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Babacar Arrete La Propagande, Sonko Encaisse La Calomnie

Babacar Arrete La Propagande, Sonko Encaisse La Calomnie

Lasse d’essayer de pousser la grande masse de Macky SALL dans le cœur des Sénégalais, celle-ci s’évertue à jeter en pâture à l’opinion ceux qui pourraient empêcher au candidat de Benno de prolonger trois mois de plus son lourd sommeil au palais de la République. 

Une campagne déshonorable qui ne discrédite pas que les journalistes qui l’ont engagée. L’anathème est jeté sur toute cette corporation que Babacar DIAGNE, qui s’est distingué dans la propagande,  tente de museler. 

Le Sénégal, quel pays de rigolos. Le président du CNRA enjoint aux organes de presse de ne point se livrer à la propagande durant cette période de pré-campagne électorale. Alors que sa discutable circulaire n’a pas fait le tour de toutes les rédactions, que des journalistes, tels des membres d’un orchestre cherchant à créer et à maintenir une symphonie, mouillent leurs plumes de sang, décidés à offrir aux charognards une pitance fumante. 

Sur les plateaux de télévisions, qui sont interdites de propagande, la calomnie est plus que permise. Même si elle est distillée par des repris de justice, elle est acceptable tant qu’elle vise un adversaire de Macky SALL. Qui d’entre eux est allé interviewer Mamour DIALLO qui se complait dans un silence narquois ?

Le b.a.-ba du journalisme foulé au pied, le recoupement et la vérification devenus non indispensables, violeur et faussaire, usurpateur de fonction, admis dans un métier qui aurait dû les rejeter, s’érigent, non pas en donneurs de leçons, mais en bourreau du roi. Plouf ! Avec leur lame rouillée, ils n’ont porté qu’un mou coup dans l’eau.

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« J’ai entendu des gens dire qu’ils piaffent d’impatience pour les prochaines joutes électorales. J’ai ri sous cap. Ils verront le jour-j. Car, j’ai confiance aux arbitres qui sont le peuple. Le peuple sait qui est qui et qui fait quoi. Il a goûté à tout le monde. Je m’en limite là, sinon, il y aura des gens qui ne vont pas dormir cette nuit », dixit Macky SALL taquin envers un peuple dont le choix est restreint par le parrainage.

  Le leader de l’APR, auteur de la fameuse sommation : « Méfiez-vous du lion qui dort », a du mal à cacher sa grande frousse. La sérénité qu’il affiche est feinte. Macky SALL est loin d’agir comme un président sortant se suffisant de ses réalisations pour rempiler. Et cela, il l’a pressenti depuis bien avant son élection à la tête de l’Etat.

Avant même d’être élu, il s’est, en effet, entouré de journalistes, comme préjugeant des nombreuses forfaitures qu’il allait mettre en branle. Dans une autre chronique, nous listions les multiples groupes et organes de presse dont les patrons ont des accointances avec le locataire du palais dont le contrat à durer déterminé est arrivé à terme. Abdoulatif COULIBALY, Souleymane Jules DIOP Abou Abel THIAM,  El Hadji KASSE, Alioune FALL, Yakham MBAYE… sont tous sous les ordres de Macky SALL.  Sans oublier ses alliés, amis occultes et autres partenaires patrons de presse.

Le paroxysme de l’ignominie c’est que, ce ne sont même pas les organes de presse publics qui s’attèlent à enfoncer les opposants. L’avènement de Macky SALL a consacré une presse privée de propagande satellite du régime qui accable opposants et ostracise d’honnête citoyen. Le leader de l’APR n’est pas à mettre à l’index dans cette histoire de lèche-botte. L’instinct de protection veut qu’il cherche à couvrir ses actes les plus blâmables. 

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Tout comme la volonté de rempiler l’incite à agrémenter, assaisonner ses nombreuses campagnes dans le désert. C’est plutôt la presse qui s’enfonce dans les abysses, perdant ce qu’elle a de plus important : la crédibilité. «Nous dénonçons la complicité de certains organes de presse. Avec tout le respect que j’ai pour la presse, faire fuiter des procès-verbaux dans un complot aussi vulgaire que celui-ci cela n’honore pas la profession de journaliste. 

Il est inadmissible qu’une autorité actuellement dans les liens d’une procédure qui relève d’une enquête et que ses avocats ne disposent pas de possibilités de l’assister, qu’ils n’ont pas accès aux procès-verbaux et qu’on se permette de divulguer ou d’organiser des fuites dans la presse. 

Cela relève d’un vaste complot », martelait Barthélémy DIAS, maire de la commune de Mermoz/Sacré-Cœur, au lendemain de l’inculpation de Khalifa SALL. Me El Hadji DIOUF va plus loin : «Il y a des journaux qui sont payés, certains, leurs patrons sont même dans le gouvernement, nous ne sommes pas fous, nous savons qu’ils leur (les journalistes, ndlr) font écrire des mensonges. Ils ne font que mentir. Chaque jour, ils inventent des choses sur Khalifa, ils le calomnient ».

Maintenant ce ne sont plus les personnalités publiques qui insultent et vilipendent les journalistes qu’elles sont tentées de mettre dans le même sac.  Les injures sont dans la bouche des Sénégalais lambda qui n’ont point besoin de spécialistes pour se rendre compte de l’enlisement de la presse qui a cessé d’être un pouvoir pour être classé.

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