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Substance Au-dela De L’apparence

Dans les méandres complexes de l’identité africaine, un phénomène persistant et insidieux se dévoile : le complexe d’infériorité envers les Blancs. Profondément enraciné et souvent enfoui dans le subconscient collectif des peuples africains, ce complexe se manifeste de manière subtile mais omniprésente, influençant divers aspects de la vie quotidienne, y compris la langue, la mode et les choix culturels.

1. Héritage Historique :

– L’esclavage, la colonisation et l’exploitation impérialiste ont laissé des cicatrices profondes dans l’histoire africaine.

– La subjugation et la domination par les pouvoirs coloniaux ont alimenté un sentiment d’infériorité envers les Blancs.

– Les stigmates de cette période sombre persistent encore aujourd’hui, façonnant les perceptions et les comportements des Africains.

2. Impact sur la Langue et la Communication :

– La linguistique reflète souvent les dynamiques de pouvoir et d’influence.

– Dans de nombreuses sociétés africaines, l’accent mis sur la maîtrise de la langue coloniale est perçu comme un signe de statut et d’éducation.

– La prononciation des consonnes, en particulier le « r » roulé, est souvent modifiée pour s’aligner sur les normes linguistiques européennes, renforçant ainsi le complexe d’infériorité.

3. Influence sur la Mode et le Style de Vie :

– La mode occidentale est souvent valorisée comme étant plus sophistiquée et moderne.

– Les vêtements traditionnels sont parfois relégués au rang de tenues folkloriques, tandis que les vêtements occidentaux sont arborés avec fierté comme symboles de progrès et de succès.

– Ce penchant pour l’occidentalisation de la mode reflète une quête de validation et d’acceptation par la culture dominante, renforçant ainsi le complexe d’infériorité.

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4. Érosion Culturelle :

– L’assimilation des valeurs, des normes et des traditions occidentales conduit souvent à une perte de l’identité culturelle africaine.

– Les pratiques et les croyances ancestrales sont parfois reléguées au second plan au profit de modes de vie importés de l’Occident.

– Cette dilution de la culture africaine contribue à perpétuer le sentiment d’infériorité envers les Blancs, en invalidant les propres richesses culturelles des sociétés africaines.

Le complexe d’infériorité envers les Blancs demeure un défi persistant dans les sociétés africaines, influençant profondément la manière dont les individus se perçoivent et interagissent avec le monde qui les entoure. Pour surmonter ce fardeau historique et culturel, il est impératif de promouvoir une fierté et une acceptation de soi fondées sur la reconnaissance et la célébration de l’identité africaine dans toute sa diversité et sa richesse.

Dans le tumulte constant de la sphère politique, une question surgit fréquemment : l’importance accordée à l’apparence et aux compétences communicationnelles d’un dirigeant. Alors que certains observateurs scrutent chaque tenue du Président de la République, analysant chaque geste et inflexion vocale à la recherche d’indices sur sa capacité à communiquer avec le public, d’autres adoptent une perspective plus pragmatique. Pour ces derniers, l’essentiel réside dans la capacité du chef d’État à remplir ses fonctions avec compétence et efficacité, indépendamment de son apparence ou de ses talents oratoires.

Dans cette optique, il importe peu que le Président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE soit paré des plus somptueux atours ou qu’il maîtrise l’art de la rhétorique au niveau des plus grands communicants mondiaux. Ce qui compte avant tout, c’est sa capacité à gouverner et à prendre des décisions éclairées dans l’intérêt supérieur de la nation. Son habillement et ses aptitudes en communication peuvent certes jouer un rôle dans la manière dont il est perçu par le public, mais ils ne devraient en aucun cas éclipser son travail substantiel et son engagement envers la bonne gouvernance.

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Ainsi, plutôt que de se perdre dans des débats superficiels sur l’apparence ou le style de communication du Président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, il convient de porter notre attention sur ses actions, ses politiques et ses résultats. C’est à travers ces prismes que sa compétence et son efficacité en tant que dirigeant doivent être évaluées. L’histoire regorge d’exemples de dirigeants dont l’apparence ou les compétences en communication étaient loin d’être exceptionnelles, mais qui ont néanmoins laissé une empreinte indélébile dans les annales de la gouvernance en raison de leurs réalisations tangibles et de leur leadership éclairé.

En fin de compte, la substance prime sur le style. Ce n’est pas la façon dont le Président de la République se présente qui définit son mérite, mais plutôt la manière dont elle exerce son pouvoir, prend des décisions et agit dans l’intérêt du peuple. En déplaçant notre attention des apparences vers les actions, nous pouvons réaffirmer l’importance de la gouvernance responsable et de la reddition de comptes dans la construction d’un avenir prospère et équitable pour tous.







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