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Avenir De La Presse SÉnÉgalaise : Le Ministre De La Communication A Tort

Voici ce qu’écrit, vendredi 16 août 1024, Alassane Samba Diop, Directeur général d’E-Média Invest S.A, avec qui j’entretiens des relations de haute qualité : « il faut une révolution mentale en profondeur d’abord chez les journalistes qui acceptent d’investir le digital et l’IA, de se former au multimédia, d’accepter d’être des JRI (filmer, monter et diffuser) de revoir nos contenus en fonction de la demande du marché ! Ensuite, il faut revoir le système de rémunération comme cela se fait de plus en plus dans le monde ! Comment peut-on être embauché dans une entreprise de presse, créer à côté sa propre entreprise (sa chaîne YouTube avec des fois des prête-noms et détenir pratiquement 30% du chiffre d’affaires de votre entreprise et penser que l’entreprise peut équilibrer ses charges) cette situation de la presse appelle à un débat en profondeur pour s’en sortir ! »

Voici la réponse que je lui adresse  samedi 17 août 2024 :

« Cher frère Alassane Samba Diop, tu es patron de presse et tes propositions vont dans le bon sens, en faveur des voies et moyens concrets pour parvenir à une (r)évolution des mentalités dans la profession d’entrepreneur média » ou d’intrapreneur média », comme je choisis d’appeler désormais les journalistes, dont la corporation a fini d’être phagocytée, transmutée et retransformée par tant de nouveaux métiers connexes (et plus prospères) : influenceur, blogueur, médias citoyens, youtubeur, animateurs, et j’en passe.

Mais, je suis inquiet quand j’entends, vendredi 16 août 2024, le ministre sénégalais en charge de la Communication, Alioune Sall, en conférence de presse, affirmer placidement qu’il « ne prendra pas l’argent des Télécoms ou du numérique pour le donner à la presse » (sic).

A LIRE  Sénégal, un pays vraiment à l’envers (Par Mody NIANG)

Eh bien si, ministre Alioune Sall : dans le nouveau modèle économique de la presse, modèle en plein accouchement continu, parturition qui est un vrai « work in progress » depuis des années et qui ailleurs, a souvent mené devant les tribunaux, les revenus de la presse doivent aussi (et même surtout) venir de redevances sur les Télécoms et les acteurs numériques dont les GAFAM (mais pas qu’eux) dont les « tuyaux » et « autoroutes digitales » servent surtout à transporter de l’info (venant de la presse), de l’infotainment (venant aussi de la presse) et du divertissement (venant des « performers » des arts et des activités créatives et culturelles).

Redevances donc pour les créateurs de contenus dont la presse, et redevances qui n’ont rien à voir avec celles que doivent verser les Télécoms et acteurs numériques aux autorités de régulation et qui n’ont rien à voir non plus, avec les impôts qu’ils doivent à l’État.

Si le ministre Alioune Sall n’est déjà pas conscient de cela, nous sommes mal partis.

Ousseynou Nar Gueye est fondateur-éditeur du site d’info Tract.sn, éditorialiste et communicant.







Avenir De La Presse SÉnÉgalaise : Le Ministre De La Communication A Tort

Voici ce qu’écrit, vendredi 16 août 1024, Alassane Samba Diop, Directeur général d’E-Média Invest S.A, avec qui j’entretiens des relations de haute qualité : « il faut une révolution mentale en profondeur d’abord chez les journalistes qui acceptent d’investir le digital et l’IA, de se former au multimédia, d’accepter d’être des JRI (filmer, monter et diffuser) de revoir nos contenus en fonction de la demande du marché ! Ensuite, il faut revoir le système de rémunération comme cela se fait de plus en plus dans le monde ! Comment peut-on être embauché dans une entreprise de presse, créer à côté sa propre entreprise (sa chaîne YouTube avec des fois des prête-noms et détenir pratiquement 30% du chiffre d’affaires de votre entreprise et penser que l’entreprise peut équilibrer ses charges) cette situation de la presse appelle à un débat en profondeur pour s’en sortir ! »

Voici la réponse que je lui adresse  samedi 17 août 2024 :

« Cher frère Alassane Samba Diop, tu es patron de presse et tes propositions vont dans le bon sens, en faveur des voies et moyens concrets pour parvenir à une (r)évolution des mentalités dans la profession d’entrepreneur média » ou d’intrapreneur média », comme je choisis d’appeler désormais les journalistes, dont la corporation a fini d’être phagocytée, transmutée et retransformée par tant de nouveaux métiers connexes (et plus prospères) : influenceur, blogueur, médias citoyens, youtubeur, animateurs, et j’en passe.

Mais, je suis inquiet quand j’entends, vendredi 16 août 2024, le ministre sénégalais en charge de la Communication, Alioune Sall, en conférence de presse, affirmer placidement qu’il « ne prendra pas l’argent des Télécoms ou du numérique pour le donner à la presse » (sic).

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Eh bien si, ministre Alioune Sall : dans le nouveau modèle économique de la presse, modèle en plein accouchement continu, parturition qui est un vrai « work in progress » depuis des années et qui ailleurs, a souvent mené devant les tribunaux, les revenus de la presse doivent aussi (et même surtout) venir de redevances sur les Télécoms et les acteurs numériques dont les GAFAM (mais pas qu’eux) dont les « tuyaux » et « autoroutes digitales » servent surtout à transporter de l’info (venant de la presse), de l’infotainment (venant aussi de la presse) et du divertissement (venant des « performers » des arts et des activités créatives et culturelles).

Redevances donc pour les créateurs de contenus dont la presse, et redevances qui n’ont rien à voir avec celles que doivent verser les Télécoms et acteurs numériques aux autorités de régulation et qui n’ont rien à voir non plus, avec les impôts qu’ils doivent à l’État.

Si le ministre Alioune Sall n’est déjà pas conscient de cela, nous sommes mal partis.

Ousseynou Nar Gueye est fondateur-éditeur du site d’info Tract.sn, éditorialiste et communicant.







Avenir De La Presse SÉnÉgalaise : Le Ministre De La Communication A Tort

Voici ce qu’écrit, vendredi 16 août 1024, Alassane Samba Diop, Directeur général d’E-Média Invest S.A, avec qui j’entretiens des relations de haute qualité : « il faut une révolution mentale en profondeur d’abord chez les journalistes qui acceptent d’investir le digital et l’IA, de se former au multimédia, d’accepter d’être des JRI (filmer, monter et diffuser) de revoir nos contenus en fonction de la demande du marché ! Ensuite, il faut revoir le système de rémunération comme cela se fait de plus en plus dans le monde ! Comment peut-on être embauché dans une entreprise de presse, créer à côté sa propre entreprise (sa chaîne YouTube avec des fois des prête-noms et détenir pratiquement 30% du chiffre d’affaires de votre entreprise et penser que l’entreprise peut équilibrer ses charges) cette situation de la presse appelle à un débat en profondeur pour s’en sortir ! »

Voici la réponse que je lui adresse  samedi 17 août 2024 :

« Cher frère Alassane Samba Diop, tu es patron de presse et tes propositions vont dans le bon sens, en faveur des voies et moyens concrets pour parvenir à une (r)évolution des mentalités dans la profession d’entrepreneur média » ou d’intrapreneur média », comme je choisis d’appeler désormais les journalistes, dont la corporation a fini d’être phagocytée, transmutée et retransformée par tant de nouveaux métiers connexes (et plus prospères) : influenceur, blogueur, médias citoyens, youtubeur, animateurs, et j’en passe.

Mais, je suis inquiet quand j’entends, vendredi 16 août 2024, le ministre sénégalais en charge de la Communication, Alioune Sall, en conférence de presse, affirmer placidement qu’il « ne prendra pas l’argent des Télécoms ou du numérique pour le donner à la presse » (sic).

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Redevances donc pour les créateurs de contenus dont la presse, et redevances qui n’ont rien à voir avec celles que doivent verser les Télécoms et acteurs numériques aux autorités de régulation et qui n’ont rien à voir non plus, avec les impôts qu’ils doivent à l’État.

Si le ministre Alioune Sall n’est déjà pas conscient de cela, nous sommes mal partis.

Ousseynou Nar Gueye est fondateur-éditeur du site d’info Tract.sn, éditorialiste et communicant.







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