Et, son présent appel en direction de certains politiciens listés ci –après, rentre d’ailleurs justement, dans ce cadre-là. « C’est donc entre les Malick Gackou, Khalifa Sall, Idrissa Seck, Oumar Sarr, Mamadou Diop Decroix, Mamadou Lamine Diallo, Aida Mbodj…que le décryptage et l’agrément de l’appel à l’unité lancé par Wade seront effectivement réalisés. C’est à une […]
Contributions de Mandiaye GAYE
Le grave accident de la route, survenu le 27 janvier 2017 à l’Est du pays dans la commune de Sagna, le nième du genre, avec son cortège d’une vingtaine de morts à peu près, interpelle encore le gouvernement à prendre avec une extrême urgence les mesures nécessaires. Oui, il est vraiment temps et même urgent […]
Il est vraiment irresponsable et scandaleux, lorsque l’Etat, lui-même admet bel et bien, sans s’émouvoir ni sévir, que plus de deux millions 1 de faux permis de conduire sont en circulation, dans notre pays. Mais malgré tout cela, et pour autant, celui-ci n’a pas daigné prendre immédiatement et d’urgence, à l’encontre des responsables du service […]
Mais voilà qu’actuellement au Sénégal, c’est la croix et la bannière pour se procurer une carte nationale d’identité, après 56 ans d’indépendance. Mais où sont donc, les progrès et les avancées réalisés depuis lors par la République, si nous en sommes encore là ? Et cependant, c’est une pièce indispensable à tout citoyen dans une République qui se respecte, car elle sert à identifier chacun de nous. Une telle pièce doit être délivrée obligatoirement et gratuitement à chaque citoyen, par l’Etat. Une telle obligation républicaine ne devrait souffrir, dans le principe, d’aucun manquement de la part d’un Etat de droit répondant bien de cela et suffisamment responsable.
Nous avons tous constaté que depuis l’avènement de la première alternance en 2000 et de l’instauration du régime libéral, le service public au Sénégal perd au fur et à mesure son sens ainsi que son rôle principal, au détriment des citoyens, en se dépérissant et se privatisant progressivement. Ainsi, de fil en aiguille et petit à petit, les citoyens sénégalais se voient privés illégalement de certains de leurs droits légitimes, comme l’usage gratuit des services publics de l’Etat. Ces services qui sont à leur charge, parce qu’ils sont payés par les impôts des contribuables.
« Chez Monsieur Cahuzac, la vérité est un mirage. On croit la saisir mais elle disparaît dans les sables mouvants de sa conscience. » Voilà ce que le procureur a retenu des dix jours du procès de l’ancien ministre délégué au Budget jugé pour fraude fiscale. Trois ans de prison ferme requis contre Jérôme Cahuzac, avec cinq ans d’inéligibilité.
Alors que nous nous attendions au soir du 25 mars 2012 à l’arrivée d’un chef d’Etat plus soucieux que Me Wade, de la vie difficile des Sénégalais, plus sobre et efficient dans la gestion des biens publics, c’est-à-dire quelqu’un, qui mènerait un train de vie de l’Etat moins dispendieux que lui. Mais hélas ! Ho que non ! […]
Historiquement, la pomme de discorde, qui a donné naissance à la crise actuelle du parti socialiste sénégalais et, qui sévit jusque-là, semble avoir atteint son paroxysme aujourd’hui. Cette crise a effectivement, pris date et un tournant décisif avec l’autoritarisme de Diouf, à partir de ce fameux congrès « sans débat ». Ce congrès, qui fut bien mijoté et initié par Abdou Diouf, dans l’objectif de liquider ses adversaires, susceptibles de le gêner ultérieurement dans sa marche vers le sommet. Ce fut le congrès le plus antidémocratique jusque-là, de l’histoire du P S. C’est en effet, au cours de celui-ci, que les règles et principes les plus élémentaires de démocratie et de consensus dans un parti politique, en vue d’une compétition loyale, ont été bafoués par Abdou Diouf. Ceci, d’autorité et, à son titre d’être, à l’époque, le chef suprême et incontestable du P S.
En vérité, la libération de Karim Wade est l’expression achevée et la matérialisation parfaite d’une justice de classe. Elle prouve à suffisance, que la lutte de classes est bien réelle et encore plus actuelle aujourd’hui que jamais, même si l’on tente de la masquer. Sinon, pourquoi Macky Sall n’a pas libéré, pour les mêmes raisons, les milliers de pauvres voleurs, prisonniers de droit commun, comme Karim, qui croupissent encore en prison et, dont les délits sont infiniment moins graves que celui d’un auteur de vol reconnu, de plusieurs milliards à notre pays. Si, c’est pour des raisons, réellement humanitaires, pourquoi alors, les pauvres aussi n’en bénéficient pas ? Non, c’est loin de là ! C’est plutôt, pour retrouver les siens par solidarité de classe, dans le but de se partager le pouvoir, de continuer à exploiter les pauvres citoyens et gérer eux-mêmes le pays, pour eux seuls.
Même Aminata Touré, alors ministre de la justice et garde des sceaux, qui semblait être une militante chevronnée et l’une des partisanes la plus déterminée de la traque des biens mal acquis jusqu’à son terme, s’est finalement, contrainte ou volontairement, rangée du côté des capitulards. Elle rejoint ainsi, le camp de l’opinion au sein de l’APR et du gouvernement qui tend à se généraliser et prône soi-disant, un besoin nécessaire de retrouvailles entre le pds et l’APR, le père et son fils ou de l’apaisement du climat politique. Ces gens-là parlent comme, si ces fameuses retrouvailles en eux pouvaient atténuer en quoi que ce soit les innombrables difficultés de vie des Sénégalais en ce moment. En effet, Aminata Touré, dans sa dernière intervention à la presse à propos de cette affaire, a laborieusement cherché, évidemment sans y parvenir, à vouloir justifier maintenant, une possible libération de Karim Wade. Voilà encore, une opération illégale qui va se faire, sans nul doute, au détriment et à mille lieues de l’intérêt supérieur de la nation sénégalaise. Car, ce deal ou cette combine cousue de fil blanc entre libéraux et consorts, va se négocier absolument sur le dos du peuple sénégalais tout entier et, lui fera perdre encore définitivement, tous ces milliards, qui lui ont été volés « par entente cordiale », au vu et au su de tout le monde, par ses propres gouvernants. Alors, si nous mettons à part, l’hypocrisie et le mensonge qui nous sont distillés, voilà des milliards de nos francs qui vont, nébuleusement, partir encore en fumée, comme si de rien était et ses voleurs libres, comme le vent.
Le Président Macky Sall, dans l’euphorie de sa victoire du 25 mars 2012 et à chaud, avait annoncé et même pris la décision de ressusciter cette fameuse loi de la répression de l’enrichissement illicite, en créant la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) en lieu et place de cette loi. En effet, celle-ci non abrogée était encore en vigueur, mais dormait inerte quelque part. Cette décision opportune, qui allait bien dans le bon sens, avait été saluée et considérée par beaucoup de Sénégalais et même des étrangers, comme une mesure courageuse salutaire. Elle semblait donner un signe annonciateur d’une volonté manifeste de lutter enfin contre la corruption, la fraude, les détournements de deniers publics, la concussion, etc. Par conséquent, beaucoup voyaient légitimement à travers cette mesure comme une sorte de tentative de rupture avec les méthodes et pratiques malfaisantes qui étaient en cours dans les régimes passés.
Ailleurs, dans un Etat de droit ou vraiment sérieux, pour un scandale, infiniment, moins grave que celui-ci, le président de la République aurait pris, immédiatement, des mesures de sauvegarde et des sanctions sévères à l’encontre de tous ceux qui sont impliqués dans une telle affaire, en attendant que les choses soient éclaircies et des têtes tombées. Et logiquement, dans un pays où la justice est indépendante, équitable, prévoyante, attentive et attentionnée, une enquête diligente y aurait été ouverte ipso facto, par le Procureur de la République, dès le bruissement sur cette affaire, afin de savoir exactement, de quoi il s’agit dans le fond. Il est, d’ailleurs, étonnant dans le cas du Sénégal, où il existe un organisme habilité, qui a été justement créé à cet effet, dans le but de lutter contre ces genres de malversations, à savoir : l’Office national de la lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC). Dès lors, ce dernier devrait s’auto-saisir, en déclenchant, sans attendre un ordre, la procédure de vérification au niveau de l’Assemblée nationale. Mais hélas, de tout cela, il n’en a été rien, jusqu’à présent, en tout cas.
Si toutefois, les rumeurs, qui circulent avec insistance ces temps-ci dans notre pays, sont avérées, ce serait vraiment, un manque de respect total, du président Macky Sall, envers les 65% d’électeurs qui avaient voté en sa faveur en 2012, contre Me Wade. Ce serait, même également, dans une certaine mesure, une trahison sans équivoque
Actuellement au Sénégal, tout le monde s’émeut, s’inquiète, se plaint et se pose quantité de questions sans réponse, c’est-à-dire pourquoi tous ces accidents mortels et drames qui se multiplient chaque jour davantage, sans qu’on ait même aperçu un début de solution, à plus forte raison, une solution radicale et défintive? Pourtant, leurs causes sont parfaitement connues et, ne sont rien d’autre, que de l’incivisme caractérisé à tous les niveaux de notre société. Cela, aussi bien d’une part du côté des autorités par leur comportement laxiste et laisser-faire impardonnable et d’autre part, du côté de la société par celui de certains citoyens, qui, il faut bien le dire, est synonyme de vandalisme et d’irresponsabilité. Et, s’agissant de leurs solutions, elles sont, cependant, bien simples et à portée de main des autorités. Mais, tout naturellement, à la condition que les autorités satisfassent à l’exigence impérative, d’avoir le courage suffisant et nécessaire d’abord, de rompre radicalement avec toutes les mauvaises pratiques connues et vieilles habitudes corruptrices en cours encore dans le pays; ensuite, celui de mettre fin définitivement, à cette impunité manifeste qui perdure, et au statut de privilège en cours dans le pays depuis belle lurette. Un statut, dont une catégorie particulière, de citoyens intouchables, bénéficie sans aucune raison. Ce qui nous fait dire d’ailleurs, à juste titre, que le Sénégal semble être, en fait, une République avec deux catégories différentes de citoyens et une justice à deux vitesses, qui ne met pas au même pied, tous les citoyens de la République.
Mais pourquoi cela? Pendant tout ce temps, où se trouvait notre Justice ? Aujourd’hui, on peut se demander quelle est la valeur ou la force des lois de la République,
Cette forme de République n’a jamais gêné aucun vrai croyant dans sa pratique religieuse, ou entaché sa foi en Dieu, en quoi que ce soit.
«C’est une belle harmonie quand le faire et le dire sont ensemble», Michel Montaigne.
Et, on peut parfaitement, affirmer dans le cas du Sénégal que, c’est tel père tel fils ou alors, c’est du pareil, tel maître tel élève, entre Maître Wade et Macky Sall.
L’Ipres, en décidant de mensualiser arbitrairement la pension de retraite par une simple division de celle-ci par deux, sans prendre l’avis des concernés et sa revalorisation en tant que telle, s’est illustré encore dans une gestion, opaque et un manque de respect inacceptable à ces braves hommes et femmes qui ont servi leur pays de leur mieux, des décennies durant. Mais voilà qu’aujourd’hui, en lieu et place de récompense méritée pour services rendus à la nation, l’Ipres ne leur attribue en ce moment, qu’une modique pension de retraite incongrue et indécente, pour des personnes âgées dont certaines sont encore responsables et gèrent elles-mêmes leur famille, à cause du chômage de leurs enfants. Comme, si l’Etat voulait les enterrer au plus vite. Et cependant, ce sont ces gens-là, qui ont durement sué sang et eau, en versant des cotisations pour faire face demain, à leurs vieux jours. Comme l’indique précisément l’appellation de l’Ipres « Institution de prévoyance retraite au Sénégal »