Et la Banque mondiale, le FMI, qui viennent régulièrement faire des enquêtes et des rapports, demander des comptes, n’étaient pas au courant ? Tout cela ressemble étrangement à une immense magouille internationale, où, entre copains et coquins, on se partage les richesses du monde: c’est la fin d’un système usé jusqu’à la corde, et il n’y a pas qu’au SENEGAL que cela se passe comme ça.
Ce que l’on risque de nous faire payer, ce n’est pas le tripatouillage des comptes par un parrain mafieux aux commandes d’un pays pendant douze ans, non, c’est simplement la rupture du silence, de la part d’un premier ministre. Même (et surtout) si son devoir, envers son peuple, était de dire la vérité. La mafia à ses lois, ses règles, mais aussi sa manière, bien à elle, de faire taire ceux qui sont trop bavards…Et lorsqu’il s’agit d’une mafia internationale, si elle a les moyens de vous faire parler, elle a aussi, encore plus radicale, les moyens de vous faire taire!
Courage, Monsieur le Premier Ministre, continuez!
Me François JURAIN