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Le Peuple Souverain Sauvera Le SÉnÉgal

La pire chose qui puisse arriver à un peuple, à une corporation socioprofessionnelle (telle que la médecine, l’enseignement, l’agronomie, la magistrature, la gendarmerie, la police, etc.) est de renoncer aux exigences de sa profession, en termes de responsabilités et d’éthique, pour se soumettre aux broutilles d’une personne ou d’une organisation, quel que soit son rang ou son positionnement administratif ou institutionnel.

Au sein du peuple et dans chacune de ces corporations, on relève des responsabilités individuelles et collectives. Autrement dit, le peuple et chacune de ces corporations, c’est à la fois chacun et l’ensemble des individus qui les composent. Par conséquent, quand un individu du peuple ou d’une corporation renonce à ses responsabilités, non seulement il écorne sa propre image, mais plus grave, il abime celle collective de son corps d’appartenance.

Les exigences et responsabilités, ici évoquées, renvoient aux droits et devoirs conférés par la constitution et les lois nationales, ainsi que par les conventions et autres chartes internationales. C’est en référence à ces référentiels juridiques que la notion d’état de droit est définie. Il s’agit d’un cadre dans lequel, l’Etat composé à la fois de chacun et de l’ensemble des individus (personnes physiques ou morales) est soumis au droit, c’est-à-dire soumis à la constitution, à l’ensemble des lois nationales et aux conventions et autres chartes internationales.

Récemment, il est apparu dans les réseaux sociaux une information, démentie par la suite, selon laquelle, un juge ayant des responsabilités de contrôleur ou d’évaluateur de l’action de ses pairs, aurait déclaré devant ceux-ci que dans l’affaire Ousmane Sonko – Adji Sarr, le gendarme a pris ses responsabilités, le médecin a pris ses responsabilités, seul le magistrat n’a pas pris ses responsabilités. Si cette information a été démentie, sa portée professionnelle, sociale et sociétale est sans équivoque.

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Aujourd’hui, une interrogation subsiste : chacun des autres Sénégalais, prendra-t-il ses responsabilités, pour préserver, devant l’histoire, la bonne réputation de son image personnelle et celle collective du peuple ? C’est la question qui nous interpelle individuellement et collectivement face à la situation actuelle de violation de tous les droits de notre pays et de toutes les chartes et autres conventions internationales.

Il est vrai que dans l’histoire de l’humanité (y compris au Sénégal), pour détruire moralement ou physiquement une personne, il y a eu des complots politiques, militaires, professionnels, etc. Mais, celui portant sur le président Ousmane Sonko a la particularité d’être éventré très tôt. En effet, si dans les affaires du capitaine Alfred Dreyfus, du philosophe grecque Socrate et autres, les accusations qu’on leur prêtait semblaient flagrantes, car mystérieusement bien couvertes au moment de leur exécution, dans le complot contre le président Ousmane Sonko, les évidences ont fini d’en démontrer la nature sordide dès le début et durant tout le temps (plus de deux ans) des poursuites. Non seulement, tout le monde sait qu’il y a complot contre le président Ousmane Sonko, mais les auteurs sont connus de tous. L’objectif est également connu de tous : le condamner pour quelque motif que ce soit afin de le rendre inéligible.

La condamnation du président Ousmane Sonko vient d’être prononcer par un juge. A-t-il pris ses responsabilités ? Non. Ainsi, après le Gendarme et me ùédecin qui ont pris leurs responsabilités en s’alignant aux exigences à tous points de vue de leur fonction, le juge s’est dérobé des siennes pour satisfaire une commande politique !

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Désormais, il appartient au peule de prendre ses responsabilités.

Oublions le président Ousmane Sonko et Ndèye Khady Ndiaye et pensons individuellement à chacun de nos enfants, petits-enfants et autres individus de notre descendance. Projetons-nous dans cet avenir d’un Sénégal où notre enfants ou petit-enfant, accusé d’un crime qu’il n’a pas commis, soumis à une procédure judiciaire lapidaire dans laquelle le droit et l’honneur sont piétinés, aucune preuve n‘est apportée, et malgré tout notre enfant ou petit-enfant fini par être condamné pour autre chose, cette autre chose qui elle-même, non seulement n’est découverte que dans le réquisitoire final du procureur en alternative au défaut de preuve sur l’accusation initiale, mais n’est établie pas aucune évidence.

Au terme de cette parodie de justice, seule trois choses sont à retenir :

  • Le président Ousmane Sonko est lavé de tout acte de viol et de menace de mort, objet du complot et de toute la procédure judiciaire qui s’en est suivie.
  • Le complot contre le président Ousmane Sonko est clairement établi, avec une implication de monsieur Macky Sall, de personnalités du gouvernement et autres comploteurs bien identifiées.
  • La tentative de rendre le président Ousmane Sonko inéligible est actée, par une condamnation juridiquement infondée, donc illégale.

Contrairement au Capitaine Alfred Drefus, à Socrate et aux autres victimes de conjurations, ici les évidences du complot sont connues d’avance de tous, y compris du juge, qui malgré tout prononce une sentence qui n’a pour seul fondement que la commande politique de Macky Sall et de ses scribes.

Au total, le processus de tentative de Macky Sall et de son régime, d’installer une tyrannie et de déstabiliser l’Etat de droit au Sénégal, a atteint son paroxysme. Mais, en même temps, il vient d’acter son arrêt de mort définitif ? Il appartient aux Sénégalais de le matérialiser de façon irréversible.

A l’image du gendarme, du médecin et contrairement au juge, le peuple prend ses responsabilités, à partir de cet instant : pour rappel, le peuple, c’est à la fois chacun et l’ensemble des sénégalais.

Le peuple souverain sauvera le Sénégal

Vive le peuple du Sénégal

Vive le Sénégal

Vive le panafricanisme

Gnambi Sonko est Commissaire scientifique Pastef-les patriotes.







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