Depuis le début du mois de mars 2016, un vaccin dit contre l’hépatite B est administré aux nouveau-nés sénégalais dès les premières 24 heures.
« La représentation des Sénégalais de l’extérieur par des députés à eux dédiés ». Dès que le président Macky Sall a prononcé ces mots le 31 ...
On raconte que le président Nixon avait nommé à un haut poste un de ses détracteurs. Ses proches lui demandant pourquoi il faisait cela, il aurait répondu : «Un salopard comme lui, mieux vaut l’avoir à l’intérieur qu’à l’extérieur». C’est sans doute ce qui explique la présence de Souleymane Jules Diop dans le gouvernement de Macky Sall.
En 2012, le candidat Macky Sall déclara : « J’ai pris l’engagement que si je suis élu, ce mandat pour lequel je serai élu et qui est de sept ans,
En 2012, Me El hadji Diouf déclarait que le président Wade n’est pas un musulman, mais un franc-maçon qui refuse de se repentir.
Avec un président de la République né après l’indépendance, comme d’aucuns aiment à le souligner, n’est-il pas temps de rompre avec les pratiques coloniales ? Hélas, « tey la Waalo gëna aay ».
Nous le savons, certaines grandes puissances, notamment les États-Unis et la France ont la manie de renverser dans des pays faibles les régimes qui ne servent pas leurs intérêts.
L’Arabie saoudite, membre depuis 2014 de la coalition anti-EI formée par les Etats-Unis, s’est sentie obligée d’en créer deux autres. Pour attaquer des pays souverains sans l’aval de l’Onu, la tactique est de s’y mettre à plusieurs, avec la bénédiction des maîtres de ce monde.
En 2009, le président Sarkozy déclarait : « On ira ensemble vers ce nouvel ordre mondial, et personne, je dis bien personne, ne pourra s’y opposer. » Il ne s’agit pas d’un ordre français ou américain ou autre, mais mondial. Donc, nous sommes tous concernés. Même le président Sall parle d’ordre mondial. Est-ce par suivisme ou sait-il vraiment de quoi il s’agit ?
« Senegaal benn bopp la », a-t-on coutume de dire. Malheureusement, des gens irresponsables ou mal intentionnés sont en train de le « xar ñaar ». Qui sont-ils ?
Tout d’abord, comprenons-nous bien. Je condamne tout acte terroriste quels qu’en soient les auteurs et les motifs.J’ai une pensée pour toutes les victimes, passées, présentes et futures dont je ferai peut-être partie car, en plus des tueries lâches et aveugles, il y a aussi les assassinats ciblés.
Dès 2001, le Sénégal s’est engagé dans la lutte contre le terrorisme dit islamiste. Sous Wade, il y a eu quelques arrestations, mais depuis l’arrivée de Macky au pouvoir, l’affaire a pris une ampleur sans précédent,
Pendant de longs mois, un sujet a tenu les Sénégalais en haleine : l’envoi de leurs soldats au Moyen-Orient dans le cadre de l’invasion du Yémen par l’Arabie saoudite et sa « coalition arabe ».
Le vice-Bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Sénégal, Me Mbaye Guèye, a déclaré à l’ouverture du procès fort médiatisé d’Hissein Habré que le barreau du Sénégal est contre l’impunité.
Des journalistes dignes de foi rapportent qu’en déplacement à Touba, l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite au Sénégal a dit ceci : « C’est une ville sainte (Touba) qui a beaucoup contribué à l’islam dans cette partie du monde.
« Nit ku ñuul, yaa bëgg nguur ! » (O homme noir, comme tu aimes le pouvoir !) chantait, il y a longtemps, notre You bien-aimé. L’Afrique a connu des dirigeants à vie et d’autres que seuls des coups d’états ont pu déboulonner. Maintenant, presque tous les présidents se disent démocrates et jurent de respecter la Constitution.
Wade faisait du « wax, waxeet », Macky fait du « tuur lëndëm ».Wade signalait à gauche puis tournait à droite. Macky ne signale ni à gauche ni à droite ; il actionne les feux de détresse et, arrivé à l’angle, il prend la direction qui l’arrange. « Le moment venu, je ferai ce que j’aurai à faire », aime-t-il à répéter. Mais peut-on décider seul, « déguiser volontairement la vérité » pour se justifier et dire au peuple : « Approuvez ou taisez-vous » ?
« Les lois sont faites pour être modifiées », dixit Macky Sall. Actuellement, ces lois donnent à un homme le droit d’envoyer des milliers de ses compatriotes se faire zigouiller dans une guerre qui ne les concerne pas. Cet homme, c’est le président de la République. Il lui suffit de dire que ce n’est pas une guerre et il l’a fait. Ceux qui sont contre l’envoi des Jambaar au Moyen-Orient n’ont qu’à proposer une modification des lois. Mais est-il vrai que ce n’est pas une guerre ?