Qu’avons-nous donc pu faire au Bon Dieu pour mériter de tels opposants ? Lesquels ne sont ni dans la proposition d’idées ni dans la construction et encore moins dans la prospective. Ni dans la critique intelligente d’ailleurs ! Ils n’excellent que dans l’outrance, la calomnie, l’injure. On aurait envie de leur dire parodiant l’Evangile : Pardonnez-leur Seigneur, ils ne savent ce qu’ils disent !
Hélas, plutôt que de planer dans les cimes, leurs arguments volent le plus souvent au ras des pâquerettes. Et eux-mêmes passent le plus clair de leur temps à fouiller dans les poubelles pour des débats de caniveau.
Fort heureusement, ceux qui s’épanchent à longueur de journée dans l’espace public et les médias, créant une pollution sonore, ne représentent absolument rien électoralement. Ils gesticulent pour s’offrir une existence politique.
Mais dans cette entreprise, plutôt que d’utiliser leurs neurones, ils s’illustrent dans leurs sottises et leur méchanceté si ce n’est de l’envie, ce vilain défaut. Quelle idée de jeter l’opprobre sur la présence de Seugn Bass à Paname à la messe de l’olympisme alors que notre pays doit organiser dans deux ans les Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ 2026) !
Une première en Afrique grâce au Comité National Olympique et Sportif Sénégalais (CNOSS) et surtout grâce à l’entregent et à la maestria de son dynamique patron, l’inusable Mamadou Diagna Ndiaye, incontestablement le Sénégalais le plus réseauté à travers le monde. Un Diagna qui, non content de l’avoir décroché de haute lutte, démontrant par là son grand art de la diplomatie, est au four et au moulin depuis que notre pays a été choisi pour faire de ce grand rendez-vous sportif un succès planétaire.
A cette aune, ceux qui jugent saugrenue la présence du président de la République aux Jeux Olympiques de Paris—en même temps que 100 chefs d’Etat du monde entier — n’aiment tout simplement pas notre pays. Car Dakar 2026 commence bel et bien à Paris 2024 !
Dakar 2026 constitue assurément une belle opportunité pour nous retrouver autour de l’essentiel plutôt que de nous tirer dessus. A toujours vouloir chercher la petite bête, à toujours souhaiter le pire pour ce pays qui pourrait être l’un des plus beaux du monde, on court le risque de porter le bonnet d’âne.
Tout aussi incompréhensible qu’un autre aboyeur déclare de façon péremptoire qu’Oscar Sierra a trahi la jeunesse africaine. Comme s’il avait signé un contrat avec celle-ci ! Il faut dire que le bonhomme a convoqué insidieusement des faits qui n’ont aucun rapport avec sa sortie sur la tragique histoire de « Thiaroye 44 ».
Un drame à propos duquel toute l’Afrique doit fédérer ses forces, main dans la main, pour le triomphe de la vérité historique sur le mensonge colonial et respecter la mémoire des tirailleurs lâchement assassinés. Il y a des moments où il est préférable de se taire que d’ergoter sur des sujets que l’on ne maitrise pas.
Cela étant dit, l’opportunité qu’offrent les Jeux Olympiques de la Jeunesse, c’est de mettre le pays, et particulièrement sa jeunesse à qui ces jeux sont dédiés, au travail. Nous avons déjà perdu trop de temps dans des débats stériles !