Comme dit l’autre, la Cedeao devrait constituer un Léviathan contre toute menace ou tentative de sabordement d’un de ses Etats membres et contre toute menace en direction des populations d’un ou de plusieurs de ses Etats membres, base sur laquelle elle semble avoir été créée. Toutefois, depuis son lancement sous la coupole de l’impérialisme français, elle est plutôt un appendice de l’Etat impérialiste français dont elle défend bec et ongles, jusqu’à suer sang et eau, des intérêts totalement à l’encontre des peuples de la sous-région Afrique de l’Ouest, aussi bien d’obédience coloniale française qu’anglophone. Ainsi, sous la férule de Alassane Dramane Ouattara, Président choisi par la France pour la Côte d’Ivoire, appuyé par un sous-fifre de la nomenclature de Patrice Talon alias soutien de Yayi Boni, la Cedeao, au lieu de promouvoir l’épanouissement des populations de la sous-région, s’est au pire mobilisée pour attaquer, en complicité monstrueuse avec notre ancien Président Macky Sall criminel, sanguinaire et tortionnaire des populations sénégalaises qui, en ayant marre de l’exploitation et de la spoliation excessives de leurs travail et de leurs ressources minières forestières et halieutiques, se sont mobilisées pour le bouter hors du pouvoir, jusqu’à le laisser partir être un machin «employé» de l’impérialisme français dont personne ne sait quelle tâche exacte en dehors de fuir la furie légitime, normale et bien fondée du Peuple sénégalais, il a fait arc avec les Ouattara, le Nigeria et autres pseudos Etats indépendants de Macron dont les présidents, comme l’a si bien souligné le député Guy Marius Sagna de la tribune parlementaire de ce truc de Cedeao, sont des pilleurs et spoliateurs de leurs populations sous la haute surveillance de tolérance de puissances extérieures au continent.. Dommage que le Nigeria, géant de l’Afrique, au lieu de mobiliser son Armée contre le terrorisme instauré par la France dans la sous-région Afrique de l’Ouest et celle du Centre, et contre les enlèvements perpétrés par des bandits de «grand chemin» nourris, armés et mobilisés par les puissances impérialistes de l’Europe et du continent américain, a préféré s’attaquer à des pays qui ont osé dire non et se dresser «armes face à armes» contre les puissances et régimes de spoliation des peuples africains qu’ils sucent sans scrupules.
Les attaques et brimades contre le digne député du Peuple sénégalais et des populations africaines indiquent on ne peut plus clairement que la place et le rang du Sénégal sontt la sortie quasi immédiate de la Cedeao pour aller avec les pays de l’Aes vers une Fédération des Etats libres de l’Afrique de l’Ouest ou des Etats de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, tout en marquant les étapes convenues et requises : Felao ou Felaoc. En temps opportun, le nom opportun de cette entité flambera. Cette nouvelle entité, en perspective pas lointaine, aura besoin de sa propre monnaie et planche à billets comme tous les Etats et unions indépendants. D’où la pertinence pour le Sénégal, en concertation et en intelligence avec les Etats de l’Aes, de sortir assez rapidement du F Cfa, monnaie de contrôle et de prééminence de la France et plus en plus de l’Ue, encore que tous les Etats de l’Ue ne soient pas d’accord sur cet alignement sur la France qui, sans cela, se placerait même derrière le Nigeria et l’Afrique du Sud, et peut-être la Rdc, la Rca, l’Ethiopie, l’Angola, etc.
Le président de la République du Sénégal, Son Excellence Diomaye Diakhar Faye, et son Premier ministre Ousmane Sonko devraient rapidement se pencher sur ces questions et en tirer une conclusion sans grand retard.
Daouda DIOP
Dakar/Sénégal
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