Le statut général des fonctionnaires du Sénégal, régi par le texte de loi n°61-33 du 15 juin 1961, constitue l’un de nos plus grands héritages coloniaux. En effet, je me suis permis une lecture comparative des deux textes français et … Continuer la lecture →
Contributions de Mamadou DIOP
Difficile de répondre par oui à cette question, car les Sénégalais, au regard de la façon avec laquelle le pays est dirigé, auraient raison de s’attendre au pire. En effet, des actes que le pouvoir en place pose depuis 2012 nous ramènent à d’anciennes pratiques qu’une volonté populaire a souhaité bannir en sanctionnant le régime de Wade au soir du 25 mars 2012. Comme pour citer le journaliste politique français Jean-Michel Aphatie, parlant de la France, on a l’impression que les Sénégalais choisissent toujours les mêmes pour recommencer les même dérives républicaines et démocratiques contre lesquelles certains militent au point de payer des fois de leur vie cet engagement.
Ça y est. Ce dimanche 20 mars 2016, le Sénégal avait rendez-vous avec sa propre histoire politique. Pour la 4ème fois depuis 1960 – 1963, 1970, 2001 et 2016 – les sénégalais étaient convoqués pour une consultation référendaire pour une révision constitutionnelle visant, dit-on, la consolidation de sa marche démocratique.
Des incohérences et des manquements à certains niveaux tendent à fragiliser cette idée de favoriser le développement du pays par des politiques locales et territoriales fortes.
Comprenez par UVS la fameuse Université Virtuelle du Sénégal avec son slogan « Foo nek foofu la » pour dire en wolof qu’il n’y a plus besoin de quitter son village pour suivre des offres de formations de l’enseignement supérieur. Un MOOC universitaire du Sénégal. En effet, on peut lire dans les textes d’orientation stratégique que « l’UVS a pour ambition d’offrir une alternative crédible, pérenne et de qualité avec un accès équitable ». Pas sûr que l’histoire que je vais vous raconter puisse vérifier cette finalité.
L’Ena, l’Enoa, l’Ensoa, l’Ecole nationale de police, le CFJ, le recrutement des élèves-maîtres, l’Ens/FASTEF entre autres écoles nationale sénégalaises vous disent certainement quelque chose.
« L’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde ». Nelson Mandela
« Un enfant, un professeur, un stylo et un livre peuvent changer l’histoire du monde. » Malala Yousafzai, Nobel de la paix 2014
Dans le communiqué du conseil des ministres du jeudi 15 mai dernier, « le Président de la République a évoqué et déploré les nombreux décès causés par les accidents de la route survenus au cours de la semaine écoulée » ayant causé la mort de plusieurs personnes dont trois gendarmes, sans compter les blessés ». On lit également dans le document que « le Chef de l’Etat s’est incliné devant la mémoire des disparus, avant d’adresser ses condoléances attristées à leurs familles et à la Nation ».
Le service public local se limite souvent à des actions caritatives ponctuelles lors de mariages, de baptêmes ou de cérémonies religieuses. « Il est des victoires dont la gloire réside dans le fait qu’elles ne sont connues que par les ceux … Continuer la lecture →
Pour redonner une nouvelle image à l’agriculture et lui donner toute sa place dans le développement économique du Sénégal, l’école devrait pouvoir jouer un rôle important.
Près de trois semaines après le fameux groupe consultatif Sénégalais de Paris des 24 et 25 février, «l’événement » occupe encore les médias et alimente les discours des acteurs politiques de la majorité présidentiel au premier rang desquels le président Macky Sall. En les entendant en parler, des contradictions me frappent.
A l’occasion des prochaines élections municipales, notre chroniqueur adresse une lettre d’espoir et d’engagement à une jeunesse sénégalaise abusée par une culture politique qui ne leur laisse le choix qu’entre la cupidité, le clientélisme et la résignation. Il n’y a pas … Continuer la lecture →