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Halte Aux MÉcrÉants

Halte Aux MÉcrÉants

Suite aux attaques contre le porte parole du khalife général des mourides, Serigne Bassirou Abdou khadre MBACKE par des jeunes soit disant chef religieux, nous nous érigeons en bouclier pour dénoncer cette attitude indigne et irresponsable de jeunes marabouts assoiffés de pouvoir, d’argent, de matériels de ce bas monde qui sont que futilités. 

A cet effet, nous prenons toute la communauté mouride en témoin que nous n’accepterons plus que des maîtres chanteurs, politiciens, tapis dans l’ombre qui veulent utiliser le mouridisme ou salir le nom du porte parole du khalife général des mourides pour régler des comptes.

Il est grand temps que la communauté mouride prenne ses responsabilités comme vient le faire le khalife général des mourides en interdisant la politique sur toute l’étendue du territoire de Touba et traquer toute personne et la mettre hors état de nuire car la ville sainte touba mérite respect et considération, car le Cheikh Ahmadou BAMBA est resté pendant 33 ans de privation de liberté entre les mains du colonisateur.

La seule et unique chose qu’il voulait obtenir c’était la récompense divine par le biais de Seydounou Mouhammed et il a été récompensé par la cité bénite de Touba ou vivent des hommes intègres, saints, multidimensionnels, qui n’ont de préoccupation que les enseignements du cheikh, qui a brandi l’étendard de l’islam, qui a su instaurer un islam libre, un islam sans couleur, ni race, un islam pour l’humanité toute entière.

Nous ne souhaitons point ce qui est arrivé dans certains foyers religieux arrive à notre communauté et pour cela nous sommes garants de cette stabilité de cette harmonie, de cette paix sociale.

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Désormais aucun excès, aucune déclaration à l’encontre de Serigne Bassirou Abdou Khadre ne sera toléré, a bon entendu salut…

Il es grand temps que ces maitres  chanteurs se ressaisissent et aillent travailler car ils ne retrouveront jamais le bonheur et l’épanouissement qu’avec la sueur de leur front, car le Cheikh nous a toujours exhorté au travail.

PLACE DU TRAVAIL DANS LE MOURIDISME 

Cette place se manifeste à travers les quatre aspects suivants:

1-Travailler est un acte de foi :

Un célèbre propos en wolof est attribué au cheikh :

« Ligéey ci jaamu Yàlla la bokk » qui veut dire « Travailler fait partie des actes de foi ». Ce propos est cité par plusieurs auteurs dont certains, de bonne ou de mauvaise foi, ont dénaturé son sens en prétendant que travailler pour le guide spirituel peut dispenser le disciple du culte. Pour Cheikh Ahmadou Bamba, le travail fait partie du culte au sens large du terme parce que c’est Dieu qui l’a recommandé. Ainsi, l’idée selon laquelle le travail peut dispenser du culte lui est totalement étrangère, et nous verrons cela de plus clair.

2-Travailler est un pilier du Mouridisme :

Il est de l’évidence que le travail est le troisième pilier du Mouridisme après le savoir et le culte au sens étroit du terme (les rites). Tous ceux qui ont la moindre connaissance du Mouridisme savent très bien cette réalité.

3-Le travail est une partie intégrante de la formation du disciple mouride :

Les mourides, dirigeants et adeptes, sont réputés travailleurs :

La réputation de travailleurs qu’ont acquise les mourides est justifiée par leur rigueur dans le travail. Les innombrables villages qu’ils ont fondés pour cultiver la terre, entre autres ; l’engouement qu’ils ont pour le commercer Baol-Baol) ; leur forte représentation dans l’émigration interne et externe…, tout cela démontre cet amour pour le travail chez les mourides.

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Par conséquent, ils ont un poids économico-financier plus important que leur poids démographique dans le pays.

Le khalife Général des Mourides est une référence de tous citoyens sénégalais, épris de justice, de paix, de vérité et de stabilité sociale.

D’ailleurs, il n’a pas fait mystère sur sa détermination à la neutralité qu’il affiche depuis son accession au Khalifat. Il n’a jamais cédé à aucune pression politique, économique, sociale, Seules les recommandations de Serigne Touba constituent sa préoccupation. Il a plutôt illustré par une volonté de neutralité qui le place à équidistance de tout parti politique.

Il est grand temps qu’en retour, la religion soit prise en considération par les instances politiques. Il faudra Veiller sur les rapports Etats Institutions religieuses en tant que régulateurs mais surtout en tant qu’acteurs incontournables sur les décisions allant dans le sens du développement de la nation.

*Serigne Bassirou Abdou Khadre MBACKE, notre Référence, notre Guide.

Serigne Abdoul Wahab GAYE petit-fils de Serigne Massamba MBACKE

Président du Mouvement des Leaders Religieux et Intellectuels pour la Défense des Institutions

 

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