Comme Bill Clinton, longtemps donné pour mort politiquement en 1991, frappé par des scandales financiers et sexuels en série, avant de revenir en novembre, rafler la victoire face au President Bush-pere sortant en se présentant comme le revenant, il se peut que Idrissa Seck ait marqué, ce dimanche soir, un coup décisif dans la relance de sa carrière politique.
Ce dimanche, l’Idrissa Seck, que je connais depuis 1991, quand, ensemble, avec deux autres ténors du PDS, nous avons préparé l’entrée de Abdoulaye Wade au premier gouvernement de majorité présidentielle élargie, sous Abdou Diouf, cette année-là, est devenu à mes yeux un leader transformationnel. Son discours devant les jeunes des Forces démocratiques du Sénégal (FDS) a été on ne peut plus précis, puissant, pertinent. #IdyNewLook ? May be.
Ca sent bon. Je le dis avec la conviction d’avoir suivi, via les réseaux sociaux, un homme maître de son sujet, qui semble avoir mis derrière lui les pesanteurs qui obstruaient sa marche.
En février 2019, il faudra compter avec lui. My take. Il peut être le comeback kid de la présidentielle à venir.