Human Rights Watch (HRW) : ces temps-ci, cet ong crève l’écran et fait couler beaucoup d’encre avec ses conclusions, conclusions faisant état d’une drague à une échelle très large d’enseignants sur les/leurs élèves : En termes très clairs, les relations sexuelles entre élèves et profs seraient /sont monnaie courante au niveau des établissements scolaires et plus grave car conséquences… les notes distribuées sont/seraient tributaires de ces parties de jambes en l’air entre potaches et maîtres. Si c’est avéré, c’est tout un échafaudage qui s’écroule et l’école, publique celle-là en prendrait un coup, peut-être celui-là fatal tellement elle en reçoit et finit par être balafrée à jamais. Et pire cette fois-ci, c’est une agression sans gants et sans filtre : le tir est ciblé, un véritable coup-ko directement sur les enseignants déjà assez secoués par une certaine opinion et qui peine à se relever dans un domaine aussi sensible et tabou que les rapports sexuels. Très grave et toute la dignité du prof est affectée au vu surtout de sa position dominante sur l’élève d’où cet énorme coup de colère de l’ensemble des syndicats compte non tenu de la représentativité contre cet ONG auteur de « l’étude ».
Oui entre guillemets car sa scientificité est attaquée sur toute la chaîne et le protocole non réactif dit-on pour des résultats…à généraliser. 1er à se braquer : Les pouvoirs publics avec la réaction (molle dit-on) et pas à la hauteur de la gifle du M.E.N. : Faux dit le communiqué avec tout un tralala sur le manque de sérieux et dénué de tout fondement scientifique (retour encore sur le protocole !) et l’agenda caché : susciter l’émoi et imposer un curriculum aux antipodes de nos us et valeurs. Ensuite les syndicats atteints dans leur for intérieur déjà assez grignoté et qui ont réagi fermement et sévèrement à cette claque sur le visage : Les profs s’en vont avec leurs élèves et les notes et moyennes sont sexuellement transmissibles et même transmises car les résultats n’épargnent même pas les chefs d’établissements (principal et proviseur) : un véritable affront et de l’anathème distribué à gogo. Et quid des élèves ? En dépit de la faiblesse du protocole décriée, les interviewées-élèves reconnaissent et parfois même à découvert à la TV l’existence de ces rapports plus ou moins incestes et qui rompent l’égalité des chances entre citoyens. Tout se négocie donc en dehors des classes sonnant ainsi l’affaissement de la motivation et de l’effort intellectuel. Qui croire ? Parole contre parole ! Dans tous les cas, les faits de sexualité sont un fait de société. Il n’est pas un jour où un divers de plus en plus général n’est révélé dans la presse faisant état de relations adultérines et « adultériennes » et l’école est un Sénégal en miniature avec ses vertus et tares d’où…( je vous laisse la conclusion !). Nier totalement ou décréter en généralisant le phénomène est dans l’un ou l’autre excessif : Ici subjectif et là-bas émotif ,aucun des versants n’est souhaitable. Le mal est là, la question… jusqu’à…quelle échelle et quelle parade apporter sans heurter cette liberté intuitu personae et intrinsèque d’aimer. Ailleurs et toutes proportions gardées pour ne pas dire chez Marianne, Macron se conjugue avec Brigitte.
IBOU SENE KAOLACK
L’article Drague à l’école: Qui croire ? .