Monsieur le Secrétaire d’Etat à la Communication Objet : Vos menaces de fermer la 2STV sont ridicules Monsieur, Vous avez menacé de fermer la 2STV suite à mon opinion sur l’esclavage en Mauritanie. Au Sénégal, seules deux entités peuvent parler ainsi : une cour de justice ou le CNRA. Vous n’êtes ni l’une ni l’autre. […]
Contributions de Mamadou sy TOUNKARA
Monsieur le président de la République, Votre projet de Train express régional (TER) bat un record mondial : il est le projet ferroviaire le plus cher de toute l’histoire humaine. A ce jour, un kilomètre de rail coûte 656 millions FCFA environ. Dans votre projet de TER qui nous est vendu à 568 milliards pour […]
09 janvier 2017 Monsieur Thierno Bocoom Député, Membre de Rewmi Dakar – SENEGAL Objet : Votre président de parti n’a jamais été diplômé de l’IEP-Paris Monsieur Bocoum, Contrairement à vos affirmations, votre président de parti n’a jamais été diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris. Les liens que vous fournissez ne donnent aucune preuve de […]
04 janvier 2017 Monsieur Macky Sall Président de la République du Sénégal Dakar – SENEGAL Objet : Vous vous contredisez et vous vous trompez sur le franc CFA Monsieur le Président de la République, En visite d’Etat en France, vous avez affirmé que le « franc CFA est une bonne monnaie à garder ». Ces […]
Dans le classement annuel 2016 de la Banque mondiale, le Sénégal se classe 147e sur 190 pays contre 161e sur 189 l’année dernière. Nous ne devançons que 42 pays et nous sommes à la traine derrière des pays comme la Gambie, le Mali (pays en guerre) ou le Cap-Vert. Nous partageons la même classe que des pays aussi sinistrés que l’Irak, la Libye ou l’Afghanistan.
La mutinerie de la Maison d’arrêt et de correction (MAC) de Rebeuss avait été annoncée bien à l’avance. Deux semaines avant le soulèvement qui a coûté la vie à un détenu, pas un seul jour n’est passé sans que les organes de presse titre sur sa survenance à brève échéance. Il y eut même cinq jours de grève de la faim préalable.
Le politicien promet ciel et terre, lune et soleil sans jamais promettre de respecter ses engagements qu’il sait impossible à tenir. Il n’en a ni l’intention ni les moyens. « Les promesses du politicien n’engage que celui qui y croit » et non le politicien lui-même qui n’est obnubilé que par le poste et les avantages matériels qu’il convoite. L’avidité et la cupidité qui l’habitent le poussent à tous les excès en promesses. La naïveté de son public est son fond de commerce.
Il y a les mille milliards de francs CFA envoyés par la Diaspora tous les ans qui servent à la consommation immédiate des familles ; il y a des réussites individuelles. Mais cela n’est que l’arbre qui cache la forêt : l’immigration à la sénégalaise est bel et bien un échec. Les raisons ? Il […]
Les résultats honteux aux différents examens, de même que les bas niveaux de nos élèves et étudiants nous rappellent que notre système d’éducation est sérieusement moribond. En fait, l’école sénégalaise a été sabotée, sabotage qui peut s’apprécier à plusieurs niveaux.
Quatre négociants suisses cupides et sans scrupules ont vendu des carburants à la qualité mortelle dans huit pays africains (Angola, Bénin, Congo-Brazzaville, Ghana, Côte d’Ivoire, Mali, Sénégal et Zambie). Ces carburants contiennent des produits toxiques interdits en l’état en Occident (soufre et benzène).
Une classification ethnique coloniale arbitraire a regroupé des populations entières sous des appellations quelconques. Dans le cas des Serer, l’ethnie désigne des individus habitant le Sine, le Saloum, le Baol et le Cayor naturels, correspondant respectivement aux régions actuelles de Fatick, Kaolack, Diourbel et Thiès.
Le Fonds d’appui à l’investissement des Sénégalais de l’extérieur (FAISE) créé par l’ancien Président Abdouaye Wade n’avait d’autre but que de distribuer de l’argent à fonds perdus aux Sénégalais de la Diaspora considérés comme un vivier électoral. Ce fonds, dont la dotation est passé de 340 millions CFA à deux milliards aujourd’hui, est anormal, illégal […]
Deux choses justifient la nécessité de supprimer le Conseil constitutionnel. Premièrement : le déficit d’image. L’avis négatif que le Conseil a donné sur la disposition réduisant le mandat en cours du président de la République dans le projet de referendum est le dernier fait d’armes qui nous distancie de cet organe. Ce Conseil constitutionnel ne […]
La plus lourde tragédie maritime de l’histoire s’est déroulée au Sénégal en septembre 2002 : il n’y a jamais eu de procès pour établir la vérité. Un seul a porté le chapeau pour tout le monde, le capitaine du bateau mort dans le naufrage. Personne d’autre n’est responsable.
Le système universitaire de notre pays est globalement un échec que l’on peut constater sur quatre points.
Le Sénégal vient de recevoir, encore une fois, de fraîches louanges du Fonds monétaire international (FMI). A chaque fois que le FMI félicite un pays pour ses « solides résultats », son « redressement économique », sa « politique budgétaire », ses « bonnes performances », la « bonne tenue de ses agrégats macroéconomiques », c’est qu’il y a véritablement à craindre pour le peuple et le pouvoir concernés. Au Sénégal, Abdou Diouf avait été loué par le FMI avant d’être balayé en 2000 ; Abdoulaye Wade a connu le même scénario en 2012. En réalité, le satisfecit du FMI est corollaire à l’insatisfaction des masses populaires.
L’inspecteur des Impôts et chef de parti politique Ousmane Sonko accuse ouvertement l’Assemblée nationale de fraude fiscale et de détournement de deniers publics. Ses arguments sont de deux ordres : l’Assemblée retient à la source les impôts sur les revenus des députés et personnels mais ne les verse pas au Trésor public ; et l’Assemblée précompte la TVA auprès de ses fournisseurs et ne la verse toujours pas à la banque de l’Etat. Cette fraude et ces détournements tournent autour de six milliards FCFA. Qui a empoché l’argent ? Le questeur, le président et tout le bureau de l’Assemblée nationale sont directement interpellés. Une interpellation qui, très certainement, les disqualifie et les rend illégitimes.
Le nombre de ministres que le département de la Culture a consommé au Sénégal parle de lui-même : treize en quinze ans depuis 2000. Cette instabilité est symptomatique d’une très grosse catastrophe : la Culture n’est pas prise au sérieux dans notre pays. C’est le seul département, dans toute l’histoire du pays, ayant été occupé par un ministre analphabète.