Le plus nul des économistes sait que les monopoles ou oligopoles sont mauvais pour un pays en ce qu’ils mettent le pouvoir entre les mains de quelques-uns et faussent les règles du jeu dont la transparence est essentielle dans les économies de marché c...
Contributions de Adama GAYE
Ce n’est jamais par hasard que le Président chinois, désormais considéré comme l’homme le plus puissant du monde*, quitte son pays. Cela donne tout le sens du séjour, aux antipodes, que Xi Jinping, effectue, à partir de ce week-end, sur le continent africain. Y vient-il pour marcher sur les pas, ou les plates-bandes, de ses […]
Xi Jinping en Afrique : Un reset sino-africain ? (Par Adama GAYE) | .
Après l’inauguration tonitruante suivie d’un chaos honteux du nouvel aéroport Blaise Diagne de Diass, éléphant blanc situé au milieu de nulle part, voici donc que Macky remet ça: il lance, ce jour, à grands bruits encore, les travaux de la station Keur Momar Sarr pour alimenter Dakar en eau. Pour diverses raisons, je ne peux, […]
Finalement le consultant minier se lance et avertit… Il lui a fallu ruser de tous les stratagèmes possibles mais il n’empêche que le pouvoir sénégalais continue de trembler en réalisant combien son rejet est massif, la voix du refus a été forte, sa voie ayant été montrée à Touba par des électeurs qui ont dit […]
”Ma porte est ouverte, je reprendrai a mon compte toutes les bonnes idées venant d’un Sénégalais quel qu’il soit, et j’ai pris note de votre appel à la paix et au dialogue qui sont d’ailleurs mes viatiques”… Ainsi, s’exprimant devant le chef suprême de la confrérie religieuse des Tidianes du Sénégal, dans un Wolof dont […]
Des foules, estimées à des millions, disait son ‘historien’, ersatz du discours à la Goebbels, accueillaient Wade au crépuscule de son pouvoir, et il s’en félicitait ne s’imaginant pas qu’elles étaient les Judas qui l’attendaient dans les urnes pour le défaire. C’était il y a à peine 4 ans.
La haine, la diffamation, l’attaque sur les individus, leur vie privée, leurs tares et faiblesses, somme toute humaines, semblent être devenues les armes, qu’ils croient de destruction massive, et que des membres, parmi les plus abjects de ce régime, dont des cadres, y compris ministrions recourent, dans l’espoir de transformer ce pays en cimetière pour la pensée non conformiste aux vues d’un pouvoir ayant atteint ses limites d’incompétence.
Par la force des choses, le programme des nations-unies pour le développement (Pnud) est en passe de « pnudiser » le Sénégal.
La République, livide, est par terre, son sang gicle sur ses murs et sur les symboles de ses institutions ; ses habits sont en lambeaux, son image est détruite et ses valeurs piétinées. Comble d’hypocrisie : sa messe de requiem est dite en un chœur confondant par une multitude d’acteurs publics et privés d’un pays probablement atteint par un moment de folie susceptible d’emporter son âme ! Tous s’y mettent, y compris ceux qui avaient été les plus en verve dans la nécessité de restaurer la République dans ses fondements. Qui peut oublier leur détermination, il y a à peine 4 ans, quand, au prix de leurs vies, certains sénégalais s’étaient sacrifiés pour que ce qu’on appelait un nouveau type de sénégalais voit le jour. Le pays était alors charmé par la promesse d’une transformation qualitative qu’un candidat ‘né après les indépendances’ avait su lui vendre, avec en prime la perspective de le mettre sur la voie de la prospérité!
C’est un moment révélateur de l’état du journalisme au Sénégal : répondant à un célèbre animateur de télévision, une styliste nationale non moins connue, profite d’un détour verbal pour lâcher une bombe. «Y a des ‘doulnalistes’ », déclare-t-elle ! Pan. Le terme fait mouche tant ce jeu de mots wolof est toxique. Son préfixe définit les journalistes: des menteurs! Piquée au vif, leur corporation, syndicalistes en tête, hurle sa colère. Première réaction : elle décide de ne pas couvrir le Dakar-Fashion-Show qu’organise la gaffeuse, chaque année !
Des milliards dépensés sans qu’on sache qui a autorisé les paiements ni dans quelles conditions. C’est du jamais vu. Le Sénégal est dans une situation inadmissible.
Il se passe dans ce pays des anomalies qui ont fini par devenir banales, même normées: hier assis à la terrasse d’un café, j’aperçois le maire d’une petite commune entrant dans sa voiture, forcément une 4-4, et là je constate qu’elle n’est pas immatriculée, les vitres sont teintées.
Dans le combat référendaire en cours, le rôle nocif de la presse, entendue au sens large (les divers supports médiatiques), n’est pas suffisamment souligné. Sans retenue, et dans sa grande majorité, la presse sénégalaise s’est mise derrière le OUI, en forgeant une nouvelle alliance de circonstances, comme elle l’a faite dans le passé avec d’autres pouvoirs qu’elle a déjà oubliée.