Comme une maladie, depuis le referendum-plébiscite sur le HCCT, il ne passe une occasion qui n’est saisie par le prince, la cour et/ou le jardin pour argumenter et vanter les apports de ce haut ou bas conseil. Ce n’est pas loin d’une psychose tellement l’institution dédiée à feu Tanor est décriée et cherche amis et protecteurs. Même les pro à l’époque du OUI entrent dans la danse et s’interrogent après l’euphorie référendaire sur la pertinence de l’institution cherchant abri. C’est vrai qu’au vu des urgences sociales et humaines qui harcèlent le goorgolu, le réveil fut vite car en réalité l’austérité n’épargne personne y compris l’Etat avec un endettement qui s’empiffre et des subventions qui piquent du nez et un déficit budgétaire difficilement soutenable mettant la bourse nationale sous perfusion des différents emprunts et levées sous régionaux et internationaux de tous ordres. L’histoire a donné raison avec seigneur Corona qui a imposé une réorientation des priorités qui sont ailleurs. Dans de tels cas de figures, faire avaler la pilule très…amère du (b)hcct avec son inscription faramineuse sur le « Mbaxuss »national peine et peine encore à passer. Tout l’arsenal en rhétorique et en sophisme est utilisé pour convaincre mais que nenni ! En vain, ça ne passe pas. Tous les jeunes pousses ont tenté, s’embourbant déjà dans le langage et que dire donc de l’argumentaire…des cadres (?!) à la recherche de strapontins et se voulant visibles usant d’un lexique particulier pour se faire attractifs mais ça coince sans compter les panels de toutes sortes dans les palaces de Sunugal : « Jall lul »,la copie reste toujours à revoir. Les femmes colorées et coloriées avec des commandes remplies pour notre textile national (qui en a bien besoin !) n’ont pas pu faire mieux et ici le folklore avait remporté la palme sur le débat sur la pertinence du HCCT. Le sein du sein avec le présidium du parti régnant sortant un communiqué au labo pour la rescousse avec force tapage médiatique, la copie resta pâle et n’illumina pas. Les conseillers en communication avec rang de ministre, férus de communication meublent le micro, la caméra et prennent la plume ,rien n’y fait : le hcct ne plaît pas et si c’était une demoiselle, son « cherche mari » devient têtu même si en l’occurrence c’est une dame déjà aussitôt née au vu de son peuple. C’est cela le haut conseil du regretté tanor et embourbé macky et cette obsession continue et s’est vérifiée encore lors de son installation…en abri provisoire (pas seulement donc les écoles !) et ce n’était pas le « ubbi tay liggey tay ». A beau lui attribuer des habits de rupture pour convaincre, le décor ambiance déjà annonçait l’impertinence en dépit de la psychose de l’inutilité perçue à travers les discours prononcés par des pontes du verbe : SOUVENIRS : L’un y a travaillé longtemps sous Senghor (cela veut tout dire) et a blanchi sous Abdou, un commis de l’Etat, apôtre du discours pour convaincre sans convaincre, l’autre au sommet de l’Etat, donc au discours encadré et très recherché pour faire tilt et choc avec des esquisses de provocation des fibres sensibles de la république et de la cohésion nationale mais rien n’y fit, le hcct ne passe pas. Et même après ce cours magistral d’alors de macky/tanor ,les membres du hcct chaudement installés et interrogés (vox populi !) n’ont pas su en peu de mots, ne serait-ce que réciter une seule phrase pour convaincre et sur la même lignée…à placer des ex cols blancs, jeunots politiques bombardés à l’époque ministres des CL. Fort de tout cela et pesant comme un lourd fardeau ou trainant comme des boulets, le PR himself…d’alors toujours (effacé de la carte depuis!) enfourche sa trompette et bat son tambour lors d’un conseil des ministres, « directivant » pour un soutien franc et massif au hcct : Comme qui dirait l’exposé des motifs continue pour une institution dont la pertinence est censée être partagée depuis. Dur, dur, dur ce haut conseil et tanor a eu du pain sur la planche en dépit du respect dû…jusqu’à son rappel auprès du Seigneur !Cela a été un cumul de trop, la goutte de trop, déjà la chambre de A.Tall, de A.Touré, caviar à la table du REWMI, ce CESE au kérosène renforcé pour un fonctionnement lourd et coûteux ne convainc toujours pas et son bilan / avis par des rapports non consultés accentue son caractère squelettique sur l’architecture institutionnelle. Ah oui ! Pour le Hcct, l’exposé des motifs doit continuer !
A bon entendeur, salut !
IBOU SENE KAOLACK