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La Gestion Vertueuse De Notre Pays Commencera Pas Une Gestion Vertueuse De Notre AssemblÉe Nationale

La Gestion Vertueuse De Notre Pays Commencera Pas Une Gestion Vertueuse De Notre AssemblÉe Nationale

L’un des premiers chantiers de la prochaine législature devra être la lutte systématique contre la gabegie. Nos parlementaires devront agir pour changer les choses et ce, en commençant par l’Assemblée nationale.

Les députés de la nouvelle majorité (l’ancienne opposition) devront impulser une nouvelle dynamique à l’Assemblée nationale, qui visera à réformer le fonctionnement de cette institution pour stopper toute forme de gaspillage. La lutte contre la gabegie devra prendre racine au cœur du parlement du peuple, puis s’étendre partout où il sera nécessaire (l’Assemblée purement consultative et inutile du Haut Conseil des Collectivités territoriales …).

La gabegie administrative nous coûte très cher. Le président Macky Sall est à la tête d’un État dépensier et gaspilleur. Il faudra y mettre un terme !

À titre d’exemple, l’Assemblée nationale française compte 577 députés pour 6 vice-présidents. L’Assemblée nationale sénégalaise, quant à elle, compte 165 députés pour 8 vice-présidents. L’effectif pléthorique du bureau de l’Assemblée nationale (17 membres) est synonyme de la gabegie de nos institutions. Ce n’est ni justifié ni souhaitable. Nous ne pourrons faire l’économie d’une réduction drastique du train de vie de cette institution symbolique, en proie au gaspillage d’argent public et le clientélisme politique.

Dans la législature précédente, l’un des députés les plus remarquables, Ousmane Sonko, avait dénoncé avec force et éclats, un projet qui prévoyait d’octroyer en catimini 10 millions à chaque député alors que les Finances publiques évoluent sous perfusion … Sonko avait également dénoncé la vaste entreprise de fraude fiscale qui sévissait parmi les députés. Les députés ne payaient pas leurs impôts !

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L’édification d’une Assemblée de rupture passera nécessairement par la fin de ces pratiques criminelles et la sanctuarisation de la transparence dans la gestion des affaires publiques. Nos parlementaires, en qui nous plaçons beaucoup d’espoir, devront s’attacher à rompre définitivement avec toutes les mauvaises pratiques…

Dieynaba Sar est députée suppléante Yewwi-Wallu Diaspora.

sardieyna@gmail.com







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