A la suite de l’appel à la fausse résistance du leader du Pasteef M. Ousmane SONKO, le Sénégal a connu l’une des semaines de manifestations les plus violentes et les plus sanglantes de son histoire socio-politique. Des scènes de casse et de pillage méthodiquement planifiées ont eu comme cibles des édifices publics, des commerces d’autrui et des investissements étrangers. Malheureusement la jeunesse sénégalaise, instrumentalisée et utilisée comme chair à canon a fini par payer un lourd tribut avec treize pertes en vies humaines. Au moment où ces familles endeuillées n’ont pas encore fini de sécher leurs larmes, M. SONKO et ses acolytes (M2D et une soit distante société civile) foulent aux pieds toute la morale religieuse et ancestrale jusqu’ici vouée aux morts en improvisant des visites de proximité comme s’ils étaient dans une période de campagne électorale. Ainsi n’éprouvant aucune compassion pour ces mères dont leurs cœurs sont meurtris et leur rêve de voir leurs garçons grandir brisé à jamais, M.SONKO n’hésite pas d’assimiler ce cortège de tristesses et de désolations nationales à une simple secousse. Cet extrémiste politique, visiblement insatisfait du bilan macabre de son premier appel au « mortal combat » promet au peuple sénégalais de subir une deuxième série de manifestations beaucoup plus mortifère avec ses propres mots : « La seconde vague risque d’être plus dévastatrice que la première secousse ». Cette déclaration irresponsable vient de dévoiler la véritable motivation du leader du Pasteef qui veut vaille que vaille marcher sur de jeunes cadavres pour conquérir le palais. Par conséquent en menaçant à nouveau de déstabiliser la paix sociale, M. Ousmane SONKO vient de poser un acte de désapprobation historique à l’endroit de toutes ces personnalités religieuses et coutumières qui constituent un précieux rempart pour la stabilité durable et légendaire du Sénégal. En outre à travers cette déclaration gravissime, le leader du Pasteef fait l’aveu d’être le principal instigateur de ces vagues de violences sans précèdent lors de sa convocation à la section de recherche. Cette énième rafale verbale contre la paix civile doit mobiliser tous les républicains et tous les militants de la stabilité socio-politique du Sénégal afin de stopper ses méthodes d’un autre siècle rappelant la triste montée en puissance du péril Nazi en Allemagne.
Contrairement à cette opposition (M2D) revancharde dont la volonté du nouveau chef est d’utiliser la jeunesse comme une bombe dévastatrice pour la déstabilisation des institutions, le président Macky SALL joint l’acte à la parole en mobilisant 100 milliards de nos francs destinés à apporter une réponse efficace à la problématique de l’emploi des jeunes. Les 50 milliards sont injectés dans le « fonds spécial d’urgence » pour le financement, sans distinction d’obédience politique, bref de tous les jeunes sénégalais porteurs de projet. Les 49 autres milliards de francs CFA seront orientés dans la créations d’une dizaine de milliers d’emplois dans tous les secteurs et dans certaines agences ou structures étatiques. De plus, toujours dans cette dynamique d’apporter une réponse concrète à cette réclamation légitime des jeunes à l’emploi, le chef de l’Etat a décidé de recruter 3.700 enseignants pour l’élémentaire, le moyen et le secondaire à la prochaine rentrée académique de 2021-2022.A cet égard, le président de la République a requis la tenue, des comités régionaux et départementaux de développement (CRD ET CDD) sur l’emploi des jeunes associant tous les acteurs concernés.
Pape THIAM