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J’étais Pas à La Primature, Mais…

J’étais Pas à La Primature, Mais…

Je n’ai pas fait qu’écouter le Premier ministre : je l’ai entendu ! Et fort bien entendu ! Et à toutes les postures possibles : debout, assis et couché ! C’est dire à quel point, au-delà l’opportunité de cette communication qui transcende le cadre trop limité de la Primature, son discours est de majeure importance : intéressant, éclairant sur le réel en train d’être vécu et les perspectives qui sont autant d’essentiels défis à relever : la mise en conditions adéquates des fonctionnaires sous sa tutelle directe; et au nom de cette universelle évidence retenue du legs immatériel de Mon Père : « Quand on a une vache à lait, on la nourrit » ! Et, ceci, non sans rappeler, avec insistance et légitime fermeté, ce qu’il attend de tous ses collaborateurs. 

 

Amplifiant son partage de convictions, le Premier ministre a égrené une grappe d’urgences qui sont autant de pressantes demandes sociales : 1. la suppression d’institutions à « utilité non avérée » parce qu’étant de réels « machins » juste mis en service pour récompenser des fidèles, des subordonnés et compagnes et compagnons de régence ». Ce n’est donc pas sans raison que l’acte premier de tel objectif soit le limogeage des tutelles respectives du Conseil Économique Social et Environnemental et du Haut Conseil des Collectivités Territoriales. 2. La reddition des comptes. 3. La lutte permanente et sans merci contre la corruption et toutes les tares en elle contenues. 4. L’impératif à administrer par l’exemple : gage et chemin des plus sûrs pour réinstaller en leurs syllabes d’accueil la vertu et les cultes de travail bien fait et du service public convenablement rempli. 5. Un clin d’œil, d’importance majeure, a été fait à l’endroit des lanceurs d’alerte dans la stabilité du pays et la prévention contre tout ce qui peut porter préjudice au pays et, principalement, à la République et à l’Etat.  6. La rationalisation des moyens et charges, fixes, de l’Etat est un autre point saillant de la communication du Premier ministre : la réduction du train de vie de l’Etat, le bannissement du népotisme et du pistonage dans les recrutements, à tous les niveaux de l’Administration. 

 

Naturellement, le viatique est revenu du « Jub. Jubël. Jubbënti ». Et à raison ! D’autant qu’il englobe, en ses contenus, les voies et moyens de recouvrement des valeurs et vertus qui sont le socle des puissances qui, en tous plans et points de vue, mènent le monde : le civisme, le réflexe patriotique et les sacrifices qui les confortent et consolident. 

 

Je n’étais pas à la Primature : On ne m’y avait ni convié ni attendu. C’est sans importance ! L’essentiel, c’était ce pourquoi les oreilles et les esprits qui ont convergé ce matin : un discours ! Et de haute attente nationale et internationale ! Mais, aussi, d’excellente facture : par son accessibilité par et pour tout le monde ! Il n’empêche que je suis resté sur Mes soifs et faims !… 

 

Malgré la fascination que Monsieur Ousmane Sonko exerce sur moi et malgré le « grand respect » que, depuis l’Année 2019, il porte à mon humble et vilaine petite personne ! Je n’étais pas à la Primature. Ce n’est surtout pas la fin du monde : juste un rendez-vous manqué qui conforte Ma foi en « Diomaye & Sonko » et les ardents souhaits de les voir convertir en destin pérenne les légitimes espérances de Nos compatriotes ! Et c’est, là, le minimum !

Elie Charles Moreau

 


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