C’est parce que je suis très irrité par cette situation précaire d’hygiène dans les boutiques et les emplois que pourrait générer la vente de pain chez les jeunes et des femmes que j’ai décidé de partager mon point de vue en espérant de trouver une oreille attentive a nos autorités locales.
La boutique vend tout
Les normes d’hygiène les plus élémentaires ne sont pas respectées dans les boutiques. Le boutiquier manipule toutes sortes de produits à main nue. Il touche des produits toxiques corrosifs, passe allègrement au pain et y met en tartelette du thon, de la mayonnaise ou du chocolat huile dans des conditions dangereuses pour l’alimentation et en dépit des bonnes recommandations nutritionnelles.
S’y ajoute l’état même des boutiques où les rats se le disputent à d’autres bestioles comme les cafards et autres insectes. Ce pain avant d’arriver à la boutique suit une chaîne très douteuse avec des livreurs qui n’ont aucun souci de la propreté, des voitures de livraison noircies par la saleté et la poussière.
Les populations s’y résolvent finalement croyant n’avoir pas le choix du fait que les prix appliqués dans les pâtisseries ne sont pas à leur portée. Encore faudrait-il en trouver dans les quartiers.
Retour des kiosques
La solution que je propose c’est le retour des kiosques de vente de pain que nous avons eu à connaitre. Ces kiosques permettons de créer des activités génératrices de revenus. Lesquels revenus participeront a alléger les dépenses domestiques et atténueront dans une certaine mesure les cris d’orfraie poussés par des populations contre la cherté de la vie.
Le projet pourrait être porté par une structure transversale entre le ministère de la Santé et du Commerce, les gérants de boulangerie et les responsables des associations de femmes et de jeunes qui œuvrent dans les collectivités locales.
Il ne faut pas sous estimer les revenus à gagner par les futurs gérants de ses kiosques. Si vous y ajoutez les produits annexes qui vont avec le pain et qu’ils vont également vendre, ils peuvent se retrouver avec des revenus pouvant atteindre 2000f par jour. Pour créer des emplois non qualifiés, la flexibilité est reine, le réalisme empereur. Le recours à des mécanismes au niveau le plus fin est la voie royale pour arriver à créer des emplois durables.
Les gérants de ces kiosques pourront subir des contrôles de routine pour l’observation des règles d’hygiène basique. Ainsi aurions-nous réussi à faire d’une pierre deux coups régler en partie la question d’hygiène et créer des emplois des jeunes et des femmes. Voilà une idée de projet qui ne coute pas les yeux de la tête pour un État et qui pourrait apporter un impact social insoupçonné à un niveau d’échelle non négligeable.
Oumar NIANG
SECRETAIRE GÉNÉRAL DU SYNDICAT REGIONAL DES TRAVAILLEURS BOULANGERS DE SAINT LOUIS
CNTS CSI