L’ignoble attentat qui ôté la vie à presque 50 musulmans en pleine prière du Vendredi ce matin en Nouvelle-Zélande, nous interpelle à plusieurs titres. D’abord il est navrant que cette brute d’extrême-droite, de 28 ans, aille perpétrer son forfait dans deux mosquées paisiblement accueillies dans un quartier nommé « Christ-Church ». Cela ne s’invente pas, c’était supposé être « La Maison du Christ ». La bêtise mène à l’aveuglement. Rien d’étonnant venant de ces décérébrés suprématistes qui sont hantés par l’islamisation de l’occident et ont le bulbe rachidien tétanisé par « le Grand Remplacement », qu’à la vue de 3 ou 4 Hijabs, ils estiment inéluctable.
Ensuite, en suivant les médias européens d’habitude si prompts à nous faire croire que tous les musulmans sont des terroristes, on aura pu noter que la sémantique était très hésitante. Ils ont mis toute la journée, sous la pression de quelques éditorialistes révulsés, à cesser d’évoquer « le tireur » pour enfin parler du « terroriste ». Ils se sentaient quelque peu morveux, d’avoir joué à se faire peur, et les européens avec obstinés par leur recherche constante du « clash » et du Buzz, qui les pousse à inviter des Zemour suintant de haine sur leurs plateaux, et qui y défèquent sans vergogne le terreau sur lequel viennent jouer comme dans des bacs-à-sable puants, des illuminés dont ces paroles ont cautionné les actes. Ces commentateurs ont fait le lit de l’ignominie, que de n’avoir pas travaillé à endiguer les effets de ces thèses nauséabondes qui évoquent « le Grand Remplacement ». C’est pour ces raisons que « le Tireur » a mis du temps à devenir un parfait « terroriste ».
La campagne électorale en vue des élections européennes, est lancée et elle ne pourra pas faire l’économie d’un débat sur cette Europe barricadée qui se cherche son « Charles Martel » qui avait arrêté les Almoravides à Poitiers en 632. Il ne l’avait fait qu’à « moitié » soupirent goguenards quelques caustiques… L’Histoire balbutie. Elle ne peut devenir une farce.