Le mariage demeure un droit puis un devoir mais jamais une fin en soi !
Nous célébrons davantage le fait qu’une femme soit demandée en mariage que sa réussite scolaire et professionnelle. Pourquoi ?
Nos familles, nos amis peuvent se réjouir du succès, du diplôme, du travail, d’une nouvelle promotion, que l’on a mais cette joie n’est jamais comparable à celle qu’elles expriment à l’annonce de s’être fait passer la bague au doigt.
Parfois, nous nous retrouvons dans un étrange abattement à force de voir que la vie de ménage est plus valorisée que celle professionnelle. C’est écœurant !
Après tant d’années d’études et de sacrifices, ils nous font croire que les diplômes sans mariage c’est comme une bataille sans victoire. Ainsi demeure l’abâtardissement du courage, la dégénérescence, la dénaturation, l’affaiblissement par la société nous pousse à laisser choir le rêve le plus long de l’histoire « l’indépendance financière ».
Femme, n’ayons pas peur de nous faire ravaler de l’échelon supérieur, nous sommes plus fortes que ça, eh oui !bien plus fortes que ça !!
Battez-vous chers sœurs, armez-vous de courage, motivez-vous, devenez celles-là que vous aimeriez être. Ce n’est pas le mariage qui valorise la femme mais sa valeur intrinsèque : ses titres académiques, conquis de haute lutte !:
O, loin de moi l’idée de flétrir une si vénérable institution : le mariage ! N’est-ce pas Pouchkine qui disait qu’il n’y avait de bonheur que dans les voies communes, faisant allusion au mariage ! Le problème c’est de trouver un partenaire qui accepte d’accompagner ton développement personnel. Sans quoi, pourquoi ne pas préférer être seule que d’être mal accompagnée?
Le monde évolue, chères dames ! Nous avançons dans une société où le statut professionnel de la femme est le premier centre d’intérêt, le point de mire, devinez par qui ? Nos amants !!
Mes sœurs, nous ne sommes plus obligées de nous cloitrer dans nos foyers. Nous méritons plus que ça. Bien des femmes abandonnent leur rêve pour satisfaire aux désirs d’un époux jamais inassouvis.
Des femmes sont encouragées, soutenues, motivées et renforcées par leur époux, ce doit être la règle ! Nous avons besoin d’être boostées pas d’être rabaissées.
Je ne reproche pas à la société de valoriser le mariage de la femme mais je n’accepte pas qu’il soit conçu comme le pendant de la carrière professionnelle de la femme. L’un n’exclut pas l’autre, l’un ne peut même pas prendre la place de l’autre. Comme on le dit souvent «le mariage n’est pas une course, on arrive toujours à temps » et nous femmes, devons être du genre dont un homme a besoin et non le contraire. Nous battre pour un parcours scolaire, universitaire et professionnel réussi c’est déjà effarouchant donc n’acceptons pas de céder à la pression sociale pour nous engager dans une relation qui se brisera en un « clic de doigt ».
Les remarques du genre : « Qu’est-ce que tu attends pour le mariage ? » « Les hommes ont peur des femmes assez instruites …» sont plus fréquentes que les questions : « ça va au boulot ? » ou « sur quoi tu travailles ? ».
On se marie quand on est prêt et non pas parce que la société nous en impose le moment.
Se marier c’est beau ! Et c’est recommandé pour un adepte de l’islam mais soyons sures de choisir le bon époux qui saura apprécier ce qu’il faut vraiment valoriser dans la vie d’une femme.
En un mot comme en mille, mon credo est le suivant : « Ne jamais se précipiter dans la vie, le mariage n’est pas une finalité ! »
DIALLO COUMBA