye à « l’âge de pierre » et en renforçant l’écrasement néocolonial de l’Afrique, bat de plus en plus de l’aile et accroît leur agressivité affolée.
L’impérialisme en crise de surproduction et de sur-accumulation n’a plus rien à offrir ni à leurs peuples, ni à l’humanité si ce ne sont les guerres, la misère, la colonisation et le fascisme.
Croyant avoir enterré définitivement la question nationale palestinienne, l’extraordinaire sursaut armé de la résistance palestinienne vient de briser la chimère de « la fin de l’histoire » palestinienne tout comme les rescapés du camp socialiste – Chine populaire, Vietnam, Corée du nord, Cuba socialistes- ainsi que les pays bourgeois de la Russie, l’Inde, le Brésil et l’Afrique du Sud, en un mot les BRICS bientôt élargis sont entrain de mettre fin à l’illusion de « la fin de l’histoire ».
La sauvagerie assassine d’Israël est le prototype même du fait historique et toujours actuel qu’« à mesure que le capitalisme englobe de plus en plus l’immense domaine colonial dans la sphère de son économie mondiale basée sur l’exploitation et la chasse au profit, l’histoire économique et politique des pays coloniaux et semi-coloniaux reflète, comme dans un miroir, tous les traits caractéristiques de la soi disant « mission civilisatrice et culturelle » du mode de production capitaliste et de l’ordre social bourgeois » (6ème congrès de l’International Communiste – 1928, édition Correspondance Internationale, P.226).
« Mission civilisatrice » de la colonisation consécutive du passage du capitalisme à son stade suprême impérialiste aujourd’hui mutée en « mission démocratique » prétexte aux guerres d’agressions des sionistes et des impérialistes contre les peuples. Leurs laboratoires et leurs relais médiatiques ont ainsi élaboré la théorie fumeuse attrape-nigaud des « régimes autoritaires contre les régimes démocratiques » qu’ils ne cessent d’asséner pour cacher la nature nazie du régime ukrainien.
Le même stratagème est usité pour « démocratie israélienne et Hamas islamiste terroriste » cherchant vainement à réduire le mouvement national palestinien à une dimension religieuse tout en se taisant sur la dimension religieuse fanatique du sionisme.
Ce faisant, ils cherchent à assimiler le Hamas, une des composantes du mouvement national palestinien, aux djihado-terroristes de Al Qaïda, Akmi, Al Nostra, Boko Haram financés par les pétro-dollars qui commencent à leur échapper et armés par eux.
Le Hamas, au-delà de son idéologie religieuse, n’est nullement assimilable aux djihado-terroristes, car si ces derniers sont « l’opium » (K. Marx) qui a servi l’impérialisme contre le communisme et les Etats laïcs, le premier en tant que composante du mouvement national palestinien est « le soupir » (K. Marx) du peuple palestinien en quête du droit à l’autodétermination. Précisons que la résistance palestinienne toute confondue assume dans l’unité le nouveau réveil de la lutte de libération nationale.
Le calvaire terroriste que fait subir le sionisme aux Palestiniens, notamment à Gaza, accélère la prise de conscience mondiale de la nature inhumaine de l’impérialisme et du sionisme. La shoa et « l’antisémitisme » sont une conséquence de la judéophobie et du fascisme européen. Il n’y a pas trace de tels phénomènes dans l’histoire en dehors de l’Europe dite civilisée et dont les classes dirigeantes se sont spécialisées comme donneuses de leçon à la terre entière.
Le terrorisme d’État israélien tout comme l’hégémonisme impérialiste sont de plus en plus démasqués par la réalité objective de leur nature bestiale inhumaine négationniste du principe fondamental de l’égalité en droit et en dignité des peuples.
La « démocratie » n’est qu’un paravent pour les monstruosités que sont le génocide et l’épuration ethnique et religieuse coloniale qui est le trait marquant fondamental du capitalisme en tant que système d’exploitation de l’humain par l’humain et l’oppression des peuples. Vider Gaza des réfugiés chassés par la Nakba de 1948 et la Nakxa de 1967 pour y installer des colons sionistes et s’emparer du gaz découvert au large de Gaza est le vrai but de guerre de l’entité sioniste israélienne.
Mais tout comme le Vietnam, la Corée, l’Algérie, l’Angola, le Mozambique, la Guinée Bissau et Cap-Vert, la Namibie et l’Afrique du Sud, Palestine vivra et vaincra.
30/10/23
Diagne Fodé Roland