Depuis l’annonce de la suppression du poste du premier ministre,les supputations vont bon train.Nous estimons qu’il est trop tôt de juger de l’opportunité ou non de cette décision du Président nouvellement réélu,avec 58,26 % des suffrages.
Cependant,son excellence Macky Sall,peut avoir des préjugés favorables,quant aux intentions qui l’animent.
Même si certains voient en cette suppression,la présidentialisation outrancière du régime.Ils avancent cette idée pour corroborer leur rejet de cette décision.
Cependant,en se fiant sur à ses derniers discours,on peut affirmer,sans risque de se nous tromper :que cette décision peut être salutaire pour notre pays.En fait le Président a parlé de « fast track »,pour alléger les lourdeurs administratives,lors de son discours de prestation serment.
Le nouveau ministre,secrétaire général du gouvernement,Maxime Jean Simon Ndiaye avait laissé entendre,lors de l’annonce de la démission du gouvernement :resserrement de l’attelage gouvernemental et réorientation de ses priorités.
Dans cette même logique d’inscrire ce quinquennat,sous le sceau de la réforme,le premier ministre Mohammad Boun Abdallah Dione avait évoqué également,le rapprochement de l’administration des administrés,la rapidité de la prise de décision,pour répondre avec célérité aux nombreuses demandes des populations,pour justifier cette décision présidentielle.
Grosso modo,nous osons espérer que la suppression du poste de premier ministre,qui pour nous n’était qu’un fusible,en cas de nécessité,procède de l’efficacité et de l’efficience gouvernementales.
Donnons à cette réforme du crédit et entendons,au moins une année pour pouvoir en juger de manière objective.
Bocar Coulibaly enseignant à N’dioum.
Share on: WhatsAppL’article Suppression du poste de PM: Ayons un préjugé favorable .