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L’agenda Lgbt, Un Casus Belli

La guerre pour l’hégémonie culturelle mondiale

L’agenda LGBT a été élaboré sous l’instigation de lobbies maçonniques, de puissants groupes financiers organisés et de réseaux mafieux criminels influents dans tous les secteurs stratégiques, de l’économie, de la recherche et de la technologie, de la communication, de la géopolitique, de la sécurité, etc. Ces groupes ont réussi à prendre le contrôle de la direction historique du capitalisme libéral impérialiste dans ses différents centres d’initiatives et de décisions mondiales. Cette minorité dirigeante qui surexploite la planète au point de la menacer de destruction se présente désormais, selon Noam Chomsky (2020),[1]comme « les maitres de l’espèce ». L’agenda déroulé est une stratégie de réorganisation culturelle du monde dont l’objectif est d’assurer l’hégémonie politique de l’Occident sur les sociétés et nations non occidentales. Le but est de modifier la structure de base du fonctionnement de nos sociétés et d’atteindre leur intégrité en sapant les valeurs morales fondatrices des cultures et des traditions.  A défaut de soumettre les peuples et nations du reste du monde par la guerre militaire, la stratégie de domination s’oriente plus activement vers la conquête subtile et dévastatrice des esprits[2] et des corps.

Une stratégie de dissolution par la décadence

La justification prend le prétexte de la défense des droits et de la protection d’une minorité de déviants pervers produits par les contre valeurs qui composent l’ADN du système : l’individualisme absolu, le Dieu argent et le principe de plaisir pervers. Un tel programme conduirait les Africains à une existence humaine dégradée, cause progressive de la décadence irréversible de leurs civilisations. En réalité, c’est un programme génocidaire des peuples au double plan de la dissolution de leur personnalité morale et de la modification de leur identité physique humaine. Nous sommes en face d’une entreprise de deshumanisation perfide caractérisée par un profond mépris culturel. Elle est une source grave de conflit majeur dans le monde, un casus belli, comme l’a souligné récemment avec vérité le président du Parti Pastef, Ousmane Sonko.

La stratégie LGBT s’est fixée deux cibles principales à détruire, les noyaux durs constitutifs de notre existence humaine et de nos identités culturelles : la famille et la spiritualité. Ces deux niveaux concernent l’une, notre organisation sociale vitale et l’autre, notre lien primordial avec le Divin. C’est dans ce cadre que l’éclatement du couple naturel et la dislocation de la famille sont visés. Face à cela, l’islam oppose une résistance radicale, les églises chrétiennes en Afrique manifestent leur opposition résolue. Quant aux religions traditionnelles africaines dont les cosmogonies célèbrent le couple naturel originel, la fécondité et le Vivant-sacré, elles constituent des remparts contre toute menace de dislocation d’origine contre-nature

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La stratégie de communication de masse

La stratégie déploie l’apologie du plaisir pervers à travers une communication massive et multiforme par les Media et réseaux sociaux, les nombreuses applications sur l’Internet et les multiples sites de rencontres. Toute cette infrastructure digitale anime les émotions et les phantasmes, influence de plus en plus la vie intime des populations, désormais soumises à une aliénation quotidienne d’une subtile agressivité. Cette idéologie libertaire et permissive devient dominante et garantit à l’individu le droit de bouleverser toutes les règles et lois considérées désormais comme des tabous, des obstacles à son plaisir personnel sans limites. C’est ainsi qu’une diffusion massive des images de pornographie, des agressions publicitaires par des réseaux de pédophilie et de tourisme sexuel, parasitent le quotidien des enfants, des jeunes et des adultes et dévastent ainsi les sociétés occidentales sous l’emprise de l’Etat capitaliste, le seul et tout puissant Maitre.

La croissance démographique africaine, une menace

L’Agenda LGBT est aussi une composante centrale dans la programmation stratégique de réduction à tout prix de la démographie des populations africaines. En effet sa rapide croissance fait peur, perçue à terme comme un facteur défavorable à l’hégémonie de l’Occident global. Alors sont mis en place plusieurs moyens pour contrer une telle perspective dont la dévirilisation et la féminisation du mâle, la déstabilisation de la famille, la perversion du couple naturel, la désorientation sexuelle et psychologique des enfants, l’annulation de l’autorité parentale, la corruption morale du système éducatif, la vaccination douteuse, etc.

Le projet d’une identité humaine hybride

La mondialisation capitaliste libérale produit une incertitude de position et une incertitude d’identification dans la mesure où par son extension à la planète entière, elle engendre selon Balandier (2000)[3] « une érosion des différences, des configurations d’altérité par lesquelles se manifeste la diversité des cultures et grâce auxquelles se forment les identités ». Dans cette logique la différence biologique de sexe ne serait pas naturelle, mais un tabou, une construction purement culturelle, un obstacle idéologique au champ infini du droit naturel au plaisir pervers. Le capitalisme à ce stade impérialiste a dégénéré en un système puissant d’aliénation, de détérioration de toutes les valeurs qui honorent la vie de l’être humain et fondent sa dignité de créature suprême. Jamais l’humanité n’a été aussi proche de sa négation.

L’animalisation de l’humain

Ayant déclaré Dieu mort et le sacré avec, le corps humain devient objet de manipulations génétiques, le corps de la femme est dénudé, l’homosexualité est sans entraves, le mariage gay et le phénomène transgenre établis, l’adultère admise et organisée, la pédophilie gagne en légitimité, la zoo-sexualité bientôt permise. Cette perversion de la sexualité humaine rabaissée au stade de l’animalité vise à disloquer la cellule familiale, base de la société humaine. L’homme est dévirilisé, féminisé et la femme est déconnectée du couple naturel et réduite à une simple marchandise dans un vaste marché sexuel impitoyable. On aboutit fatalement au stade final de la décadence, au phénomène transgenre qui est de changer de sexe, de statut humain, selon son bon vouloir. C’est comme si le capitalisme libéral fasciné par les possibilités technologiques extraordinaires de l’intelligence, considérait désormais et aveuglement le genre humain comme une masse virtuelle, une matière molle malléable dont on peut modifier à sa guise les catégories, changer les composantes, reconfigurer les positions, déplacer les mouvements pour en créer de nouvelles identités génétiques hybrides vivantes. Avec la fabrique du transgenre, tout indique que l’Occident a franchi la ligne rouge contre l’humanité entière. 

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La ligne rouge franchie

Tant que ce phénomène de l’homosexualité et d’autres similaires étaient vécus dans la discrétion intime et dans la marge par un petit nombre, les sociétés africaines les considéraient comme des formes pathologiques, objet de traitement traditionnel et de prise en charge au niveau familial. Le suivi à ce niveau pouvait donner des résultats de réintégration sociale. Cela était rendu possible d’autant que les familles et parents des concernés vivaient eux, en parfaite harmonie selon les règles de la communauté. Une certaine tolérance sociale existait donc au lieu du rejet systématique ou de châtiments infligés, car ce phénomène n’avait ni la dimension, ni la capacité de dissoudre la vie de la communauté et ses liens sacrés. Il n’était pas une menace de désagrégation pour elle. Donc le durcissement et le lever de bouclier qui s’opèrent aujourd’hui contre l’adoption de l’Agenda découle de son danger pour la survie des sociétés et des méthodes arrogantes et autoritaires de vouloir l’imposer, mais aussi de la révolte née du soupçon de l’implication de certains cercles dirigeants à sa promotion. Nous assistons alors à un choc des civilisations[4]  auquel se greffent des conflits de classe internes dans les pays non occidentaux ou l’enjeu politique est la souveraineté culturelle et l’autonomie nationale. 

Contre l’occidentalisation du monde

L’Occident conçoit son modèle de développement, son mode de vie et ses valeurs comme le miroir et la mesure du développement de l’humanité tout entière. Selon Maurice Godelier (1996 : 83),[5]  l’Occident s’est attribué « le statut exclusif de producteur de l’universalité ». Toutes les sociétés humaines doivent impérativement se soumette à l’Occident, adopter ses valeurs capitalistes, sa démocratie bourgeoise, ses droits de libertés et ses tares également. C’est pourquoi l’impérialisme libéral occidental accorde à l’homosexualité un statut de valeur universelle et impose sa reconnaissance légale comme un critère majeur du progrès humain et de la civilisation.  Cela au point que les rapports de partenariat financiers et commerciaux et les relations diplomatiques avec l’Occident doivent en dépendre. Or les sociétés africaines n’ont nullement de leçon à recevoir de l’Occident capitaliste libéral, s’agissant de tolérance et de respect des droits de l’individu et des minorités. Nos traditions communautaires humanistes ignorent par exemple le régime d’incarcération de la personne humaine, la cruauté et les violences destructrices qui sont la face sombre de l’histoire du capitalisme impérialiste occidental de sa genèse à nos jours.

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La question de l’homosexualité révèle sa véritable dimension politique dès lors que l’objectif stratégique de l’Occident impérialiste est l’implosion programmée de nos sociétés. En réalité, l’Agenda LGBT n’est plus simplement cause de guerre, mais est déjà la guerre sur le terrain. Mais il se heurte frontalement à des résistances culturelles souveraines radicales, frontales et sans concession qui vont s’amplifier et certainement peser sur l’issue des luttes politiques à l’échelle mondiale.

Sur le toit du monde

La sauvegarde de l’intégrité de l’humanité, des cultures des peuples et de l’écologie de notre planète, est devenue par conséquent l’enjeu existentiel et civilisationnel de notre temps. C’est pourquoi les Africains du continent et de la Diaspora, à l’instar des autres peuples et nations, doivent, face à la menace d’une occidentalisation permissive du monde,[6]gagner leur souveraineté politique unitaire, sécuriser leur développement autonome et affirmer leur personnalité culturelle. Les politiques publiques doivent préserver la stabilité de la famille et s’appuyer sur nos valeurs d’éducation et de sagesse et sur nos belles traditions de vie commune. Ainsi seulement l’Afrique achèvera la construction féconde de sa propre modernité et rayonnera à nouveau sur le toit du monde.

[1] Noam Chomsky. (2020). La lutte ou la chute. Pourquoi il faut se révolter contre les maitres de l’espèce. Entretiens avec Emran Feroz. Lux Éditeur.

[2] Voir Yves Eudes (1982). La conquête des esprits. L’appareil d’exportation culturelle américain. Paris, éditions François Maspero.

[3] Georges Balandier. (2000). Le grand système. Paris, éditions Fayard.

[4] Samuel. P. Huntington (1996). Le choc des civilisations. Editions Odile Jacob

[5] Maurice Godelier (1996). Anthropologie sociale et histoire locale, in Graphita, revue d’histoire et d’archive de l’anthropologie, n°20, n° 20, p 83.

[6] Serge Latouche (2005). L’occidentalisation du monde. Paris, Editions La Découverte.







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