Beaucoup d’observateurs attentifs aux faits de société ont dû constater qu’il se crée abusivement au Sénégal, de façon exponentielle, toutes sortes d’associations à but parfois non avoué. En effet, il en existe certaines parmi elles, dont les objectifs sont dissimulés, ou en tout cas loin alors de recouper avec l’idéal originel ou les raisons, qui fondent objectivement la création de ces genres d’organisations.
Contributions de Mandiaye GAYE
«Dans le trafic d’idées comme dans le trafic de drogue, on punit l’usager sans toucher au dealer» (Guy Bedos)
« Dans le trafic d’idées comme dans le trafic de drogue, on punit l’usager sans toucher au dealer » (Guy Bedos)
L’Afrique, continent malade de par ses dirigeants. Mais qui peut renaître grâce à la volonté de fer et à l’engagement inébranlable de ses meilleurs enfants.
Le cadre idéal d’une bonne gouvernance dans une République qui prône la démocratie, c’est tout d’abord l’existence d’institutions crédibles et pérennes qui garantissent les libertés fondamentales à tous les citoyens, mis sur le même pied d’égalité devant la loi.
C’est un amalgame ou plutôt une confusion volontaire monstrueuse, que les adeptes de la lutte avec frappe ou militants de la violence gratuite, entretiennent pour dénaturer totalement la beauté de ce sport noble dans le vrai sens du mot. Il est inadmissible et dangereux du point de vue de la culture cette tentative d’ancrer dans l’esprit des générations actuelles et futures, que cette lutte-là avec frappe, est notre sport national. C’est archi faux ! Ce que nous voyons de plus en plus aujourd’hui au Sénégal, et que des promoteurs de lutte tentent de nous présenter pour des combats de lutte sénégalaise, est une falsification inacceptable d’une partie de notre culture, par une pâle copie des combats de gladiateurs romains. Et le ministère de la culture et des sports, chacun en ce qui le concerne, ne devraient pas tolérer un seul instant, que de telles fausses allégations qui, à la longue et à force de tapages médiatiques forcenés, risquent d’être un vrai mensonge, qui tend à devenir une fausse vérité admise malheureusement par certains Sénégalais, qui ignorent l’histoire de cette discipline. Il est net et clair, que de la lutte traditionnelle de chez-nous, ne rime et n’a jamais rimé avec la violence et la barbarie. Ce qui peut encore être vérifié aujourd’hui dans nos villages et le Sénégal des profondeurs. Par conséquent, Il faut mettre fin aux amalgames et mensonges fabriqués de toutes pièces sur la lutte traditionnelle sénégalaise, par des chasseurs de prime cupides, qui ne sont mus que par l’appât du gain, pour revenir effectivement à l’orthodoxie et rétablir la vérité historique depuis ses origines. C’est bien un devoir de mémoire qui nous incombe tous, mais et surtout davantage, à l’Etat, aux hommes de culture et historiens, afin de ne plus laisser prospérer et perdurer toutes ces contrevérités fallacieuses entretenue sur ce sport noble. Le fait, ressemble fort bien, à une conspiration du silence qui ne dit pas son nom.
La recrudescence des agressions et vols à main armée réapparaissent et deviennent actuellement une préoccupation majeure et inquiétude pour les populations. Le phénomène crève d’ailleurs l’œil de tout honnête Sénégalais. Et ceci, malgré cependant, le déploiement de cette curieuse Agence de Sécurité et de Proximité, dont on nous avait tant chantée les performances ultérieures. Ses promoteurs nous avaient pourtant annoncé avec fracas et tant de vantardise, qu’elle allait, dès sa mise en route, assurer aux populations une parfaite sécurité de proximité, même plus efficacement que les forces de police et de gendarmerie. La voilà bien mise en orbite maintenant, mais il n’en a rien été.
Avouons que nous regardons rarement la télé à cause de la pitrerie de certaines émissions qui y sont diffusées sans le moindre contrôle d’un maître de l’art. Mais à vrai dire, nos médias, à travers certains de leurs animateurs ainsi que les programmes proposés, sont absolument très loin d’être des facteurs de qualité, qui véhiculent une éducation instructive appropriée et bénéfique aux populations.
Il est heureux d’entendre pour une fois, en tout cas, du Chef de l’Etat du Sénégal, reconnaitre publiquement, que la corruption existe chez-nous. Et non seulement cela, mais qu’elle est effectivement présente dans tous les rouages de l’Administration et de notre société. Ceci est une vérité irréfutable, et il ne servirait à rien de vouloir l’occulter, puisqu’elle gangrène notre économie nationale. Elle fonde chez les investisseurs, une raison valable de suspicion à l’égard de nos institutions, sur leur sériosité.
En grande partie, la perte de nos valeurs morales et civiques, et l’instauration d’une impunité quasiment totale de ces déprédateurs dans pays, font partie des causes principales favorisant la pérennité de cette délinquance financière, et l’appropriation illégale des biens de la Nation. N’est-il pas enfin arrivé le moment de sévir avec célérité pour mettre fin à ce fléau ravageur, par des moyens coercitifs radicaux, contre cette race de délinquants financiers nuisibles et incorrigibles ?
Il doit être clair pour nous tous, qu’aucune solution ne tombera du ciel providentiellement, sans notre volonté et action propres à vouloir résoudre nous-mêmes nos problèmes sur terre. Le prétexte de notre propos porte sur le désordre innommable et l’incivisme caractérisé qui prévalent dans notre pays d’une manière générale, mais et surtout dans le secteur du transport en commun privé.
Au rythme où les détournements publics comme privés d’ailleurs, s’amplifient au Sénégal, nous amène à nous poser la question de savoir, pourquoi les pouvoirs passés et présents, ne s’engagent pas résolument à mettre un terme définitif à son expansion qui prend de plus en plus des dimensions inquiétantes? A coup sûr, l’absence de punition sévère et exemplaire des auteurs de tels délits, fait partie des causes profondes de sa persistance dans l’espace social sénégalais, comme un mal profond et contagieux.
Il faut noter d’abord, que les raisons qui président à autoriser des heures supplémentaires doivent bien se justifier par une nécessité absolue de surcharge réelle et non fictive d’un volume de travail. Et si ce volume de travail persiste et perdure, sa solution devrait rechercher ailleurs que dans les heures supplémentaires. La permanence de la surcharge du volume de travail doit être solutionnée de manière définitive et efficace, par la création de postes de travail –des emplois-, c’est ce que cela justifie au demeurant, et non par la systématisation de l’usage des heures supplémentaires. C’est ainsi que le prévoit la législation du travail, ceci, dans le but de lutter contre le chômage et d’essayer de le résorber. Voilà pourquoi, il est formellement interdit d’abuser de l’utilisation des heures supplémentaires outre mesure, dans le Privé. Mais, c’est surtout encore dans l’Administration où cela ne se justifie point, que le bât blesse, puisque là-bas, même la durée légale de travail n’est pas toujours effectivement accomplie. Car, le contrôle nécessaire et obligatoire face à la tricherie de certains travailleurs au sujet de leur présence physique à leur lieu de travail, ne se fait pratiquement pas. En fait, ces derniers sont de connivence avec leurs chefs ou alors sont aidés dans ce vol par un laxisme inadmissible des responsables de service, qui ferment pratiquement les yeux sur tous les abus. En réalité, les chefs chargés de cette tâche n’exercent point de contrôle sur qui que ce soit. Il se pourrait d’ailleurs que ces heures supplémentaires déclarées, ne soient même pas toutes effectuées parfois, comme il se devaiit. Mais puisque dans la Fonction publique c’est quasiment la voie libre et porte ouverte aux abus, les peu vertueux, se disent alors à qui mieux mieux et s’octroient à volonté le nombre d’heures voulu, voire un salaire supplémentaire carrément, étant donné que la charge de la preuve n’est pas exigible au travailleur.
Mais au nom de quel droit devrait-on objectivement pardonner à des citoyens aussi cupides leurs abominables crimes financiers, eux qui ont osé délibérément sans frémir, s’accaparer des biens d’autrui, qui plus est de toute une Nation ? C’est absolument du crime, qui ne mérite aucune pitié et moins encore de Pardon.
” Le nouvel âge de la solidarité. Pauvreté, précarité et politiques publiques” de Nicolas Duvoux – Editeur : Seuil
« La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique. » de Blaise Pascal – Extrait des Pensées sur la religion
Au Sénégal, c’est tout le contraire qui se fait malheureusement, tout est dans le discours et peu dans les actes. La lutte contre la pauvreté est le cheval de bataille permanent et le prétexte tout trouvé de nos gouvernants, pour aller quémander de l’aide au nom des pauvres à travers le monde, ou alors d’emprunter à leur nom pour financer le développement.
A quoi sert maintenant aux abonnés, le numéro 33 867 31 00 qui en principe enregistre les réclamations de pannes pour leur remise rapide en service, dans la mesure les agents sur place ne font que vous enregistrez et vous remettre un N° de mention. Mais au-delà, ils ne prennent aucune initiative concrète, même pas la peine de se déplacer pour venir constater la panne, à plus forte raison encore de la réparer.
Cette fameuse Agence de Sécurité de Proximité (ASP), qui est plutôt une véritable milice politique du pouvoir, mais qui ne dit pas son nom. Et justement, au vu de ses contours actuels qui viennent de nous être précisés maintenant dans les détails, il est devenu clair, que la mission de cette agence n’a en aucune façon pour objet, notre sécurité. Pourquoi ?