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Pour Que Les Fruits Tiennent La Promesse Des Fleurs

Dans le théâtre ombrageux de notre conjoncture politique, un silence de plomb s’est abattu, provenant des couloirs du pouvoir, et enveloppant notre Sénégal dans un voile d’incertitude, tissant une tension palpable qui serre les cœurs de toute une nation. Ce silence devient d’autant plus préoccupant, qu’il semble que le président de la République n’affiche aucune urgence à cultiver la précieuse opportunité florale que le Conseil constitutionnel lui a tendue, un bourgeon à arroser avec soin pour faire éclore la démocratie dans toute sa splendeur. Ce mutisme, énigmatique et lourd de non-dits, pourrait bien être l’écho d’une soif inassouvie de pouvoir, un appétit vorace pour les dorures de la présidence qui, depuis l’ascension au sommet de l’État, n’a arrêté de dessiner les contours d’une gouvernance de tâtonnement et cousue de faux-pas.

Le partage du gateau est encore de rigueur

À l’autre bout du spectre, une constellation d’acteurs politiques, drapés dans les détours de l’opposition, semble jouer une partition discordante, où l’urgence démocratique se perd dans une cacophonie d’intérêts et de manœuvres d’opportunisme. Ces pseudos opposants, mus par des desseins politiques obscurs, laissent transparaître une réticence à embrasser la lumière crue des urnes, révélant ainsi une tragédie démocratique où la quête du pouvoir prend le pas sur l’appel de la démocratie.

Au cœur de cette atmosphère saturée de tension, le voile de silence drapé autour de la détermination d’une nouvelle échéance électorale par le camp au pouvoir, conjugué aux manœuvres stratégiques du camp adverse, intensifie l’anxiété collective et nourrit un terreau fertile à toutes les spéculations. Cette situation esquisse une période marquée par une incertitude politique vertigineuse, durant laquelle les fondations mêmes de la démocratie semblent ébranlées, confrontées à une introspection critique qui questionne leur nature profonde.

Servir mais pas se servir…

Dans ce théâtre d’ombres où se joue l’avenir de toute une nation, je dis « Kou lang ci dénkaané diambour, la nga ci nameu wakhoko, té bou say péxé soté, fogouma mou gueunal borom ndénkaané la ». Cette phrase, en peignant un tableau de la situation actuelle, traduite par l’idée de s’accrocher indûment à ce qui nous a été temporairement confié, et refuser de le céder quand le moment est venu, révèle une volonté obscure, une aspiration à se maintenir au pouvoir contre la volonté populaire en combinant ruses et subterfuges. Elle met en lumière, avec une précision cristalline, la situation présente : un acharnement à retenir ce qui devrait être, par devoir et honneur, remis en jeu, dénotant ainsi une ambition qui ne trouve plus d’écho ni d’aspiration au sein de la majorité populaire.

L’heure a sonné pour un réveil collectif, pour une prise de conscience qui transcende les divisions et rassemble les cœurs et les esprits autour d’un idéal commun : celui d’une nation gouvernée par la justice, le respect et la dignité. Le mutisme du pouvoir face aux souffrances du peuple ne peut être interprété que comme un signe de déconnexion, un symbole d’une gouvernance qui, ayant perdu le nord de sa boussole morale, navigue à vue dans les eaux troubles de l’autoritarisme.

Face à cette fresque politico-théâtrale, la voix du peuple doit s’élever, plus forte et plus unie que jamais, pour rappeler à ceux qui semblent l’avoir oublié que la souveraineté appartient à la nation, et non à ceux qui, par un caprice du destin, se trouvent momentanément à sa tête. Nous, peuple du Sénégal, sommes appelés à endosser le manteau de la responsabilité. Il est de notre devoir de faire jaillir la lumière de notre conscience collective sur les chemins divers et parfois obscurs que notre démocratie emprunte. Chargés par le poids d’un héritage ancestral, il nous appartient de tenir bon face aux épreuves, de rester inébranlables devant les tempêtes de l’adversité, pour forger notre avenir loin des contraintes qui cherchent à nous emprisonner dans l’immobilité.

Un miroir pour chaque Sénégalais

C’est au cœur de notre volonté unie, animés par le flambeau de notre engagement profond, que se dessine l’atelier de notre avenir. L’heure n’est plus aux murmures timides ni aux pas hésitants. Elle appelle à une mobilisation de l’esprit et du cœur, une levée en masse des âmes assoiffées de justice, prêtes à défier les tempêtes pour ancrer notre navire national dans le port sûr de la démocratie. Nous sommes les gardiens de ce phare, les veilleurs de cette aube qui peinent à percer les nuages de l’oppression et de l’ambition démesurée.

Que notre marche soit celle d’un peuple uni, traversant les déserts de l’indifférence et escaladant les montagnes de la manipulation, pour réclamer, avec la force tranquille des géants, le droit souverain de façonner l’avenir de notre terre. Que notre voix, portée par le souffle des ancêtres, résonne comme un tonnerre, déchirant le silence complice, pour annoncer l’avènement d’une ère où la volonté du peuple est la seule boussole qui guide nos dirigeants.

Dans ce combat pour le salut de notre patrie, chaque citoyen est appelé à être un guerrier de la lumière, brandissant l’étendard de la vérité et de la dignité, pour que notre Sénégal renaisse, phénix flamboyant, des cendres d’une crise qui aura testé la résilience de son âme mais jamais éteint l’éclat de sa démocratie.







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