« Il m’a bousculé et je lui ai donné une bonne correction, s’enorgueillit l’une ! Non c’est faux, elle n’ose pas me frapper sinon je la lui ferai regretter rétorque l’autre ». Sans doute, on aurait pu penser, à juste raison d’ailleurs, que ce charivari digne d’une querelle de borne fontaine se passe au marché, entre de petites filles. Pourtant, fort malheureusement, il se déroule au Sénégal, plus précisément à l’assemblée nationale, entre des personnes choisies parmi les quatorze millions d’habitants pour représenter les citoyens Sénégalais.