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Deggo Nguir SÉnÉgal !

Faire bouger les lignes et engager un dialogue urgent salvateur pour le Sénégal /Deggo nguir Sénégal !

Ces jours derniers, nombreux ont été les appels au DIALOGUE et à la Paix pour sauver notre pays du chaos qui le guette, qui guette son Etat de droit, sa Démocratie, sa STABILITÉ politique et sociale.

À la suite du dernier meeting de Pastef à Keur Massar et de la mobilisation exceptionnelle de ses militants et sympathisants et surtout les déclarations « terribles » de leur leader Ousmane Sonko, une cascade de réactions a été enregistrée.

La première, celle extrême, peut-être à dessein, de notre ami Alioune Tine, puis la sortie de Barthélémy Diaz en direction du Président Macky Sall, après celles du Père Théo, du Khalif général des Niassenes, du Porte-parole des Layenes, du CUDIS, d’Organisations de la Société civile, de quasiment tous les Imams dans leurs sermons du Vendredi dernier, de simples citoyens des villes, des campagnes et de notre Diaspora, nous redonnent espoir sur les perspectives de non basculement de notre pays dans un cataclysme politique, institutionnel, social et économique aux conséquences incalculables.

C’est la raison pour laquelle, j’ai décidé, après l’avoir minutieusement relu, d’actualiser mon post du 7 août 2022, intitulé « Pour une Nouvelle Majorité parlementaire de convergences et de Stabilité / Deggo Nguir Sénégal », qui me semble être, à beaucoup d’égards, plus actuel que jamais !

Mon sentiment profond, après le vote historique et inédit de notre peuple, à l’occasion des législatives du 31 juillet 2022, était que le citoyen sénégalais invitait les acteurs politiques, toutes obédiences confondues, à mettre un terme à cette démocratie stressante de confrontations, d’invectives et de violences, en cours. Cela, en dépit des multiples concertations et rencontres initiées par le Président Macky Sall, pour créer les bases d’un climat politique apaisé et pacifié au Sénégal.

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Malgré les béquilles et autres « miracles sénégalais » qui lui ont permis jusqu’ici de survivre difficilement depuis quelques années, notre Démocratie, convenons-en, commence objectivement à atteindre ses limites absolues de survie !

Le constat est patent, les acteurs politiques de la majorité et de l’opposition, ont des positions de plus en plus systématiques et de plus en plus cristallisées, les uns vis-à-vis des autres. Notamment sur les règles du jeu électoral, principalement sur la mise en œuvre du système de parrainage, sur l’interprétation de l’article 27 de la Constitution sur le mandat présidentiel, sur les candidatures de Karim Wade et de Khalifa Sall, le dossier en justice Ousmane Sonko / Adji Sarr, etc.

Notre peuple dont l’intelligence politique et la maturité démocratique ne sont plus à démontrer, a prouvé à travers sa forte abstention aux dernières législatives, plus de 53 %, en mettant quasiment dos à dos, Benno Bok Yaakar et l’Inter-Coalition Yewi -Wallu, notre peuple disais-je, n’a-t-il pas simplement dit aux acteurs politiques « basta » ? Ça suffit ! Puisque vous, acteurs politiques refusez de vous parler, de dialoguer pour mon intérêt exclusif, moi peuple sénégalais, je vous oblige à le faire « par la force »… pour ne pas vous laisser conduire notre Démocratie à l’implosion fatale, au Grand bond politique en arrière.

Notre démocratie, de Démocratie tant enviée ailleurs en Afrique et dans le monde, est malheureusement en crise, concédons-le, par la faute des acteurs politiques, tous sans exception !

Soyons clair, la crise actuelle risque de conduire fatalement à une régression démocratique si rien n’est fait rapidement pour la juguler. Notre Démocratie ne peut plus continuer de fonctionner comme elle le fait actuellement, sans aller fatalement droit vers le mur, la catastrophe !

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Elle, notre Démocratie, est à la croisée des chemins, elle peut accoucher du pire comme du meilleur.

L’affrontement et mortal combat seront perdants pour tous, pour les acteurs politiques, le peuple et la nation.

D’où la nécessité impérieuse et historique de cerner les dangers imminents qui planent sur notre Démocratie et notre vivre ensemble, de dialoguer pour les conjurer, afin que notre Gaal démocratique ne sombre pas !

C’est dans cette perspective, que j’agite l’idée de faire bouger les lignes entre acteurs politiques du Pouvoir et de l’Opposition, afin de jeter les jalons d’un Dialogue fécond et salvateur pour établir des convergences et assurer la paix, la stabilité politique et sociale du Sénégal.

C’est une invite à la classe politique pour saisir cette opportunité historique que nous offre notre peuple à travers son dernier vote et les circonstances actuelles de lourdes tensions. Les fuites en avant, les traquenards et la violence politiques ne peuvent plus perdurer, il faut résolument et sincèrement avancer pour sortir notre Démocratie de l’imbroglio.

Répétons-le avec force, notre Démocratie est malade de son immobilisme, de ses confrontations et violences inutiles et dangereuses, pouvant déboucher malheureusement sur une énorme régression.

L’urgence d’une refondation démocratique nous commande de dialoguer sur les règles du jeu électoral, le système partisan sénégalais, d’établir des consensus minimums et forts, avant les élections présidentielles de 2024.

C’est une question de responsabilité démocratique, d’engagement républicain et de patriotisme.

En conclusion, j’invite l’ensemble des acteurs politiques, civils et sociaux, les forces vives de la Nation à explorer cette perspective du dialogue salvateur au nom du seul intérêt national.

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Concrètement, cette proposition pourrait être matérialisée ainsi qu’il suit :

1- Le Président de la République Macky Sall devrait prendre des initiatives en direction de toute la classe politique, des acteurs civils et sociaux et des forces vives de la nation sénégalaise pour une baisse de la tension, une décrispation du climat politique et à des concertations pour la paix et la stabilité du pays.

2-les acteurs politiques devraient sur la base de propositions du Président de la République, s’accorder sur une plateforme de convergences démocratique et de stabilité politique, après en avoir défini son contenu et sa feuille de route.

3- à la suite d’un accord sur le contenu et la feuille de route de cette plateforme, étudier les modalités de sa mise en oeuvre y compris la possibilité de mise en place d’un Gouvernement de convergences et de stabilité incluant toutes les forces politiques qui l’acceptent ; comme du reste , l’avait fait fort opportunément le Président Abdou Diouf avec le Gouvernement de Majorité présidentiel élargie, en 1989 suite la crise sénégalo-mauritanienne et en 1996 , après l’assassinat du Président Babacar SEYE(1993 ), les événements sanglants de février 1994 (l’assassinats de six policiers devant la BHS) et les élections locales chaotiques de 1996.

Nous avons une ingénierie politique avérée à ce propos qu’il ne s’agit que d’adapter au contexte actuel !

La Démocratie sénégalaise ne plus stagner, elle doit progresser en utilisant les ressorts inépuisables du génie de notre peuple au dépassement et au sursaut salvateur pour une Démocratie majeure, apaisée et civilisée.

 







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