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L’homme Face À L’ampleur Du Coronavirus

L’homme Face À L’ampleur Du Coronavirus

Depuis que la lune s’est couchée pendant une éternité, une paresse intellectuelle de lire et d’écrire me tenaille. Cri de peine. Cri de douleur. Cri de malheur. En effet, le malheur dans son acception la plus absolue tient en ces temps sombres toute l’humanité en haleine. Une odeur de mort souffle dans le vent. Je ne sais plus à quoi m’en tenir et à quel saint me vouer. Le sol se dérobe sous mes pieds. Je n’arrive plus à tenir, quoique tenu par la vigueur de l’âge, quoi que ce soit qui pourrait me sauver. J’ai du mal à bredouiller un seul mot sauf le mot coronavirus.

Mon cerveau est devenu un confinement d’idées noires. Flux et reflux de mots à la couleur saumâtre déferlent comme une vague de la Méditerranée. Je n’arrive plus à me fixer et à me décider. Décidément, je pense au coronavirus. A ce virus venu d’ailleurs. Probablement de la Chine. Probablement d’un animal ou d’animaux tels que le pangolin ou autres. Probablement d’essais cliniques voire chimiques qui ont mal tourné. Ma tête risque d’exploser. La question qui interpelle l’humanité, c’est de savoir comment sommes-nous arrivés à ce cataclysme sanitaire mondial ? La réponse ne peut couler de source parce que les tenants et les aboutissants nous sont ô combien inconnus !

L’Homme et le mal. L’homme est le propre de son mal qui le décimera un jour. Telle est la situation à laquelle nous assistons en ce moment. Enfants, allons alors faire le procès de l’humanité assise sur le banc des accusés ! Hélas, l’heure n’est point aux règlements de comptes. L’heure est ô combien fatidique et confinée à l’action parce qu’il est temps de trouver le remède miracle face à ce mal qui nous consume ! Même si les pouvoirs publics n’avaient pas sonné le tocsin, l’Homme de par ses sensibilités et de par son instinct grégaire et animal allait se confiner.

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En effet, le coronavirus de par son ampleur funeste, bouleverse le quotidien des humains et à jamais comme la peste décimant l’humanité dans une autre époque récente. Encore un combat entre un virus et l’humanité dans tout son malheur. Qu’il nous tarde de savoir l’issue de ce combat entre pot de fer, le coronavirus contre pot de terre, l’humain ! En fait, la fin risque d’être une calamité à laquelle nous assisterons, bouche bée et bras ballants. Ô Dieu, fais que la fin ne soit pas le fruit d’un martyr agonisant sur sa croix ! Et oui, nous sommes notre propre malheur.

Et oui nous sommes notre propre destin. Et oui nous nous croyons invincibles. Et oui nous sommes ce que nous sommes, le lit de notre propre égoïsme et de notre petitesse d’esprit. Mais face à ce virus, aussi invisible et destructeur qu’il est, nous ne sommes que notre propre reflet et face à ce qui se trame sous nos yeux et à notre barbe, nous sommes ô combien impuissants devant ce malheur qui nous assomme et pourrait nous réduire en cendres. Et pour une fois, l’Homme est infiniment petit devant la grandeur de Dame nature. Ô mon Dieu, ciel mes jours, prions pour que ce virus ne soit bientôt qu’un mauvais souvenir !

Après ce déluge des temps modernes, l’heure des comptes sonnera tel un glas mais cela ne sera pas une guerre mais une humanité meilleure qui se dégagera de nous tel le temps d’une floraison printanière.

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