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Ce Que L’on Sait Sur Le Vaccin Chinois Sinopharm Que Le Sénégal A Choisi Et S’apprête à Inoculer (mamadou Lamine Niang)

Ce Que L’on Sait Sur Le Vaccin Chinois Sinopharm Que Le Sénégal A Choisi Et S’apprête à Inoculer (mamadou Lamine Niang)

Je lance un appel à tous les patriotes de se rendre vacciner massivement pour combattre cette maladie comme que L’Etat a fait son maximum pour que le Sénégal fait partie les premières à recevoir son lot de vaccin en Afrique.

Ce vaccin est déjà utilisé à grande échelle, notamment aux Emirats arabes unis et au Bahreïn, bien avant son approbation par son pays d’origine. Il est également administré dans les Seychelles, depuis le 10 janvier, en Serbie, depuis près de plusieurs semaines, et en Egypte, depuis le dimanche 24 janvier, le Maroc recevait son premier lot le 27 janvier.

Pourquoi utilisent-ils le vaccin SINOPHARM?

Ce vaccin est produit par deux instituts relevant de la China National Biotec Group (CNBG), filiale de Sinopharm, dont l’un se trouve à Pékin et l’autre à Wuhan.

Le vaccin de pékin a été autorisé le 31 décembre 2020

par l’agence chinoise du médicament, mais jusqu’à aujourd’hui, il n’y a pas encore eu d’annonce concernant celui de Wuhan, dont une partie des essais cliniques de phase 3e a été effectuée au Maroc.

Comment est-il fabriqué ?

Le vaccin Sinopharm est fabriqué de manière

Classique, déjà utilisée et donc plus sûre. Le virus lui-même est utilisé comme élément principal pour fabriquer les anticorps et entraîner une immunité protectrice. Le virus passe par plusieurs méthodes chimiques pour être tué, il est donc inactif. Le procédé de ce vaccin est donc un procédé sûr, car il utilise le virus inactivé, le même que celui pour les vaccins des enfants.

Le vaccin Sinopharm de Pékin se compose de deux doses distinctes de 0,5 ml chacune.  La deuxième dose doit être administrée entre 2 à 4 semaines après la première dose.

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Ce vaccin est indiqué aux personnes âgées de plus de 3 ans

, et particulièrement au personnel de la santé et aux personnes ayant un contact étroit avec le virus. Les travaux de recherche pour monter l’immunogénicité, c’est-à-dire l’augmentation des anticorps après l’injection des deux doses du vaccin, chez les personnes âgées de 3 à 17 ans, sont encore en cours.

Dans une interview accordée à une chaine nationale début janvier, un des responsables à Sinopharm a expliqué que « nos essais cliniques ont d’abord porté sur le groupe d’âge 18-59 ans, suivi par les plus de 60 ans et ensuite les 3-17 ans. Et dans ce dernier groupe, il y avait 3 sous-groupes: les 12-17 ans, les 5-12 ans et les 3-5 ans. Nous avons à présent fini tous les travaux de recherche sur ce groupe d’âge, et les données de sécurité montrent de bons résultats. Les données sur l’immunogénicité sont encore en cours d’analyse ».

Par ailleurs, ce vaccin est strictement interdit aux personnes allergiques à l’un de ses composants(hydroxyde d’aluminium, hydrogénophosphate disodique, chlorure de sodium, et phosphate monosodique). La vaccination doit également être 

reportée si les personnes ont de la fièvre ou pendant la phase aiguë de la maladie.

En cas de grossesse, le vaccin ne doit être administré à la femme enceinte qu’en cas de nécessité absolue, puisque les études n’ont pas encore montré si ce vaccin peut nuire au fœtus.

Pour quelle efficacité ?

La durabilité des anticorps a été observée dans les essais cliniques de phase I, phase II et phase III. Selon les données des essais cliniques de phase I et de phase II, le résultat de l’observation montre toujours un taux élevé d’anticorps après 6 mois de vaccination. Les données de ces deux phases ont également montré un faible taux d’effets indésirables et une bonne immunogénicité.

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L’évaluation de l’efficacité et de la sécurité à long terme sera complétée par les résultats des essais de phase III, dont les résultats ne se sont pas encore accessibles.

« Il n’y a aucun vaccin mis sur le marché actuellement pour une utilisation d’urgence qui a publié des résultats définitifs de sa 3e phase », nous a précisé l’épidémiologiste marocain Pr. Mohammed Amine Berraho. « Les autorisations sont délivrées sur la base des résultats préliminaires, au vu de la situation d’urgence sanitaire »,

Dr. Tayeb Hamdi, médecin, chercheur en politiques et systèmes de santé, nous a pour sa part expliqué que « le plus gros lot des essais de la 3e phase a été réalisé aux Emirats arabes unis (31.000 volontaires), qui ont annoncé un taux d’efficacité de 86%. Sur l’ensemble des 7 pays, où ces essais cliniques ont été effectués, Sinopharm a annoncé un taux d’efficacité de 79,34% ».

Par ailleurs, « le vaccin Sinopharm assure 100% de protection contre les formes graves de la maladie ».

Il est également efficace contre les nouvelles souches du virus, a assuré depuis le 5 janvier l’un de ses concepteurs.

Quels sont ses effets indésirables ? 

Plus de 10 millions de doses du vaccin chinois ont été administrés jusqu’à aujourd’hui, et  aucun effet indésirable grave n’a été rapporté.

La douleur au site d’injection est l’effet indésirable le plus fréquent observé à ce jour; suivie de la fièvre passagère, fatigue, maux de tête, diarrhée, rougeur, gonflement, démangeaisons et durcissement du site d’injection (fréquent); éruption cutanée au site d’injection, nausées et vomissements, douleurs musculaires, arthralgies, somnolence, étourdissements (peu fréquents).

Mouhamadou Lamine NIANG 

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