La campagne des législatives est lancée. Pastef est visible partout et s’impose en déclinant les forfaitures économiques du pouvoir néocolonial. Les rapports des corps de contrôle de l’État (IGE, IGF, OFNAC, Cour des Comptes, etc) et les audits éclaboussent les listes des tenants libéraux divisés des pouvoirs néocoloniaux qui se sont succédé depuis 1960.
La mal-gouvernance néocoloniale est largement exposée par la dénonciation du népotisme, de la gabegie, des détournements des deniers publics, des enrichissements illicites, des surfacturations et exemptions monnayées en sous main d’impôts aux entreprises impérialistes, du bradage des richesses nationales.
Le peuple voit comment détenir le pouvoir est sous le système néocolonial une machine à fabriquer des milliardaires locaux au service de la domination impérialiste sur notre pays.
Le peuple touche du doigt que le chemin le plus direct pour devenir un bourgeois national compradore est de devenir président ou ministre ou être à la tête des institutions législatives ou d’institutions budgétivores comme le Sénat hier et le HCTT ou le CESE ou encore des multiples agences qui font double emploi avec les ministères, etc.
Le peuple comprend que donner la majorité suffisante à Pastef est une étape vers l’abrogation et la dissolution des institutions budgétivores qui ne servent qu’à caser une clientèle politique.
Donner une large majorité à Pastef est une nécessité politique pour aller vers la reddition des comptes des voleurs des 1000 milliards du covid, des 700 milliards contre les inondations, des 29 milliards du Prodac, les milliards des scandales fonciers urbains et ruraux, les 6000 milliards du pétrole et gaz, etc.
La majorité confortable qui permet d’avoir les 3/5éme des députés pour réviser la Constitution pour dissoudre le HCTT et le CESE et mettre en branle la haute cour de justice qui, seule, peut légalement juger l’ex-président et ses ministres pour les crimes économiques et de sang pour rendre justice à nos martyrs.
La majorité nette des députés ouvre la voie pour des réparations des colossaux passifs sociaux laissés en héritage par les ex-pouvoirs néocoloniaux libéraux du PS/PDS/APR/BBY par la reddition des comptes des pilleurs du patrimoine budgétaire de notre pays.
Rendre justice en respectant l’indépendance de l’institution judiciaire est un acte de salubrité publique et de moralisation de la vie publique que le vieux politicien libéral bourgeois fondateur du parti de contribution au PS d’alors, A. Wade, avait inauguré tout le long de son règne décennal en distribuant des millions à ses visiteurs de nuit et jour comme si l’argent public lui appartenait en lieu et place du contribuable Sénégalais.
Les coalitions et l’inter-coalition divisées du PS/PDS/APR/BBY ne sont en réalité candidats à la députation que pour leur survie existentielle pour sauver leurs milliards volés et qui ont régné en servilité totale à l’impérialisme françafricain, eurafricain et usafricain vont être départagées par les électeurs.
La recomposition politique en leur sein va être clarifiée par le vote dans l’urne.
Si les soulèvements populaires contre la corruption, le népotisme, la gabegie, les détournements des deniers publics et le bradage vénal des richesses nationales et la duplicité des impérialistes dans la « guerre contre le djihado-terrorisme » ont été parachevés par l’intervention des fractions souverainistes des armées au Mali, au Burkina, au Niger faute d’offre politique souverainiste, au Sénégal, le soulèvement populaire a été parachevé dans les urnes par un vote majoritaire clair pour l’offre politique civil souverainiste.
Donner la majorité à Pastef est la continuation du processus de parachèvement de la marche vers la rupture et la transformation systémique souverainiste dans une Afrique qui prend le chemin de « l’union libre des peuples libres d’Afrique » selon la formule des communistes Lamine Arfan Senghor et Tiémokho Garang kouyaté.
Les expériences souverainistes au Sénégal et dans la Confédération des Etats du Sahel (AES) vont pouvoir ainsi converger en se consolidant et en se soutenant mutuellement dans la longue marche vers l’État fédéral d’Afrique. D’autres pays et peuples d’Afrique suivront.
30/10/24
Diagne Fodé Roland