Comme attendu, le peuple a confirmé son vote de la présidentielle en confiant nettement la majorité législative aux listes départementales du raw gaddu du scrutin majoritaire et à la liste nationale au scrutin proportionnel à notre parti Pastef.
L’opposition ainsi assommée a été aussi départagée par ce vote de près de 50 % des inscrits. La sanction des régimes anti-nationaux du PS/PDS/APR-BBY est sans bavure et ne souffre d’aucune contestation possible.
Le peuple par ce vote clair a accompli son devoir citoyen souverain en éliminant toute possibilité de nuisance déstabilisatrice parlementaire du nouveau pouvoir souverainiste. Pouvoir exécutif et pouvoir législatif libérés de la mainmise des néocoloniaux libéraux, nous patriotes avons maintenant le pouvoir d’exécuter le programme pour le peuple.
La campagne émaillée des provocations violentes d’une certaine opposition cherchant à échapper à la nécessité de rendre compte de sa gestion gabegique et corrompue, de ses malversations vénales et donc à la justice s’est finalement soldée par l’exercice souverain du pouvoir du peuple qui donne à notre parti Pastef la majorité dont il a besoin pour mettre en œuvre son engagement de rupture systémique.
La tâche urgente de voter le budget 2025 une fois réalisée avant le 31 décembre 2024, va se poser la question de l’abrogation législative de l’amnistie votée par la 14éme législature comme échappatoire pour les tueurs de nos martyrs et les voleurs de l’argent public de la dictature hors la loi de l’APR/BBY. La haute cour de justice pourra être mise en place pour que justice soit rendue aux martyrs et que soit mis fin à l’impunité des pilleurs de l’argent du contribuable.
Les réparations pour les victimes des passifs sociaux et judiciaires pourront être envisagées en faisant cracher la voyoucratie pécuniaire des gouvernants et gestionnaires pour lesquels l’ex-président dans une insolence que confère l’impunité avait déclaré mettre « le coude » sur les rapports des corps de contrôle de l’État que sont l’IGE, l’OFNAC, la Cour des Comptes, etc.
La punition judiciaire dans le respect de la loi de la mal-gouvernance attendue par le peuple va permettre à l’État de récupérer tout ou partie de l’argent public volé pour régler tout ou partie des passifs sociaux, mettre fin à l’impunité des jouisseurs du néocolonialisme et dissuader les éventuels candidats à de telles forfaitures.
Devront suivre le déroulé des politiques tendant à obtenir la souveraineté économique, monétaire, financière, budgétaire, diplomatique, militaire. Cette souveraineté nationale peut être déclinée en séquences à court, moyen et long terme.
C’est ce que préfigure le référentiel « horizon 2050 » et la « stratégie nationale de développement 2025-2029 » qu’il faudrait soumettre à l’appréciation démocratique du Parti Pastef dans le cadre du 1er congrès non seulement pour que les militants se l’approprient mais aussi contribuent à l’améliorer de façon critique.
La souveraineté nationale n’est pas en soi un but, cependant elle est le moyen nécessaire et indispensable pour aller vers la sortie du sous-développement néocolonial et envisager ainsi le développement. Il faut donc impulser la démocratie populaire participative dans le parti Pastef de la base au sommet et dans le peuple.
A l’instar du Niger où c’est la mobilisation du peuple, surtout après le massacre de Terra, qui a permis de chasser les bases militaires française et étatsunienne, le soutien du peuple aux actions souverainistes sera nécessaire et indispensable contre les inévitables obstacles que l’impérialisme ne cessera de dresser pour empêcher la réalisation de la souveraineté nationale, économique, monétaire, diplomatique, culturelle, militaire de notre cher pays et notre marche vers l’union des peuples et États souverainistes d’Afrique.
Notre peuple s’est acquitté de son devoir citoyen, à nous, notre parti Pastef et notre Gouvernement de s’acquitter du lancement maintenant de la tâche de rupture et de la transformation systémique ainsi que la marche vers l’unité panafricaine des États souverains d’Afrique.