Dans six mois aura lieu au Sénégal une importante élection présidentielle. Les importantes quantités de pétrole et de gaz découvertes font saliver et les impérialistes et une bonne partie de la classe politique. L’enjeu principal de cette élection prés...
Contributions de Guy Marius Sagna
Le colonialisme français s’est installé au Sénégal « (…) en amenant dans ses bagages des forces économiques qui ont occupé intégralement l’espace en ne laissant aucune issue pouvant permettre l’éclosion d’une bourgeoisie d’affaires aux couleurs nationales. Il s’agit des maisons commerciales Bordelaises et Marseillaises telles que Maurel et Prom, Buhan et Teisseire, Chavanel, Devès et Chaumet, Peyrissac, la SCOA, la CFAO, la NOSOCO, V.Q. Petersen, Maurel et Frères, Barère, Boutit, Duprez, etc. » (Alla Kane, A propos de la bourgeoisie nationale sénégalaise). Résultat, treize ans après « l’indépendance », douze ans après la création de Auchan, le président SENGHOR crée « (…) au sein de la BNDS le compte K2 chargé d’aider à la mise en place d’une bourgeoisie nationale susceptible de prendre les rênes économiques du pays qui se trouvaient jusque là entre les mains des expatriés. ».
Au début de février 2018, nous avions écrit à monsieur le ministre de la santé et de l’action sociale un courrier enregistré sous le numéro 1143. Jusqu’au moment où vous lisez ces lignes il ne nous a pas répondu. Mais les travailleurs de l’hôpital régional de Saint-Louis ont fait écho au contenu de notre lettre. Ce qui se passe à l’hôpital de Saint-Louis était prévisible. Ousmane Guèye, actuel directeur de l’hôpital de Saint-Louis en y venant, allait y apporter ce qu’il sait faire de mieux : la gestion antidémocratique. Le gouvernement est coupable de complicité. Est responsable même. Des syndicalistes et syndicats aussi.
Le film, « les étudiants et nous » se poursuit. Chaque jour avec des éléments les uns lus croustillants que les autres. Depuis qu’ils sont en lutte et qu’ils organisent des AG et sont contraints de s’exp...
La classe politique en général (« pouvoir » comme « oppositions ») et les alter-systèmes en particulier ont un grand problème : le processus électoral. Pour le « pouvoir » c’est,...
En quatre mois, le député Ousmane Sonko a fini de faire presque l’unanimité autour de la qualité de la représentation qu’il fait du Peuple sénégalais en général, des 40 mille citoyens qui l’ont élu en particulier. Ennemis, adversaires, alliés, camarades, critiques, médias…disent presque la même chose : «Enfin on a un député !». «Si nous en avions […]
Une vraie politique sportive est une politique qui édifie un esprit sain en édifiant un corps sain. Le sport sénégalais est le membre malade d’un corps malade. Le sport et les sportifs ne sont pas en vase clos aussi ne sont-ils que le reflet de notre société.Notre société a besoin d’un sport et de sportifs […]
Depuis que SONKO a dit de Youssou Ndour qu’il était un “délinquant fiscal”, la TFM fait du Sonko-bashing.Impossible de comprendre les deux derniers “Jakarlo” sans se souvenir de cela.L’interview de Diop Sy du 12 avril 2017 accordée, ironie du sort, au journal L’observateur est claire pour qui veut la vérité. Des membres du syndicat des […]
Le Regroupement des boulangers du Sénégal (RBS) annonce, si rien n’est fait, une grève consistant en deux jours (1er et 02 novembre 2017) sans pain. Ces boulangers demandent la baisse du prix de la farine de blé qui est passé de 13.000 FCFA avant le mois de Ramadan à plus de 17.000 FCFA aujourd’hui. Ils ont déposé un préavis de grève depuis le 15 Octobre 2017.
Dans le débat actuel sur le système hospitalier sénégalais consécutif au tragique décès de la petite Aïssatou Diallo, ce que l’on entend le plus c’est une individualisation du débat. La faute à un médecin, à un service, à un hôpital, une profession, un groupe : les travailleurs de la santé et certainement aussi de l’action sociale. Ou une hyperglobalisation du débat. Les deux, mêmes s’ils contiennent une part de vérité, ou effleure très partiellement le débat en désignant de faciles boucs émissaires ou le noie dans plusieurs considérations qui nous mènent à une situation où tout le monde et personne n’est coupable. L’hôpital sénégalais ne saurait être un îlot de sécurité dans un océan d’insécurités. Tout est en crise, nos hôpitaux aussi. Sauf que dans la santé comme dans la mer ou sur nos routes, la crise se paie dramatiquement.
Yoonu Askan wi avait révélé en 2015 avoir reçu 1 million de franc CFA du président Macky Sall. Yoonu Askan Wi avait remis ce million au ministre de la santé en pleine crise Ebola. Le message était clair : Monsieur le Président Macky Sall, utilisez les deniers publics pour satisfaire le peuple.
Quand Donald Trump lançait sa campagne aux cris de Make America Great again ! certains, exhibant l’acte de naissance, le casier judiciaire et la carte d’identité ensanglantés du sang des amérindiens, des noirs, des sud-américains, des masses pauvres appartenant au WASP des Etats-Unis, ont répliqué : When was America ever great ? Au Sénégal, entre […]
Le Sénégal c’est des réunions interministérielles chaque année pour valider des feuilles de route «Doing business». La réunion interministérielle du 18 janvier 2016 a adopté 34 mesures et celle du 6 février 2017 a adopté une feuille de route de 9 nouvelles mesures. Le pays de la Teranga pour Ide est, selon les projections du […]
En France, des années après la victoire des Alliés, plusieurs résistants aux nazis et à leurs collabos ont été mis en cause. L’affaire Guingouin mit en cause un ancien chef Franc Tireur et Partisan qui fit face pendant 4 ans à la police vichyste et aux SS.
Il se mène une lutte sans merci dont l’enjeu est d’être le roi de l’arène social. Les lutteurs issus des différentes écuries politiques s’y affrontent. Tous les coups sont permis dans cette arène qui ne connait ni gauche ni droite. L’enfer des pauvres est invoqué pour justifier cette bataille électoraliste. Chacun a ses pauvres aux couleurs de son écurie politique et se fait bonne conscience politicienne. Ceux qui ont misé sur le bon lutteur sont indifférents car servis. Les autres bénéficient de miettes, transhument ou attendent les prochaines échéances électorales avec philosophie.