Contributions de Amar FALL
Au Sénégal nous avons une mauvaise habitude de voir un problème, le laisser de côté et de ne s’occuper que des effets négatifs produits plutôt que questionner le système en cause.
Dès le début de son mandat le Président Sall avait annoncé son souhait de mettre au pays au travail sous le sceau de la transparence. Dans cette dynamique, il lança un package de structures dont l’OFNAC. Seulement, au moment de la conception de son projet politique, son équipe de conseillers ne l’a pas beaucoup aidé sur le cadrage institutionnel, sur les dispositifs organisationnels, sur les mécanismes opérationnels et sur les outils de gestion publique qui devront l’accompagner pour l’atteinte de son objectif.
Les éléments qui freinent la croissance et le développement durable de notre pays sont nombreux et divers. Cela dure depuis des décennies et si rien n’est fait le Sénégal ira droit au mur et ne laissera personne derrière.
Non Monsieur le Président, vous n’êtes pas incapable. Vous êtes plutôt Incompétent et vous n’acceptez pas de changer de Cap.
Samuel SARR qui accuse Idrissa SECK d’avoir volé 74 milliards à l’État du Sénégal était où au moment des faits? Combien avait-il reçu pour garder le silence pendant aussi longtemps? Quel est le rôle de Wade Abdoulaye dans cette opération? Quelle fut la provenance de cette somme? Dans quel compte et quelle banque cet argent fut déposé? Comment Idrissa qui ne fut ni chef de l’État, ni ministre des finances ait pu mettre la main sur ce montant en un laps de temps? Quelle est l’origine de cet argent? Est ce des fonds politiques? Est ce des dons octroyés au pays? Dans quel contexte cette action fut–elle mise en place? Qui en étaient les principaux acteurs? Je ne suis pas juriste mais je ne pense pas qu’une personne qui est entre les mains de la justice pour enrichissement illicite puisse du matin au soir se levere pour accuser arbitrairement un honnête citoyen?
Depuis plusieurs années le Sénégal fait face au grand défi de l’amélioration continue et constante de son secteur éducatif. Plusieurs politiques, mesures, directives et orientations ont été avancées en vain car force est de reconnaître que le problème demeure et est souvent matérialisé par les conflits entres les différents acteurs ou parties prenantes (syndicats, partenaires, gouvernements, étudiants…) Le quantum horaire n’est plus respecté, la qualité de l’éducation est souvent décrié, le niveau du français est chute libre, l’intervention non contrôlée du privée, des diplômes émis sans un contrôle adéquat des processus…
Depuis la fameuse conférence de presse du 30 juin 2016 du président du Rewmi, Monsieur Idrissa Seck, la rédaction de groupe future média a perdu sa sérénité. Toute l’équipe s’est attelé à dénicher une réponse ou réplique médiatique en faisant passer sur leur plateau télévisé et radiophonique des partisans du pouvoir afin de ‘’masquer’’ la réussite de la sortie de l’ancien maire de Thiès. Pourtant ce dernier n’a fait que dire tout haut au demeurant ce que tous les sénégalais pensent tout bas. Alors pourquoi autant de bruit et d’énervement?
Au cas où vous l’aurez remarqué, il s’est passé des choses importantes durant la campagne de mars 2016 par rapport aux engagements pris de nouveau par le chef de l’État, une nomination en plein meeting, un conseil des ministères décentralisé promu dans la banlieue entre autre. Mais l’élément qui a le plus attiré mon attention c’est le fait que ce dernier attaque les partisans du NON à s’élever contre l’impunité et la transparence. De deux choses l’une: soit il ne comprend pas la signification de ces deux notions ou il se trouve dans un terrain qui lui est totalement inconnu c’est à dire le management public orienté vers par l’atteinte des cibles.
Le manque de préparation à la fonction présidentielle de Macky se clarifie de jour en jour et cela pour le malheur des populations. Rien qu’à voir la manière par laquelle l’acte 3 de la décentralisation, le PSE et le projet de révision de notre loi fondamentale ont été pilotés montre à bien des égards le fait que l’homme n’avait ni ambition ni projet pour le Sénégal et qu’il fut promu à la tête du pays par l’entêtement de wade à vouloir briguer un troisième mandat.
À ce que l’on sache, la mission de l’OFNAC est loin de faire la promotion de l’éthique encore moins le respect de la chose publique. Il s’agit d’une organisation qui a pour finalité de se lever contre toute forme de fraude et de corruption de la part des agents agents; ce qui signifie une bonne administration des ressources publiques. Alors dire que vous avez pour rôle de conscientiser les populations sur la bonne considération des biens publics signifie que vous méconnaissez les limites de votre travail ou vous occultez sciemment ce pourquoi vous et les membres êtes nommés. Les sénégalais vous ont déjà vu à l’oeuvre lorsque vous avez contribué au complot d’État dont l’objectif fut d’écarter l’ancien premier ministre Idrissa Seck. Vous et vos deux mentors d’alors que furent macky et wade aviez ménagé aucun effort pour salir la peau d’un honnête citoyen et par la même contribuez à ternir l’image international de notre pays. Aujourd’hui, le délit d’initié et les conflits d’intérêts restent les marques de commerce du régime de Macky et personne ne vous a entendu si ce n’est sur les questions qui entourent la déclaration de patrimoine. Le Sénégal vous observe madame et en ce lendemain de journée de la femme je me garderai de certain qualificatif pour analyser en profondeur votre posture de part feu du régime de macky.
Dans tous les pays du monde, la Fonction publique constitue le groupe de connaissances et de personnes qui ont pour rôle et mission de transformer les idées de l’exécutif en actes concrets. Pour qu’elle soit efficace il faudra qu’elle participe activement à la conception et à la mise en oeuvre des politiques publiques d’une part. D’autre part, elle devra veiller à la bonne exécution des décisions prises en se basant sur les mécanismes existants tout en étant créatifs et novateurs dans leur pratique.
Il est étonnant de voir que dans les perspectives de l’émergence en 2035, les rédacteurs du PSE n’aient pas mis l’accent sur les dispositifs essentiels pour développer notre économie: la création d’une banque centrale et la mise en circulation de la monnaie sénégalaise (le Sen).