Dans moins de 96 heures, nos concitoyens seront appelés aux urnes pour élire leurs représentants (députés).
La profondeur du divorce entre le pouvoir et le peuple, l’exaspération des Sénégalais envers le régime de Macky SALL dont la gouvernance sale et médiocre a propagé la misère, semé le chaos institutionnel ; le rejet massif dont il fait l’objet ; la mobilisation exceptionnelle, et l’extraordinaire engouement des populations (liesse populaire) à l’égard des coalitions YEWWI –WALLU exprimés lors des caravanes augurent d’une cohabitation au soir du 31 juillet 2022.
C’est un fait : les Sénégalais ont définitivement tourné le dos à ce régime de prédateurs (BENNO TASS YAKAAR) qui a érigé le vol de deniers publics, le népotisme et la prévarication en véritable système de gouvernement.
Pour le scrutin du 31 juillet 2022, l’enjeu est double : la mobilisation citoyenne (participation) et la sécurisation du vote. Tous les sénégalais (l’immense majorité) qui veulent fermer la parenthèse de ce régime moribond doivent se ruer massivement dans les bureaux de vote, aux premières heures de la matinée du 31 juillet 2022.
Les représentants des coalitions de YEWWI et WALLU doivent s’assurer de la présence de leurs représentants dans tous les bureaux de vote. Ces derniers devront être présents du début jusqu’à la fin (affichage des résultats) et faire preuve d’une vigilance totale (toute absence momentanée peut être l’occasion d’une fraude). Ils devront prendre toutes leurs dispositions pour passer la nuit dans les bureaux de vote, si besoin en était, dans l’hypothèse où BENNO tenterait de jouer les prolongations.
Le cas de Cheikh DIENG candidat de WALLU, victorieux à Pikine lors des locales de 2022 mais qui a vu les résultats inversés au profit de TIMBO qui a été finalement déclaré « élu maire », uniquement parce qu’il est l’oncle de Macky SALL doit inciter au principe de précaution absolu. En effet, alors même que les preuves de la victoire de Cheikh DIENG étaient irréfutables, le régime a instrumentalisé l’ensemble de la chaîne de collecte de recensement et de proclamation des résultats (un hold-up électoral inédit).
Dans chaque bureau de vote, les bulletins doivent être en nombre suffisant. La liste électorale doit être vérifiée au niveau du nombre (la liste doit strictement conforme à celle transmise aux coalitions de partis). Dans certaines localités (FOUTA ou FATICK), il faudra veiller à ce que le nombre de votants ne soit pas supérieur à celui des électeurs (gonflement anormal des listes électorales) pour éviter un bourrage des urnes. Le principe est connu : dans ces zones, le régime tente d’obtenir le plus haut score possible pour tenter de compenser au maximum, ses pertes dans d’autres localités.
De leur côté, les citoyens doivent faire preuve d’une vigilance accrue pour mettre en échec toute tentative de hold-up électoral fondé, sur un « plan média » le jour du scrutin (diffusion de rumeurs ou de fausses informations). La méfiance doit être systématiquement de mise quant aux informations données par une certaine presse, de connivence avec le régime, et dont les intérêts sont convergents avec ceux de Macky Sall (La RTS dont le DG Racine Talla doit tout à Macky Sall et fait ouvertement campagne pour BENNO et les sites WEB « Pro-Macky »).
Partout et dans toutes les localités, des comités de veille doivent être mis en place. Les citoyens sont appelés à sécuriser leur vote et à relayer en temps réel, les fraudes (via leur téléphone portable) dans chaque localité. Toute personne suspecte, rôdant dans un centre de vote, pour récupérer des bulletins de vote moyennant argent doit être repérée, signalée, dénoncée et arrêtée.
Le 31 juillet 2022, le vote utile consiste à insérer un bulletin YEWWI, ou WALLU dans l’urne selon le département
Actuellement, les programmes des coalitions YEWWI et WALLU suscitent l’adhésion massive des populations car ils sont adossés à un projet politique de rupture.
A titre d’exemple, le programme de YEWWI ASKAN WI propose de véritables réformes audacieuses , notamment au niveau institutionnel avec l’interdiction claire faite au Président de la République d’être également chef de parti politique (un président doit être au-dessus de la mêlée), l’adoption d’une loi sur la moralisation de la vie publique pour réglementer les incompatibilités, les interdictions et les interférences familiales concernant la gestion publique, l’élargissement du champ de l’obligation de déclaration écrite de patrimoine au moment de quitter la fonction, la création d’ un parquet financier pour les actes de malversations, de corruption et de détournement de deniers publics, l’institution de l’appel à candidature pour tout poste à pourvoir dans la haute administration et la création d’une cour constitutionnelle dotée d’une compétence générale en matière de contrôle de constitutionnalité.
S’agissant de la réforme de la justice, le projet de YEWWI est en phase avec les préoccupations de l’Union des magistrats sénégalais (UMS) visant à renforcer l’indépendance de la justice. En effet, YEWWI propose d’une part, de Renforcer le principe d’inamovibilité en encadrant rigoureusement les notions de « nécessités de service » et « d’intérim », et d’autre part, de réviser la loi organique portant statut des magistrats pour définir de manière consensuelle un statut précis, les règles relatives au recrutement, à la nomination, aux carrières, à l’uniformisation de l’âge de la retraite et au régime disciplinaire. Une réforme de la justice doit se faire avec les magistrats et non contre les magistrats.
La cohabitation est à portée (le régime de Macky Sall est honni).
Le 31 juillet 2022, il ne faut ni se tromper de bulletin, encore moins d’objectif : en fonction du département, il faut soit mettre un bulletin YEWWI (ex : Dakar), soit un bulletin WALLU (ex : Pikine ou Touba).
Seybani SOUGOU – E-mail : sougouparis@yahoo.fr