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Sport, LibertÉ Et Culture

L’olympisme est une valeur d’inclusion. C’est ce que la France a montré au monde, en libérant ce qu’elle était, en toute liberté et sans exclusion de qui que ce soit et aussi en toute confiance en ses valeurs, ses atouts, dans la joie et en toute générosité.

Le temps est au « France Bashing », certes, mais il faut bien reconnaître, en dépit de ces quelques tableaux, pointés et mal perçus, toujours au nom des principes religieux des uns et des autres, comme si les religions étaient un frein à la création artistique et à nos libertés, que ce fut une belle et inédite cérémonie d’ouverture de Jeux Olympiques comme il n’en a jamais été faite. Même le facteur météorologique, avec une pluie constante et permanente, s’est invité comme un acteur qui aurait pu être gênant, et qui en fait est venu comme une bénédiction divine, participer pleinement et bellement à cette grande fête de l’olympisme. Il a cessé de pleuvoir juste au moment où il fallait lever les yeux vers le ciel pour voir cette vasque contenant la flamme olympique monter au-dessus du jardin des Tuileries, d’où elle va illuminer et Paris et ces jeux de son symbole de paix, de joie, et d’amitié entre les peuples. La chanteuse Céline Dion en a même, pour participer à cet enchantement, retrouvé sans stresser, l’exceptionnelle tessiture de ses cordes vocales qu’une étrange maladie, avait nouées, pensait-elle à jamais. Magie de l’olympisme ? Le monde entier a été émerveillé par le génie français, son savoir-faire et ses destinées entremêlées par tant d’histoires communes. C’est avec une joyeuse et créative gourmandise que la France a dit à l’universel et à 4 milliards de téléspectateurs, tout ce qu’il est possible de faire quand on est juste concentré sur le même idéal et le même imaginaire.

La France a raconté au monde ses beautés, ses paradoxes et ses combats actuels contre les monstres qui prônent l’exclusion et le repli sur elle-même. Aya Nakamura que les lepénistes exècrent, chantant encadrée par une sautillante garde républicaine fut réjouissante à voir. L’inclusion de tous les hommes et femmes de ce pays dans le récit national exposé aux yeux du monde, malgré leurs choix d’existence et de vie, fut racontée dans bien des tableaux, sans oublier la part faite aux Arts et Lettres et à la Culture en général.

Et tout ceci fut fait, c’est à souligner, en toute sécurité malgré les menaces terroristes notamment qui pèsent encore sur ce pays qui a demandé à tous ses citoyens de faire de ce moment une fête inoubliable, en dépit des contraintes liées à ce type d’organisations forcément liberticides.

Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, fut de la fête, et il ne lui aura pas échappé, qu’en matière d’innovation et de savoir-faire, il faudra relever plus tard ce défi, puisque le Sénégal aura à organiser en 2026, c’est déjà demain, le Jeux Olympiques de la Jeunesse, et notre Comité National Olympique Sénégalais, incarné de manière constante et efficace par Mamadou Diagna Ndiaye, présent à ses côtés à Paris, aura la mission d’imprimer et d’insuffler à nos nouvelles autorités, tout ce qu’il sera demandé au Sénégal pour être à la hauteur de cet évènement historique.

Parce qu’en définitive, c’est toute l’Afrique, berceau de l’humanité par l’histoire et plus jeune continent par sa démographie, qui donne rendez-vous à la jeunesse sportive du monde en 2026.

La ville de Dakar a été choisie pour organiser la 7ème édition de ce Festival International, dédié à la jeunesse, à la culture, à la citoyenneté et à l’environnement.

Rassembler les meilleurs plus jeunes athlètes du monde dans un même endroit et faire de ce lieu la capitale mondiale de la jeunesse sportive, réunis autour de jeux sportifs, populaires, inclusifs et festifs, favorisant la tolérance et la compréhension mutuelle entre toutes les nations, telles seront les ambitions des JOJ depuis leur première édition en 2010 à Singapour.

Le Sénégal a l’opportunité de faire de Dakar 2026 une occasion unique de souder et d’unifier la jeunesse sénégalaise. Une philosophie différente et festive sera à inventer et à instaurer.

Tous les experts semblent en effet s’accorder sur un point : ces Jeux olympiques de la jeunesse 2026 représentent une opportunité que les JOJ s’adaptent à leur terre d’accueil et non pas l’inverse. L’adaptation au contexte local devrait mettre en œuvre des Jeux qui font du sens.

Nous avons deux ans pour enthousiasmer notre jeunesse et faire de l’accueil une fête.

Nous devrons diffuser l’idée-force de ces JOJ 2026, qu’ils ne seront pas des Jeux olympiques en miniature ou au rabais, mais bien au contraire, une ode à la jeunesse et à son rôle dans le futur de l’humanité, et dans la conscience des enjeux qu’elle aura à valoriser tenant compte des valeurs que l’olympisme apporte à la paix et à la vie dans notre monde.

Nous devrons dès à présent dérouler et diffuser des programmes et des évènements qui nous mettent d’ores et déjà dans l’ambiance de cet évènement qui se passe pour la première fois en Afrique. Pour cela, il sera judicieux d’y associer toute la jeunesse africaine pour marquer notre renaissance et notre envie d’être dans le temps du monde.

Bonne chance à notre CNOS et que les enjeux d’une telle organisation soient au niveau des capacités de créativité de notre nation, c’est tout le défi que Mamadou Diagna Ndiaye et ses amis du monde entier vont c’est certain avoir du bonheur à relever.

Une belle opportunité aussi pour nos autorités de mettre notre pays et sa jeunesse au travail.

Rêvons donc au possible… Gainde Ndiaye…Barawacc !!!







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