Tant de belles choses ont été dites et écrites sur Mariama Ba qu’il m’a tout d’abord paru inutile de rajouter un énième texte sur elle. Puis j’ai relu, en souvenir d’elle, quelques extraits de ses écrits, discours et extraits de romans. Les mots geysers ont jailli de mon coeur reconnaissant.
Comme un soupir, le temps d’une rose à peine éclose,
Tu es apparue, ange aux ailes de lumière.
Ta plume trempée dans l’encre de la liberté
A tracé les contours du jour naissant
Pour des générations d’enfants d’Afrique.
Mère caressante et altière, mer aux bras serpentins,
Tu enlaces et enveloppes encore tes enfants multiples
Dans le souffle de ton style unique pour aller au bout du rêve.
Les souffrances et le deuil et l’obscurité
En larmes d’étoiles tu as liquéfiés pour l’amour de la beauté.
Merci maman Mariama d’avoir sublimé le plomb de la violence
En poussière d’or et de diamant
Pour l’amour des tiens.
Nous ne cesserons de lever les yeux vers le ciel
En un Merci jailli de l’âme pour toucher ton étoile qui scintille
Là haut, si loin, si près !
Paisible repos au Paradis, Maman !