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« Un Café Avec » Ou Un Agenda Homosexuel Pour Le Sénégal?

« Un Café Avec » Ou Un Agenda Homosexuel Pour Le Sénégal?

Comme beaucoup de nos compatriotes, j’avais un a priori très favorable par rapport à la série « un café avec » qui représentait à mes yeux un début d’alternative aux telenovelas latino- américaines et autres productions indiennes et même chinoises dont nos écrans sont inondées et qui ne sont d’aucun intérêt culturel pour notre peuple.

Cette série représentait également à mes yeux une sorte de production locale crédible après la disparition de l’élite nationale du théâtre (tel qu’on l’appelle au Sénégal) que représentait les daaray kocc et diamanoy tey mais aussi une alternative aux bouffonneries certes stériles mais amusantes des sanekh, Kouthia, père bou khar et consorts…

Mais ma surprise et ma déception ont été très grandes de constater une grande constance dans le scénario de cette série de l’apologie de l’adultère, de la frivolité et, qui l’aurait cru au Sénégal, du lesbianisme.

Loin de moi l’idée naïve que le Sénégal ne serait peuplé que de saints, mais je crois que la télévision ainsi que les productions cinématographiques ont aussi un devoir d’éducation à travers les modèles qu’elles promeuvent. Aujourd’hui, force est de constater que les contre-modèles (danseuses sans dessous, jet setters, imposteurs, manias du blanchiment d’argent, ….etc) ont plus droit au chapitre que ceux qui se battent tous les jours pour améliorer leur quotidien et ceux de leurs compatriotes.

Pour en revenir au titre de mon article, il ne fait pour moi aucun doute qu’un agenda, porté par des lobbys homosexuels, est en marche au Sénégal avec une stratégie en plusieurs phases que la série « un café avec » semble suivre à la lettre et qui devrait nous amener à nous interroger d’ailleurs sur la provenance de l’argent de son financement dans un pays habituellement moribond en budget de production cinématographique. Cet agenda semble se décliner simplement comme suit.

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D’abord, encourager et promouvoir la débauche sous toutes ces formes : argent facile (le scenario suggère qu’un des personnages, Bagayoko, serait devenu riche seulement en louant les services d’un bon féticheur, quel triste message à la jeunesse Sénégalaise), orgies et relations adultérines (les exemples dans le film sont à profusion) et banalisation de la consommation d’alcool. Cette première phase est un préalable important car il tend à démontrer aux Sénégalais qu’ils ne sont pas des saints et que finalement il n’y aurait qu’un petit pas entre ce qu’ils font dans leur quotidien de débauche et le concept d’une relation homosexuelle.

Le deuxième niveau de l’agenda est de familiariser le public Sénégalais avec la vue de couples et scenarii homosexuels, en l’occurrence dans le film plus sous l’angle du lesbianisme (suggéré plusieurs fois dans la saison précédente avec les personnages Katy et Astelle et on ne peut plus clairement dans l’épisode du 08 Mai dernier). Ce point précis a été abordé dans le scenario sous un angle visant à toucher la sympathie du public Sénégalais en justifiant cette attirance pour le même sexe par un trop grand nombre de déceptions infligées par la vilaine gente masculine. Une autre justification donnée dans le scénario par une des protagonistes à la recherche d’une partenaire monnayée de même sexe est liée, semble-t-il, à son souhait de ne pas tromper son mari avec un autre homme rendant de facto nécessaire la relation avec une autre femme. Quelle gloire !

Ce deuxième niveau de vulgarisation du fait homosexuel sur nos petits écrans est déjà très perceptible pour les observateurs avertis dans les journaux Sénégalais en ligne où nous pouvons lire chaque jour des faits divers visant à nous familiariser avec le fait homosexuel.

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Les prochaines étapes de cette stratégie visent à aller vers la dépénalisation de l’homosexualité et des ballons de sonde sont lancés tous les jours pour tester l’opinion Sénégalaise. L’ultime objectif reste la reconnaissance de leur union aux yeux de la loi.

Que Dieu et le CNRA nous en gardent.

 

Amadou Diop

Un Sénégalais indigné.

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