« La dette est une construction artificielle créée par les banques avec le consentement des Etats pour dépouiller les peuples et en faire des esclaves à leur solde. Les gouvernants sont au courant… et ils laissent faire! Honte à eux! Honte à nous aussi ! nous les laissons faire… » Michel Rocard, ancien Premier ministre français (1988-1991)
Contributions de Mamadou sy TOUNKARA
Votre dernier single « Jigeen gni » est passé complètement inaperçu. A juste titre d’ailleurs, car à l’écouter, il n’y a rien du génie que l’on vous connaît: ni dans les lignes de basse, ni dans les solos, ni dans l’accompagnement, ni dans les paroles, ni dans les choeurs, ni dans l’arrangement. Il n’y a aucune inspiration particulière. « Jigeen gni » était déjà le titre de votre album de 2005.
Une université qui caillasse et hue un président de la République en exercice est une université malsaine. Une autorité de cette envergure mérite un minimum d’égard et de respect. Tuer le respect à l’égard des autorités est toujours fatal à un groupe humain. L’anarchie, la pagaille et le désordre ne sont jamais loin, dès lors. Ceci n’est dans l’intérêt de personne.
L’Etat, les entreprises et les ménages sont les principaux acteurs du jeu économique. Parmi eux, c’est bien les entreprises qui sont le centre de gravité de la production et de la distribution des richesses. C’est elles qui sont au cœur d’un des plus importants piliers de la production, la distribution et la consommation des richesses : l’emploi. Sans ce dernier, aucune économie n’est possible. Le chômage est d’ailleurs la plus grande hantise des tenants du pouvoir car il enclenche un cercle vicieux qui fait vaciller, voire culbuter tout régime s’il est à des niveaux trop élevés.
Dans ses Verbatim, Jacques Attali livre son expérience d’avoir été au cœur du pouvoir politique à partir de 1981 sous François Mitterrand dont il était le seul conseiller spécial : « le pouvoir est une drogue qui rend fou quiconque y touche et détruit quiconque s’y complaît ». Chercher le pouvoir par tous les moyens, s’agripper au pouvoir par tous les moyens accoucheraient de ces deux troubles comportementaux : folie et autodestruction. Cela ne résume-t-il pas au mieux notre classe politique actuelle, pouvoir et opposition confondus ?
Le décret 2008-695 du 30 juin 2008 signé par le Président Abdoulaye Wade et le Premier ministre Aguibou Soumaré vient raviver le 80-780 du 28 juillet 1980 paraphé par le Président Léopold Sédar Senghor. Il détaille tout ce qui a trait à l’attribution et l’utilisation des véhicules administratifs. L’article 6 du décret stipule :
Monsieur le Président de la République, Vous affirmiez clairement sur le plateau de la RTS, le lundi 06 janvier 2014, que notre pays est sale. Je vous cite : « sur l’hygiène, nous devons encore faire des efforts. Notre pays est caractérisé par un défaut d’hygiène global. Il y a l’hygiène collective et l’hygiène individuelle. Au plan collectif, déjà, le pays n’est pas beau à voir. Nous faisons de gros efforts mais pour que l’hygiène collective soit réussie, il faut d’abord qu’au niveau individuel, chaque citoyen fasse ses propres efforts ; il faut que tout le monde mette du sien pour qu’on ait un cadre propre, à l’image de la plupart des pays africains».