Y en a certainement qui n’ont pas fermé l’œil de toute la nuit. Certains ont dû avoir le sommeil perturbé et troublé par des cauchemars. Et pour cause, ceux que l’autre qui craint que le premier baril de pétrole soit réceptionné par ces séditieux nomme « les pyromanes », sont dans la place. Tremblez messieurs et dames !
On comprend mieux maintenant ce qui motive leurs actions et leur fait perdre tout discernement jusqu’à débiter des âneries du genre qu’ils ne laisseront pas le pays à des aventuriers. Eux étant les seuls à pouvoir le conduire vers leur prétendue émergence alors qu’ils l’ont carrément détruit et déchiré au point de vouloir aujourd’hui réconcilier les Sénégalais !
Chapeau bas à ces valeureux citoyens de la galaxie de l’armée mexicaine. Leurs diatribes verbales ne serviront à rien dans leurs tentatives de présenter leurs adversaires en suppôts de Satan, se balançant sur la corde périlleuse du djihadisme et insultant le professionnalisme de notre vaillante armée. Il faudra bien qu’ils souffrent et comptent avec ces « pyromanes » dont le peuple vénère les chefs après qu’ils sont sortis de prison plus encore qu’avant qu’ils n’y soient mis de force.
Des « incendiaires » accueillis en héros comme lors de l’impressionnante réception des Lions du foot à leur retour triomphal du Cameroun, vainqueurs de la coupe d’Afrique. La folle ambiance joyeuse qui s’est installée toute la nuit d’hier dans les rues de la capitale — notamment à la Cité Keur Gorgui où avaient convergé des milliers de jeunes gens en liesse — et sa banlieue constitue assurément un cinglant désaveu à ceux qui se croient en territoire conquis et dénient tout patriotisme — mais en ont-ils eux-mêmes ? — aux malheureux qui ne pensent pas comme eux.
Pour des gens que l’on voulait étouffer et bâillonner — que dis-je, réduire à leur plus simple expression ! —, on peut bien dire que leurs bourreaux se sont cassé la gueule. Et tant pis pour eux. Nul ne peut bâillonner la pensée ni l’aspiration des peuples à plus de liberté. Avec la libération des bannis du pouvoir, on peut dire que la campagne électorale vient de véritablement débuter.
Naturellement, l’armée mexicaine aurait préféré voir le duo Sonko- Diomaye moisir en prison plutôt que de s’inviter dans la campagne électorale d’une présidentielle qui pourrait signer leur défaite. C’est maintenant seulement que l’on peut dire que « Am gooru Billy » est bien en danger. Son boss l’ayant jeté depuis hier dans la fosse aux lions.